Les Nouveaux chemins de la connaissance par Adèle Van Reeth
Rien (26-29.11.2012)
(1/4) : Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? avec Francis Wolff
(2/4) : Beckett, faire du rien un théâtre avec Bruno Clément
(3/4) : Les deux nihilismes de Friedrich Nietzsche avec Céline Denat
(4/4) : La nature a-t-elle horreur du vide ? avec Simone Mazauric
A quoi tu penses ? A rien. C’est donc que tu penses à quelque chose, sinon tu me répondrais, simplement : je ne suis pas en train de penser, ce qui est impossible. Le rien, ce sont les vagues de l’esprit qui, certes, pense, mais sans savoir à quoi il pense. Tout comme l’absence est le signe d’une présence qui manque, le rien est un mot qui désigne une chose qui s’ignore : un rien me fait chanter, un rien me fait danser, et quand je ris pour rien, je ris sans raison, et c’est déjà beaucoup.
Si le rien n’est rien, et si la pensée est toujours pensée de quelque chose, alors le rien est impensable, inimaginable même.
Source (et suite) du texte : FC
Voir aussi les pages : Le rien et l'illusion / Friedrich Nietzsche / Blaise Pascal
Stacey Kent, Ces petits rien
Autre version : ZAZ
Serge Gainsbourg, Ces petits rien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire