jeudi 10 juillet 2014

On a retrouvé la mémoire de l'eau

MAJ de la page : Jacques Benveniste ou la mémoire de l'eau



On a retrouvé la mémoire de l'eau (France 5, 2014)
Mort en 2004, Jacques Benveniste, chercheur à l’Inserm, fut au centre d’une controverse mondiale avec sa thèse sur la mémoire de l’eau. Appliquant cette théorie à ses propres recherches, le prix Nobel de médecine Luc Montagnier a fait un constat surprenant qui provoquera peut-être une révolution en matière médicale...
A l’origine de la vie sur Terre, l’eau est indispensable à la survie des espèces. Mais, pour certains scientifiques, cet élément fondamental aurait des capacités insoupçonnées. Dans les années 1980, un médecin immunologue de renom, Jacques Benveniste, affirmait avoir découvert que l’eau serait capable de garder en mémoire les propriétés des molécules avec lesquelles elle a été en contact, même lorsqu’elles ne s’y trouvent plus. Une étonnante théorie qui a fait l’objet d’une énorme controverse. Rapidement, la validité de ses travaux fut mise en doute et Benveniste, rejeté par la communauté scientifique. Mais, poussé par la curiosité, Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour la découverte du VIH, a repris ses recherches. Dès la première expérience sur le plasma sanguin de malades infectés par le virus du sida, il détecte des ondes électromagnétiques. « Ça a été une vraie surprise. Je ne m’y attendais pas et j’étais fasciné par ce phénomène », se souvient le médecin virologue, qui pense immédiatement aux « applications médicales ». Pour mettre en lumière les étonnantes propriétés de l’eau découvertes par celui qu’il considère comme « le Galilée du XXe siècle », Luc Montagnier a décidé de lever le voile sur ses recherches en cours et propose de réaliser, devant la caméra, une expérience surprenante : la transduction de l’ADN.
Vers la biologie numérique ?
Des molécules d’ADN d’un patient infecté par le VIH hautement diluées dans de l’eau stérile sont placées sur un capteur d’ondes électromagnétiques relié à un ordinateur. Le signal obtenu, numérisé, est ensuite envoyé par mail à l’université du Sannio de Benevento, en Italie. Après avoir exposé un tube d’eau pure à ces ondes numérisées, l’équipe transalpine utilise la PCR, une technique révolutionnaire qui permet de répliquer une séquence d’ADN. Contre toute attente, une molécule identique à 98 % à l’originale parisienne a bien été reconstituée dans la solution aqueuse. L’eau aurait donc bien une mémoire ! Et les ondes électromagnétiques auraient les mêmes propriétés que la matière qui les a émises. Comment cela est-il possible ? Difficile de le savoir, car « le problème que ça pose actuellement, c’est que cela demande aux biologistes d’être à la fois des physiciens et des chimistes, et ça, ce n’est pas forcement facile pour eux », explique Marc Henry, professeur de chimie et de physique quantique à l’université de Strasbourg. Pour le Pr Luc Montagnier, qui travaille déjà sur des applications concernant le virus du sida, l’autisme, certaines scléroses en plaques, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, les débouchés sont immenses. Car cette découverte remettrait en cause l’approche médicale actuelle, autant sur le plan du diagnostic que sur celui de la thérapie – le corps humain étant composé à 70 % d’eau. « Le jour où l’on admet donc que les ondes peuvent agir, on peut agir par les ondes, souligne Luc Montagnier. Et à ce moment-là, on peut traiter par les ondes. C’est un nouveau domaine de la médecine qui fait peur à l’industrie pharmaceutique. »
Source : France 5

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