Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
jeudi 14 août 2014
Plotin par Gwanaëlle Aubry
Le Régime des passions par Raphaël Enthoven
Plotin et l'extase, avec Gwenaëlle Aubry 10.08.2014
L'être qui contemplait n'avait aucune émotion en lui ; dans son ascension, il n'avait plus ni colère ni désir ; plus de raison, plus de pensée même en lui ; et lui-même il n'est plus : arraché à lui-même et ravi par l’enthousiasme, il se trouve en un état calme et paisible ; les belles choses n’attirent pas ses regards ; car il regarde au dessus de la Beauté elle-même ; comme l’homme entré à l’intérieur d’un sanctuaire a laissé derrière lui les statues placées dans la chapelle ; c’est elles qu’il reverra les premières quand il sortira du sanctuaire, après s’être uni non plus à une statue ni à une image du dieu, mais au dieu lui-même.
(Ennéades, VI, 9)
Source : FC
Les Nouveaux chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth
Les Enneades de Plotin : Où vont les âmes 11.09.2012
Les Nouveaux chemins de la connaissance par Raphaël Enthoven
Les Enneades de Plotin avec Gwenaëlle Aubry, 31.12.2010
Les vendredi des la philosophie par Raphaël Enthoven
Plotin : La sculpture de soi avec Gwenaëlle Aubry
Ancienne élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, qu'elle intègre à dix-huit ans (en 1989) après deux années de classes préparatoires au lycée Henri-IV à Paris, elle est reçue en 1992 à l'agrégation de philosophie. Lauréate du Knox Scolarship de Trinity College (Cambridge), elle obtient un M.Phil. en philosophie et soutient en 1999 sa thèse de doctorat en philosophie à l'université Paris-Sorbonne.
Source (et suite) du texte, bibliographie : wikipedia
Auteure de :
Plotin, Traité 53 : I, 1 (traduction)
Dieu sans la puissance : Dunamis et Energeia chez Aristote et chez Plotin, Ed. Vrin, 2007
KAIROS N° 15 : PLOTIN. : Là-bas, ici, co-auteur, Ed. PU du Miral, 1999
Comptés par Aristote comme l'un des principaux sens de l'être, l'en-puissance et l'en-acte ouvrent dans la Métaphysique une voie négligée, mais qui permet peut-être d'en dépasser les lectures aporétiques comme les réductions ontothéologiques. C'est cette voie que l'on propose de suivre en examinant au fil du texte, et dans leur corrélation, la constitution du projet métaphysique d'Aristote et celle du couple conceptuel de la dunamis et de l'energeia. Irréductibles tant à la puissance et à l'action qu'à la matière et à la forme, l'en-puissance et l'en-acte paraissent à même de fonder une ontologie unitaire, qui se dévoile aussi comme une ontologie axiologique, identifiant en l'acte le mode d'être du bien, en l'en-puissance son mode d'action. Cette ontologie porte une pensée singulière du divin : acte, et non " forme pure ", sans puissance, mais non pas impuissant, le premier moteur aristotélicien échappe à l'alternative entre le Dieu tout-puissant de la tradition métaphysique et le Dieu faible des inquiétudes contemporaines. Qu'en est-il, alors, du devenir de cette ontologie ? On tente de mesurer la portée du geste par lequel Plotin désigne son premier principe non plus comme acte mais comme puissance de tout, dunamis pantôn. Avec lui s'inaugurent peut-être la subversion et l'oubli d'une pensée pour laquelle l'être, et le divin, ne se confondent ni avec la puissance ni avec la présence.
Quatrième de couverture
Dieu sans la puissance : Dunamis et Energeia chez Aristote et chez Plotin
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