Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
jeudi 11 septembre 2014
Bertrand Russell, l’œuvre d’une vie
Les Nouveaux chemins de la connaissance par Adèle Van Reeth
Bertrand Russell, l’œuvre d’une vie
(1/4) : Des mathématiques à l’éthique, une vie philosophique 08.09.2014
avec Ali Benmakhlouf, professeur de philosophie des sciences, du langage et de la connaissance à l'université de Paris Est Créteil Val de Marne. Il est membre du comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé.
Voir aussi la page : Les Andalousies spirituelles
(2/4) : Le tournant linguistique de la philosophie 09.09.2014
avec Pascal Ludwig, maître de conférences à l'université de Paris-Sorbonne et spécialiste de philosophie du langage et de philosophie de l'esprit.
(3/4) : De la vérité logique à la vérité mystique 10.09.2014
avec Denis Vernant, professeur de philosophie à l’Université Pierre-Mendès-France de Grenoble.
(4/4) : L'engagement d’un pacifiste 11.09.2014
avec Anne-Françoise Schmid, philosophe, épistémologue, fondatrice de l’épistémologie générique, spécialiste de Henri Poincaré et éditrice de Russell
Bertrand Arthur William Russell, 3e comte Russell, né le 18 mai 1872 à Trellech (Monmouthshire), et mort le 2 février 1970 près de Penrhyndeudraeth (Pays de Galles), est un mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique.
Russell est considéré comme l'un des plus importants philosophes du XXe siècle. Sa pensée peut être présentée selon trois grands axes.
La logique et le fondement des mathématiques : Russell est, avec Frege, l'un des fondateurs de la logique contemporaine. Son ouvrage majeur, écrit avec Alfred North Whitehead, a pour titre Principia Mathematica. À la suite des travaux d'axiomatisation de l'arithmétique de Peano, Russell a tenté d'appliquer ses propres travaux de logique à la question du fondement des mathématiques (cf. logicisme).
Il soutient l'idée d'une philosophie scientifique, et a proposé d'appliquer l'analyse logique aux problèmes traditionnels, tels que l'analyse de l'esprit, de la matière (problème corps-esprit), de la connaissance, ou encore de l'existence du monde extérieur. Il est ainsi le père de la philosophie analytique. Jules Vuillemin le fera connaître en France.
L'engagement social et moral : il écrivit des ouvrages philosophiques dans une langue simple et accessible, en vue de faire partager sa conception d'une philosophie rationaliste œuvrant pour la paix et l'amour. Il s'est engagé dans de nombreuses polémiques qui le firent qualifier de Voltaire anglais, défendit des idées proches du socialisme de tendance libertaire et milita également contre toutes les formes de religions, considérant qu'elles sont des systèmes de cruauté inspirés par la peur et l'ignorance. Il organisa le tribunal Sartre-Russell contre les crimes commis pendant la guerre du Viêt Nam.
Son œuvre, qui comprend également des romans et des nouvelles, fut couronnée par le prix Nobel de littérature en 1950, en particulier pour son engagement humaniste et comme libre penseur. Enfin, il devint membre du Parlement britannique.
Source (et suite) du texte : wikipedia
Bibliographie sélective (en français) :
- Écrits de logique philosophique, PUF, 1989 comprenant notamment De la Dénotation (1905), des extraits des Principia Mathematica (3 vol., 1910-1913) avec Alfred N. Withehead, et Philosophie de l'atomisme logique (1912).
- Problèmes de philosophie (1912), Ed. Payot, 1989
- Introduction à la philosophie mathématique, Ed. Payot, 1991
- Eloge de l'oisiveté (1932), Ed. Allia, 2002
- Histoire de mes idées philosophiques (1959), Ed. Tel Gallimard, 1961
Autres textes voir wikipedia
en ligne : wikisource / Eloge de l'oisiveté (PDF)
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