Les Perséides (Univers science, 2015)
Les Perséides ou « Larmes de saint Laurent » sont un essaim de météores (ou pluie d'étoiles filantes) visible dans l'atmosphère terrestre constitué de débris de la comète Swift-Tuttle et dont la taille est comprise entre celle d'un grain de sable et celle d'un petit pois. Bien que les premières traces d'observation datent de l'an 36, ce n'est qu'entre 1864 et 1866 qu'il est établi une relation entre les Perséides et la comète dont la pluie d'étoiles filantes est issue. Ces météores sont observables lorsque les débris de Swift-Tuttle rencontrent l’atmosphère terrestre, soit à partir du 20 juillet environ jusqu’aux alentours du 25 août, avec un maximum habituellement situé entre le 11 et 15 août. La nuit la plus active de la pluie des perséides est du 12 au 13 août de 2 à 5 heures du matin.
C'est l'essaim le plus spectaculaire et le plus populaire de l'année, étant donné qu'il se produit, pour l'hémisphère nord, lors de la période estivale.
Source (et suite) du texte : wikipedia
Une pluie d'étoiles filantes illuminera bientôt le ciel
Le 10 août 2015 - TdG
La traditionnelle pluie de météores du mois d'août sera à son apogée dans la nuit de mercredi à jeudi. Si le ciel le permet, une centaine d'étoiles filantes par heure sera visible.
Près d'une centaine d'étoiles filantes par heure sur un ciel noir: la traditionnelle pluie de météores du mois d'août sera à son apogée dans la nuit de mercredi à jeudi et s'annonce cette année particulièrement impressionnante.
«Le show promet d'être spectaculaire», assure Morgan Hollis, astronome à la Royal Astronomical Society. Ce superbe spectacle, visible sur toute la planète, nous est offert par les Perséides, petites particules de la comète Swift-Tuttle qui croise l'orbite terrestre chaque année entre la mi-juillet et la mi-août.
«En rentrant dans notre monde, les Perséides - des petits caillots cométaires - cognent dans les molécules de l'atmosphère et ce choc, extrêmement violent, produit de la lumière», explique Jérémie Vaubaillon, astronome à l'Observatoire de Paris (IMCCE): «chaque caillot se transforme en étoile filante».
«On dit que le caillot 'se consume' mais ne brûle pas. Petit à petit, les molécules de l'air arrachent les atomes du caillot, jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus», précise le scientifique. «C'est la fin de son voyage, de sa vie», qui laisse de belles traînées lumineuses dans notre ciel.
«Une centaine par heure»
Le spectacle est varié, car les Perséides sont de tailles différentes, cailloux rocheux ou poussières minuscules. Et elles voyagent de façon arbitraire, seules ou en essaims, espacées de quelques dizaines de kilomètres ou de quelques centaines, et à des vitesses différentes.
Cette année, le pic d'activité des Perséides se présente entre le 12 et 13 août. «C'est à cette date que la Terre passe vraiment au coeur du nuage et que l'on pourra voir le maximum d'étoiles filantes», note Clément Plantureux, chargé de mission à l'Association française de l'astronomie (AFA). «On pourra en voir une centaine par heure.»
«Et on peut déjà en voir!», ajoute Jérémie Vaubaillon, soulignant que «le phénomène dure près de 2 semaines, le temps que la Terre traverse le nuage».
«Un vrai réservoir»
Un nuage gigantesque, de plus d'un million de kilomètres de long et qui contient des milliards et des milliards de particules lâchées par la comète. «Ce spectacle durera encore des années, c'est un vrai réservoir d'étoiles filantes», s'enthousiasme Clément Plantureux.
Coup de chance, cette année la Lune ne sera pas visible (nouvelle Lune): sa luminosité ne viendra donc pas gêner l'observation de la voûte céleste.
Comment s'y prendre pour admirer le phénomène? Un transat suffit! «Pas besoin de jumelles ou de télescope, affirme l'astronome Affelia Wibisono, de l'Observatoire royal de Greenwich. Le mieux, c'est à l'oeil nu!»
Source : TdG
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ENTRE TERRE ET CIEL
Le ciel des astronomes amateurs (France, 2013)
À la découverte du cosmos depuis des hauts lieux de l'astronomie mondiale, avec le journaliste scientifique Serge Brunier. Dans cet épisode, il parcourt l'Europe à la rencontre d'astronomes amateurs qui contribuent parfois à aider les scientifiques. con, muni d’une simple paire de jumelle ou d’une petite lunette, chacun peut regarder les astres et découvrir un petit bout d’univers. C’est d’ailleurs en observant, enfant, Saturne et ses anneaux, que Serge Brunier s’est passionné pour l’astronomie. Il part aujourd’hui en Europe à la rencontre d'astronomes amateurs qui contribuent parfois à aider les scientifiques.
Source : Arte
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