mercredi 25 novembre 2015

Climat pour quelques degrés de moins / Collapsologie



Continent sciences par Stéphane Deligeorges
Et si l’effondrement était l’horizon de notre génération ?
Avec :
Pablo Servigne, ingénieur et docteur en biologie : Site officiel
Raphaël Stevens, éco-conseiller
Pour leur dernier livre, Comment tout peut s'effondrer, Ed. du Seuil, 2015
Commande sur Amazon : Comment tout peut s'effondrer : Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes



Pablo Servigne, Raphael Stevens et Geneviève Azam, L'effondrement qui vient (2015)

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Climat pour quelques degrés de moins (France, 2015) 

En prévision de la COP21, un groupe d'influents scientifiques a planché sur des scénarios pour "décarboner" la planète. Ce tour d'horizon revigorant montre qu'il est encore possible de contenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C.

Depuis le sommet de la Terre à Rio, il y a plus de vingt ans, les conférences de l’ONU sur le changement climatique se sont enchaînées sans succès. Aucune n'a débouché sur un accord qui engage chaque pays dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour éviter le pire, la température ne doit pas augmenter de plus de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, ce qui nécessite de diminuer de moitié nos émissions actuelles de CO2 d’ici à 2050. Face à cet immense défi, des scientifiques du monde entier se sont pour la première fois regroupés au sein d'un ambitieux programme, le Deep decarbonization pathways project (projet de décarbonisation profonde) ou DDPP, cornaqué par l'influent économiste Jeffrey Sachs. Pariant qu'on peut éviter la catastrophe sans revenir à l’âge de pierre, l'Américain a invité les meilleurs experts scientifiques des quinze nations les plus pollueuses à plancher sur des solutions compatibles avec le développement de leurs pays.

Feuilles (de route) vertes
Ponctué par les éclairages de ceux qui débattent au sommet de ces enjeux environnementaux – dont Nicolas Hulot et Laurence Tubiana, ambassadrice française chargée des négociations sur le changement climatique – et des exemples de bonnes pratiques, ce documentaire expose les feuilles de route vertes proposées par les chercheurs. Aux États-Unis, Margaret Torn croit possible de diviser par dix les 17 tonnes d'émissions de CO2 produites par chaque Américain en un an (un record mondial), notamment en "décarbonant" l'industrie. En Chine, plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète, il faut agir principalement sur l'urbanisme et le trafic routier. En France, Sandrine Mathy préconise de s'attaquer en priorité au secteur du bâtiment, qui demeure très énergivore. Ces scientifiques parviendront-ils à faire entendre leur voix lors de la COP21 ? Cette enquête, qui nous immerge aussi dans les préparatifs de l'événement, montre en tout cas que les tractations vont bon train. Précise et pragmatique, l'approche du DDPP laisse entrevoir plus qu'une lueur d'espoir.
Source : Arte



Climat - Entretien avec Jean-François Julliard, directeur général de l'association Greenpeace France depuis 2012.

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Henri Poulain, 2 degrés avant la fin du monde (Datagueule, 2015)



1 commentaire:

  1. Le problème du climat, c'est qu'il occulte beaucoup trop d'autres problèmes aussi urgents : biodiversité, pollution des océans, surutilisation du plastique, fort pourcentage des cultures dédiée à l'élevage et son pendant, la surconsommation de viande.

    La COP21 ne sera, bien évidemment,qu'une coquille vide, saignée par tous les lobbies.

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