dimanche 3 septembre 2017

Du nouveau ?

MAJ de la page : Héraclite / Ecclésiaste / Baudelaire






Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth
Du nouveau ? (28-31 août 2017)
(1/4) Héraclite, on n'entre jamais deux fois dans le même fleuve
Avec Heinz Wismann, directeur d’études à l’EHESS
Co-auteur avec Jean Bollack de Héraclite ou la séparation, Ed. de Minuit, 2001
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(2/4) L’Ecclésiaste, rien de nouveau sous le soleil
Avec Denis Moreau, professeur de philosophie classique et de philosophie de la religion à l’Université de Nantes
(3/4) Baudelaire, anywhere out of the world
Avec André Guyaux, professeur de littérature française du XIX siècle à l'université Paris-Sorbonne
(4/4) Le Guépard de Visconti, « il faut que tout change pour que rien ne change »
Avec Laurence Schifano, professeure émérite en études cinématographiques à Paris Ouest Nanterre, spécialiste du cinéma italien et biographe de Visconti.

« Vanité des vanités, disait l’Ecclésiaste ; vanité des vanités ; tout est vanité !
Quel profit l’homme retire-t-il des peines qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va ; une génération lui succède ; la terre cependant reste à sa place. Le soleil se lève ; le soleil se couche ; puis il regagne en hâte le point où il doit se lever de nouveau. Tantôt soufflant vers le sud, ensuite passant au nord, le vent tourne, tourne sans cesse, et revient éternellement sur les cercles qu’il a déjà tracés. Tous les fleuves se jettent dans la mer, et la mer n'est pas remplie, et les fleuves reviennent au lieu d’où ils coulent pour couler à nouveau.
Tout est difficile à expliquer ; l’homme ne peut rendre compte de rien ; l’œil ne se rassasie pas à force de voir ; l’oreille ne se remplit pas à force d’entendre.
Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui est arrivé arrivera encore. Rien de nouveau sous le soleil. Quand on vous dit de quelque chose : « Venez voir, c’est du neuf », n’en croyez rien ; la chose dont il s’agit a déjà existé dans les siècles qui nous ont précédés. Les hommes d’autrefois n’ont plus chez nous de mémoire ; les hommes de l’avenir n’en laisseront pas davantage chez ceux qui viendront après eux. »
L’Ecclésiaste, chapitre 1, traduction d’Ernest Renan (Arléa, 1881)
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