Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
mardi 24 octobre 2017
C'est ton destin !
Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth
C'est ton destin !
(1/4) Oedipe roi de Sophocle 16/10/2017
Avec Marie-Joséphine Werlings, maître de conférence en histoire grecque à l'université Paris Nanterre
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(2/4) Prenez-vous en main avec les Stoiciens
Avec Christelle Veillard, maître de conférences en Philosophie antique à à l'Université Paris Ouest – Nanterre-La Défense
Auteure de : Les Stoiciens, une philosophie de l'exigence, Ed. Ellipses, 2017
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(3/4) Zadig ou la Destinée de Voltaire
Avec Alain Sager, philosophe. et membre de la Société Voltaire
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(4/4) Les vies du karma
Avec Marc Ballanfat, Professeur de philosophie en classes préparatoires
Auteur de : Introduction aux philosophies de l'Inde, Ed. Ellipses, 2017
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Nos destins nous mènent, et la première heure de notre naissance a réglé tout le temps qui nous reste à vivre. Une cause dépend d’une autre cause ; un ordre de choses éternel détermine la vie privée et la vie publique. C’est pourquoi il faut tout supporter avec courage ; c’est que rien ne survient par hasard, comme nous le croyons ; tout vient à son heure ; avant le temps a été décidé ce qui te réjouit ou te fait pleurer ; et bien que la vie de chaque homme se colore en apparence de grandes variétés qui les distinguent, le tout se résume au même point : passagers, nous avons reçu des biens passagers. Pourquoi donc s’indigner ainsi ? De quoi nous plaignons-nous ? Nous sommes nés pour cela. Que la nature use, comme elle veut, de corps qui sont à elle. Pour nous, toujours joyeux et courageux, pensons que rien ne périt de ce qui est vraiment à nous. Qu’est-ce qui appartient à l’homme de bien ? C’est de s’offrir au destin. (…) Des caractères paresseux, enclins au sommeil ou à une veille semblable au sommeil, sont tissés d’éléments inactifs. Pour faire un homme qui mérite le respect, il faut un destin plus puissant ; il n’aura pas devant lui une route unie ; il lui faut sans cesse monter et descendre, se faire ballotter par les flots, et gouverner sa barque dans une mer agitée, il lui faut aller à contre-courant de la fortune. Il arrivera bien des passes difficiles et rudes, il les adoucira et les aplanira de lui-même.
Sénèque, De la providence, chapitre 5, traduction de la Pléiade, « Les Stoïciens »
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