Peste noire - Gilets Jaunes (spirit of 1871)
1871 : la Commune de Paris
Henri Guillemin, La Commune de Paris
La Commune de Paris (1871) est une période insurrectionnelle de l'histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Cette insurrection contre le gouvernement, issu de l'Assemblée nationale qui venait d'être élue au suffrage universel masculin, ébaucha pour la ville une organisation proche de l'autogestion ou d'un système communiste.
Source (et suite) du texte : wikipedia
Pierre-Emmanuel Barré : "Bachar Al Macron, Emmanuel Jung Un" (Semaine Barré#10, 24 mars 2019)
Macron Baïonnette au Canon (Le Média, 22 mars 2019)
Clément Viktorovitch recadre une militante LREM sur les Gilets Jaunes "La violence s'exerce envers des personne, la casse c'est de la dégradation de bien (...) Cela n'a rien à voir avec le terrorisme" (CNews, 21 mars 2019)
Acte 19 - Interdiction de manifestation
Un gouvernement de plus en plus dangereux pour les libertés publiques
Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme, 21 mars 2019 - LdH-France
En confiant à l’armée des missions, même limitées, de maintien de l’ordre, le gouvernement prend un risque majeur et porte gravement atteinte aux libertés publiques.
L’armée n’est ni habilitée ni formée ni équipée pour faire face à des manifestants. Confier à des militaires la charge de s’opposer éventuellement à des manifestants revient à transformer ces derniers en ennemis. C’est la paix civile que le gouvernement met en péril.
Loin de préserver l'ordre public, cette mesure n’a pas sa place dans une démocratie.
Ceci n’est pas une dystopie
Par Pascal Riché, le 21 mars 2019 - L'Obs
Un prince qui pérore avec ses sages pendant que son chambellan convoque l'armée et les drones pour mater une révolte venue de la périphérie... Il flotte sur la France un petit parfum de roman d'anticipation.
Source (et suite) du texte : L'Obs
Dérive autoritaire
Par Christiane Pasteur, 21 mars 2019 - Le Courrier
Plus rien ni personne ne semble mesurer de freiner la dérive autocratique d'Emmanuel Macron. Ni l'escalade policière, et désormais militaire, s'abattant sur les gilets jaunes.Plus rien ni personne ne semble en mesure de freiner la dérive autocratique d’Emmanuel Macron. Ni l’escalade policière, et désormais militaire, s’abattant sur les gilets jaunes. Après l’adoption d’une nouvelle loi anticasseurs, des périmètres entiers, comme les Champs-Elysées à Paris, seront interdits de cortèges. Pour un mot de trop, les opposants politiques sont menacés de poursuites judiciaires. L’armée sera appelée en renfort ce samedi, pour l’acte XIX. Elle protégera certains établissements publics afin de permettre aux CRS de se déployer au contact des manifestants. Un véritable retour en arrière: ce n’était pas arrivé en métropole depuis la répression de la grève des mineurs en 1947, et la Guerre d’Algérie.
Dans la rue, ceux qui osent encore manifester, qui ne sont pas déjà amendés, en prison ou assignés à résidence, courent le risque de se faire gazer, tabasser, voire de perdre une main ou un œil. Zineb Redouane, une octogénaire victime d’un tir tendu de lacrymogène, est même décédée à Marseille, dans l’indifférence du gouvernement. D’autres morts devront-ils s’ajouter à la longue liste des victimes de violences policières en France? Les centaines d’Algériens en 1961, les communistes du métro Charonne un an plus tard, les manifestants de mai-juin 1968, Vital Michalon en 1977 à Super-Phénix, Malik Oussekine en 1986, Rémi Fraisse en 2014…
Enfermé dans ses certitudes et son mépris de classe, le gouvernement n’entend pas dialoguer. Sa seule réponse consiste à traiter le mouvement social par la répression. Nicolas Sarkozy avait ouvert la voie pour mater les banlieues. Une politique poursuivie par Manuel Valls lors des manifestations contre la Loi travail et Nuit debout. Rien sur le fond. Certes, il y a eu des débats. Un grand show, même. Mais d’inflexion de la politique menée, point. Des revendications des gilets jaunes (pouvoir d’achat, rétablissement de l’ISF, démocratisation de la vie politique, etc.), il ne restera rien, ou alors l’indexation des retraites. Et encore.
Comme il paraît lointain le temps des rassemblements paisibles sur les ronds-points. Le mouvement était trop populaire. Il fallait le casser, le morceler, le discréditer, le pousser à la radicalisation. Instiller la peur. Réduire le mouvement social à une bande de casseurs. Les chaînes d’info en continu ont contribué à alimenter un climat de guerre civile. Histoire d’obliger tout le monde à rentrer chez soi. Reposer le couvercle sur la marmite. Jusqu’aux prochaines élections. Ça pourrait marcher. Espérons que non.
Source (et suite) du texte : Le Courrier
Lire aussi : L’armée française reçoit l’autorisation de tirer sur les «gilets jaunes» par Alexandre Lantier , WSWS, 23 mars 2019 / Destruction des libertés: Une mobilisation unitaire et vraiment massive est urgente ! Anti-K / Rapport de situation du mouvement Gilets jaunes. De l’acte XV à l’acte XVIII, par le Saker Francophone, 20 mars 2019 /Un prince qui pérore avec ses sages pendant que son chambellan convoque l'armée et les drones pour mater une révolte venue de la périphérie... Il flotte sur la France un petit parfum de roman d'anticipation.
Source (et suite) du texte : L'Obs
Dérive autoritaire
Par Christiane Pasteur, 21 mars 2019 - Le Courrier
Plus rien ni personne ne semble mesurer de freiner la dérive autocratique d'Emmanuel Macron. Ni l'escalade policière, et désormais militaire, s'abattant sur les gilets jaunes.Plus rien ni personne ne semble en mesure de freiner la dérive autocratique d’Emmanuel Macron. Ni l’escalade policière, et désormais militaire, s’abattant sur les gilets jaunes. Après l’adoption d’une nouvelle loi anticasseurs, des périmètres entiers, comme les Champs-Elysées à Paris, seront interdits de cortèges. Pour un mot de trop, les opposants politiques sont menacés de poursuites judiciaires. L’armée sera appelée en renfort ce samedi, pour l’acte XIX. Elle protégera certains établissements publics afin de permettre aux CRS de se déployer au contact des manifestants. Un véritable retour en arrière: ce n’était pas arrivé en métropole depuis la répression de la grève des mineurs en 1947, et la Guerre d’Algérie.
Dans la rue, ceux qui osent encore manifester, qui ne sont pas déjà amendés, en prison ou assignés à résidence, courent le risque de se faire gazer, tabasser, voire de perdre une main ou un œil. Zineb Redouane, une octogénaire victime d’un tir tendu de lacrymogène, est même décédée à Marseille, dans l’indifférence du gouvernement. D’autres morts devront-ils s’ajouter à la longue liste des victimes de violences policières en France? Les centaines d’Algériens en 1961, les communistes du métro Charonne un an plus tard, les manifestants de mai-juin 1968, Vital Michalon en 1977 à Super-Phénix, Malik Oussekine en 1986, Rémi Fraisse en 2014…
Enfermé dans ses certitudes et son mépris de classe, le gouvernement n’entend pas dialoguer. Sa seule réponse consiste à traiter le mouvement social par la répression. Nicolas Sarkozy avait ouvert la voie pour mater les banlieues. Une politique poursuivie par Manuel Valls lors des manifestations contre la Loi travail et Nuit debout. Rien sur le fond. Certes, il y a eu des débats. Un grand show, même. Mais d’inflexion de la politique menée, point. Des revendications des gilets jaunes (pouvoir d’achat, rétablissement de l’ISF, démocratisation de la vie politique, etc.), il ne restera rien, ou alors l’indexation des retraites. Et encore.
Comme il paraît lointain le temps des rassemblements paisibles sur les ronds-points. Le mouvement était trop populaire. Il fallait le casser, le morceler, le discréditer, le pousser à la radicalisation. Instiller la peur. Réduire le mouvement social à une bande de casseurs. Les chaînes d’info en continu ont contribué à alimenter un climat de guerre civile. Histoire d’obliger tout le monde à rentrer chez soi. Reposer le couvercle sur la marmite. Jusqu’aux prochaines élections. Ça pourrait marcher. Espérons que non.
Source (et suite) du texte : Le Courrier
Pierre-Emmanuel Barré : "Les CRS, leur jeu préféré, c'est le Mille Borgnes" (Semaine Barré#7, 10 mars 2019)
Le récit révoltant d’Emy, 21 ans, placée 56 h en garde-à-vue au motif inventé de « visage dissimulé ».
Originaire des environs de Caen, Emy a 21 ans, étudiante en droit et intérimaire, « sur le terrain depuis le 17 novembre, engagée à fond gilet jaune ». Elle a été interpellée de façon complètement arbitraire ce samedi vers 14h dans l'étroite rue de Ponthieu parallèle aux Champs-Elysées, puis a passé 56 heures en garde-à-vue. Voici son témoignage.
Source (et suite) du texte : Révolution permanente / Autres articles (dossier)
Lire aussi : Prison ferme et sanctions diverses : 2 000 condamnations depuis le début des Gilets jaunes, RT, 24 mars 2019 / L’État et les violences policières : « Une machine de guerre qui n’a ni remords, ni états d’âme, et où tous les coups sont permis », Reporterre, 21 mars 2019 /
Bernard-Henri Lévy propose de ne pas tenir compte des votes qui ne lui plaisent pas, RT, 23 mars 2019
Acte 19 devant le Sacré-Cœur
Aude Lancelin, Juan Branco vs Fabrice Arfi sur le financement des médias et la rétention d'information, et la collusion entre Macron et des milliardaires propriétaires de médias (Le Média, 2019)
Infox, menaces de mort, Gilets jaunes : quand un journaliste de France Inter se prend pour un juge (RT, 23 mars 2019)
En interviewant Xenia Fedorova, présidente de RT France, un journaliste de France Inter a laissé entendre que les menaces de mort dont l'équipe de la chaîne est victime pourraient être le résultat de sa couverture du mouvement Gilets jaunes. Nous avons ainsi décidé de vous faire découvrir l’intégralité de cet entretien.
Source : RT France
Gilets jaunes : comment résister ? (Le Média, 21 mars 2019)
HK & Les Saltimbanks, On lâche rien (Hommage aux Gilets Jaunes)
Macron, le cri
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