La 5G, un danger pour la santé ? (RTS; Nouvo, 23 déc. 2018)
La 5G risquée pour la santé ? Annie Sasco, médecin épidémiologiste (TV5 Monde, 6 déc. 2018)
L'arrivée de la 5G inquiète (TSR, Mise au Point, 4 mars 2019)
5G: après le moratoire vaudois, la tempête
9 avril 2019 - Le Temps
Sans l’assumer totalement, le canton de Vaud décrète un moratoire sur la construction de nouvelles antennes 5G, dans l’attente de plusieurs rapports commandés par Berne. D’autres cantons pourraient suivre ces prochains jours. Les opérateurs sont furieux
Elles s’appellent Vich, Vallorbe, Mézières, Lully, Gland ou encore Bière. Aujourd’hui, une quinzaine de communes du canton de Vaud sont couvertes en 5G par Sunrise. L’opérateur, qui se vante à travers une campagne de publicité massive d’être le premier à proposer cette technologie en Suisse, voit depuis mardi ses plans contrecarrés. Le canton de Vaud a décidé de «retenir les dossiers relatifs aux antennes 5G dans l’attente des directives techniques de la Confédération». Cette décision, qui affecte bien entendu aussi les projets de Swisscom et de Salt, s’assimile à un moratoire. Une décision qui risque de faire boule de neige dans d’autres cantons romands.
Comme à Genève et en Valais notamment, les Verts ont demandé au canton de Vaud un moratoire sur la construction des antennes 5G. Dans une résolution cosignée par 28 membres du Grand Conseil, le Vert Raphaël Mahaim rappelle que la 5G «fait l’objet d’avertissements de scientifiques de renom, à l’image de la Fédération des médecins suisses». Le texte relève que «l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a diligenté une étude complète sur le phénomène, étude dont les résultats ne sont pas encore connus.» Du coup, la résolution exige qu’«un moratoire sur l’installation d’antennes 5G soit prononcé, cela au moins jusqu’à ce que les conclusions de l’étude de l’OFEV en cours soient connues».
Acceptée mardi par le Grand Conseil par 95 voix contre 9 et 25 abstentions, la résolution a reçu le soutien du Conseil d’Etat pour ce qui s’assimilait en milieu de journée à un moratoire. Toutefois, l’exécutif a ensuite précisé qu’il ne s’agissait pas de cela, mais d’une rétention de dossiers: «Le Conseil d’Etat […] est préoccupé face à la démarche hâtive empruntée par le Conseil fédéral visant à changer les normes sans attendre les résultats de cette analyse complète.»
Lire aussi : Genève adopte une motion pour un moratoire sur la 5G, Le Temps, 11 avril 2019
"La motion adoptée mercredi invite le Conseil d'Etat à demander à l'OMS de piloter des études scientifiques indépendantes pour déterminer les effets nocifs de la 5G" / Veillon se paie Federer dans une fausse pub de 5G, Tribune de Genève, 11 avril 2019
"La 5G? Les Bruxellois ne sont pas des souris de laboratoire" (Céline Fremault), 29 mars 2019 /
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13 sept. 2017 - Robin des Toits
Plus de 170 scientifiques et médecins de 37 pays demandent un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu'à ce que des études d'impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché.
La 5G augmentera considérablement l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s'ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu'elle est nocive pour les humains et pour l'environnement.
Le déploiement de la 5G conduirait à une augmentation générale et massive de l'exposition aux ondes du sans-fil alors que les dangers de ces technologies sont établis.
La technologie de la 5G est efficace sur des petites distances seulement. Elle se transmet mal à travers les solides. Il faudra beaucoup de nouvelles antennes-relais, et la nouvelle architecture du réseau exigera une nouvelle antenne toutes les 10 ou 12 maisons en zone urbaine créant de fait une exposition massive à laquelle nul ne pourra se soustraire.
Le déploiement de nouveaux transmetteurs pour la 5G (on les trouvera également dans les foyers, les boutiques, les hôpitaux) devrait générer selon les estimations entre 10 et 20 milliards de connexions (réfrigérateurs, machines à laver, caméras de surveillance, voitures et bus sans conducteur) et constituera l'Internet des objets. Tout cela augmentera substantiellement l'exposition permanente de l'intégralité de la population européenne aux champs électromagnétiques des technologies du sans-fil.
Les dangers de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés
Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur « préoccupation sérieuse » concernant l'accroissement permanent et universel de l'exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l'ajout du déploiement de la 5G. Ils font référence aux « nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d'exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales ». Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l'apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d'apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d'impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n'affectent pas seulement l'homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d'études.
Pour Etienne Cendrier, porte-parole : "Robin des Toits soutient cet appel de scientifiques et de médecins de grand renom pour que la 5G ne soit pas mise sur le marché : il serait irresponsable et criminel de traiter la population en cobaye alors que les radiofréquences sont peut-être cancérigènes d'après l'OMS ..."
Consulter aussi : Gigaherz.ch
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"La 5G tue" : l'astrophysicien Aurélien Barrau tire la sonnette d'alarme.
Par Axel Leclercq, le 11 mars 2019 - Positiv
En quoi devrions-nous craindre la 5G dont l'arrivée nous permettra de surfer encore plus vite sur nos smartphones ? Réponse.
Si la planète est aussi mal en point, c’est parce que l’homme a toujours voulu aller trop vite, préférant le profit immédiat aux sages précautions. A-t-il seulement retenu la leçon ? Est-il revenu à la raison ? Rien n’est moins sûr, comme en témoigne l’arrivée prochaine de la 5G. Un avertissement puissant signé Aurélien Barrau.
Dimanche 10 mars 2019, sur son profil Facebook, l’astrophysicien a de nouveau frappé fort en consacrant un post à l’arrivée prochaine de la 5G. Une nouveauté qui, selon lui, illustre à elle seule cette manie suicidaire que l’homme a de vouloir aller toujours plus vite, quitte à tout massacrer sur son passage…
Pour lui, c’est bien simple, « la 5G tue ». Regardez :
« On prépare donc le réseau téléphonique 5G. Activement. Avec frénésie et impatience ! Pour un temps de latence un peu amoindri et la certitude que les vidéos YouTube seront visibles « outdoor » sans la moindre interruption, nous allons déployer d’innombrables antennes, détruire les précédentes, tout renouveler – sans doute en de multiples exemplaires, opérateurs disjoints obligent…
Voila l’archétype de ce qui mène au désastre. Notre incapacité structurelle à dire « ça suffit, nous n’avons pas besoin, pas envie, de cette débauche insensée ; nous refusons cette idée létale suivant laquelle tout ce qui est technologiquement possible doit être effectivement réalisé, pour la jouissance mortifère de la consommation pure
La question n’est PAS de savoir s’il faut construire des centrales nucléaires ou des éoliennes pour alimenter tout cela. Elle consiste à comprendre comment endiguer cette hubris suicidaire de création de besoins matériels qui prévalent sur les ravages insensés que leur mise en acte induisent nécessairement sur le vivant. Même avec une source d’énergie parfaitement « propre », l’effet du déploiement serait dramatique.
La 5G tue. Non pas à cause des effets des ondes sur la santé humaine. Mais en tant que création artificielle d’un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices. On ne PEUT PLUS continuer à faire « comme si » ces folies n’avaient pas de conséquences. Nous avons DéJà tué 70% du vivant (avec presque aucun réchauffement climatique). Préfère-t-on la vie ou le débit du réseau téléphonique ? C’est (presque) aussi simple que cela. »
À cette question, la réponse devrait être immédiate et évidente. Pourtant, elle ne l’est pas. Peut-être parce que nous ne sommes pas assez nombreux à nous la poser. Merci donc à Aurélien Barrau de nous la soumettre avec autant de force.
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