vendredi 14 février 2020

Antonio Gramsci, marxiste à l'italienne



Rosalia, Juro Que (janv. 2020)



Rosalia, Aunque es de noche (nov. 2017)



Rosalia y Refree, Suena Guarnica (avril 2017)
Chaîne Youtube : Rosalia



India Martinez, La Gitana (nov. 2019)



India Martinez (nov. 2019)
Chaîne Youtube de : India Martinez
Voir aussi les pages : Flamenco / Rosalia

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Anna Matykiewicz, Authenticity



Anna Matykiewicz, Secret Garden

Anna Matykiewicz est une jeune artiste polonaise qui vit et travaille actuellement en Irlande. Ses peintures et aquarelles sont en vente sur : Saatchiart 

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LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth et Géraldine Mosna-Savoye
Antonio Gramsci, marxiste à l'italienne (10-14 février 2020)
(1/4) Comment s’unir pour renverser le pouvoir ?
avec Romain Descendre, professeur d'études italiennes et d'histoire de la pensée politique à l'ENS de Lyon, membre de l'Institut universitaire de France
(2/4) Une autre révolution est possible
avec Jean-Claude Zancarini, professeur émérite d’études italiennes à l’Ecole normale supérieure de Lyon
(3/4) "Tout homme est philosophe"
avec Christophe Mileschi, professeur en études italiennes (littérature contemporaine) à l’Université Paris Nanterre, co-directeur du CRIX, Centre de recherche italienne de l'Université Paris Nanterre, traducteur, écrivain
(3/4) De gauche à droite, le philosophe de tous les fantasmes
avec Anthony Crézégut, doctorant du centre d'histoire de Sciences-Po, agrégé d'histoire




LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
Qui est Antonio Gramsci ? 24/02/2017
avec Nathan Sperber, Enseignant au département de sociologie de l’université Fudan à Shanghai.



LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE) par Caroline Broué
Gramsci l'indigné 28.01.2013
A partir du recueil de textes Pourquoi je hais l’indifférence, éd. Rivage.
avec Avec Geneviève Brisac , Marin De Viry et Michaël Foessel .

« Je hais les indifférents. Je crois comme Friedrich Hebbel que « vivre veut dire être partisan». On ne peut être seulement homme, étranger à la cité. Qui vit vraiment ne peut pas ne pas être citoyen, et partisan. L'indifférence est aboulie, parasitisme, lâcheté; elle n'est pas vie. C'est pourquoi je hais les indifférents. L'indifférence est le poids mort de l'histoire. C'est le boulet que doit traîner le novateur, c'est la matière inerte en laquelle il n'est pas rare que se noient les plus beaux enthousiasmes, c'est le marais qui entoure la vieille ville et qui la défend mieux que les remparts les plus épais, mieux que les poitrines de ses guerriers, en engloutissant les assaillants dans ses sables mouvants, en les décimant et en les décourageant, et en les faisant parfois renoncer à leur entreprise héroïque. L'indifférence agit vigoureusement dans l'histoire. Elle agit passivement, mais elle agit. Elle se fait fatalité; elle est ce quelque chose que l'on n'attendait point; ce quelque chose qui bouleverse les programmes, renverse les plans les mieux établis; la matière brute qui se rebelle devant l'intelligence et l'étrangle. Les événements, le mal qui s'abat sur tous, le bien que pourrait engendrer un acte héroïque (de valeur universelle), ne dépendent pas tant de l'initiative du petit nombre qui agit, que de l'indifférence, de l'absentéisme de la multitude. (…) Mais, si je hais les indifférents, c'est aussi parce que leurs pleurnicheries d'éternels innocents me sont insupportables. "
Antonio Gramsci, Extrait de Je hais les indifférents (février 1917)

Antonio Gramsci Écouter, né le 22 janvier 1891 à Ales (Sardaigne) et mort le 27 avril 1937 à Rome, est un philosophe, écrivain et théoricien politique italien.
Source (et suite) du texte : wikipedia

Textes en libre téléchargement : UQAC
 

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