dimanche 15 novembre 2020

Covid-19. Le confinement expliquerait la seconde vague.

MAJ de la page : Coronavirus Problèmes de gestion sanitaire et Hypothèses explicatives

Manifestation à Leipzig, Allemagne (11 novembre 2020)
  

Manifestation à Nice

Alors que la France est en confinement depuis deux semaines, quelque 1 500 personnes, selon la police, ont défilé ce samedi 14 novembre 2020, dans les rues de Nice. Les manifestants réclamaient davantage de « cohérence » dans les mesures pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.
Extrait de : Covid-19. À Nice et Marseille, des manifestations contre les mesures sanitaires « incohérentes », 14 novembre 2020, Nice Matin

Lire aussi : Les masques et les enfants : que faire en cas d’effets indésirables ? Ou le parcours d’une maman devenue combattante…, 15 novembre 2020, France Soir
 



Prière à Macron (Gilets jaunes à Nogent-le-Rotrou, nov. 2018) 
Voir aussi : Covid-19 : bienvenue en Absurdie, 13 novembre 2020, RT France

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Dr Philippe De Chazournes, A quand un débat ? Collectif Médecin 974 (La Réunion, 13 novembre 2020)
Lire aussi : La Liberté de prescrire. Tribune libre du Collectif Covid Médecins 974, 4 novembre 2020, Imazpress
Voir aussi : Live avec le Dr. Louis Foucher, 8 novembre 2020
 



Pr. Christian Perronne, ITW Hold-up (14 novembre 2020 - tournage antérieur à la reprise épidémique) 
Par souci de transparence nous avons décidé de diffuser les ITW du film HOLD-UP version Grand Format. N'hésitez pas à vous abonner si vous souhaitez être tenu au courant de nos prochaines publications. 
Source : ThanaTV
  


Pr. Jean-François Toussaint, "Il n'y a aucun lien entre l'intensité du confinement (d'un confinement militaire à une absence) et la mortalité" (LCI, 13 novembre 2020)
On ne prend pas en compte deux facteurs essentielles dans la progression (du virus), le premier est la saisonnalité et le deuxième l'immunisation. Nous avons connu une phase au printemps dans toute l'Europe qui est ensuite passé dans l'hémisphère sud et elle revient avec des critères qui dépendent essentiellement de la température (...) Quelle est la part de l'immunité collective qui expliquerait ce ralentissement dans les zones les plus touchées du printemps ? C'est la question que l'on doit se poser. 

Une intervention du Dr. Gérard Delépine avec une nouvelle hypothèse :  
 

Covid-19 : Confinement, vaccin... les fausses routes ? Le Samedi Politique avec Gérard Delépine (TVliberté, 14 novembre 2020)
Son dernier livre : Nicole Delépine, Gérard Delépine, Autopsie d’un confinement Aveugle, Ed. Fauves, 15 septembre 2020

Rapport 9 de l'Imperial College London : Report 9 - Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand (avec le choix d'une trad. FR) 
 

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Comment expliquer l'anomalie d'une seconde vague ? 


Le Pr. Didier Raoult parle d'un nouveau variant (le "Marseille 4"), ce ne serait donc pas une seconde vague mais une nouvelle épidémie puisqu'on peut se réinfecter. Soit mais la réinfection est bégnine, il y a donc bien une sorte d'immunité (mais qui ne repose pas sur la présence ou non d'anticorps. L'immunité peut aussi être cellulaire). C'est précisément ce qui s'est passé en Suède, il n'y a pas eu de seconde vague ou de nouvelle épidémie (par définition une épidémie se constate par une surmortalité lors de son pic) mais une vaguelette. 

L'hypothèse de la saisonnalité n'est pas non plus suffisante car un virus saisonnier ne fait qu'une seule épidémie par an (1). C'est pourquoi on ne compte pas les vagues en ce qui concerne la grippe, on parle simplement d'un retour. Il y a donc bien anomalie, celle d'une seconde vague. 

L'explication du Dr. Gérard Delépine est la suivante : le confinement aura perturbé l'évolution normale de l'épidémie, à savoir les interactions naturelles entre le virus et les systèmes immunitaires. Normalement un coronavirus fait une épidémie soit unique (SARS-CoV-1) soit saisonnière (comme les autres coronavirus). La saisonnalité ne signifie pas une disparition et une réapparition comme par enchantement, le virus circule toute l'année à bas bruit. Des mutations ou des recombinaisons avec d'autres virus (produisant des variants) peuvent alors créer des mini-épidémies (sans surmortalités) ou vaguelettes. 

Un Premier Confinement a occasionné une Seconde Vague
Un Deuxième Confinement occasionnera une Troisième Vague
Un Troisième Confinement occasionnera une Quatrième Vague
Une Quatrième Confinement occasionnera une Cinquième Vague 
etc. 

On pourra objecter que la Chine a sévèrement confiner sa population sans avoir de seconde vague. C'est que le confinement est une condition nécessaire non suffisante pour une seconde vague. Celle-ci demande non seulement la saisonnalité du virus (car si le virus disparaît il ne peut pas faire de seconde vague) mais aussi l'apparition de nouveaux variants. Selon cette hypothèse le confinement ne crée pas de seconde vague "ex-nihilo" mais transforme une mini-épidémie en épidémie (ou une vaguelette en vague). Si la Chine est préservée c'est en raison de la fermeture de ses frontières (le "Marseille 4" n'est pas sur son territoire).  
On devrait ajouter une condition climatique en ayant constaté l'existence d'une mini-épidémie lors de cet été (le "Marseille 1") qui ne s'est pas transformé en épidémie. Elle concerne l'interaction entre le virus (plus virulent en saison froide) et le système immunitaire (plus faible en hiver).  
En résumé nous avons la proposition suivante :

Confinement (n) + Variant (n) en saison froide = Vague (n+1)

Donc si on ne change pas de stratégie pour celle de la Suède nous auront la chance de voir défiler les vagues pendant la moitié de l'année. On pourra acheter un boulier pour les compter : 1 (printemps 2020), 2 (automne 2020), 3 (hiver 2020/1), 4 (printemps 2021), 5 (automne 2021), 6 (hiver 2021/2), etc. Indéfiniment (le vaccin n'y changera rien puisque le virus mute et se recompose sans cesse, et que l'immunité ne semble pas reposer sur la présence des anticorps). 

Stratégies possibles : (2) 
1) Confinement + Absence de traitement (France)
2) Confinement + Traitement (Allemagne)
3) Absence de Confinement + Absence de Traitement (Suède)
4) Absence de Confinement + Traitement 

La pire est la stratégie de la France (et de la quasi totalité des pays occidentaux). L'Allemagne semble avoir une mortalité plus faible que la Suède mais c'est sans compter les victimes collatérales du confinement. Il faut donc innover en choisissant la quatrième solution. Prendre à la Suède son absence de confinement et à l'Allemagne (3) son traitement précoce de la maladie par les médecins de ville avec de l'Hydroxychloroquine souvent associé à de l'Azithromycine et du Zinc. Ce traitement (selon le protocole du Pr. Didier Raoult) a fait les preuves de son efficacité (4).
A quoi on peut ajouter :
A) Des recommandations générale pour prendre soin de son système immunitaire : nourriture variée, bonne hydratation, sommeil suffisant, exercice physiques (promenade, sport, yoga, ...), exercices non physiques (lecture, pratique de la musique, méditation,...), contact avec le milieu naturel, etc. 
B) Une supplémentation en vitamine C (5) et D (6) et un recours à la naturopathie, par exemple aux huiles essentielles (Ravintsara, Eucalyptus Globulus, Eucalyptus Radiata,...) et aux tisanes (notamment Artémisia annua). 

Notes :

(1) En France métropolitaine, l’épidémie survient chaque année, généralement entre les mois de novembre et avril, avec un démarrage le plus souvent fin décembre - début janvier. Elle dure en moyenne 10 à 11 semaines. 
Extrait de : Santé Publique France, mai 2019

(2) France : 677 décès/millions d'habitants
Allemagne : 151 décès/millions d'habitants
Suède : 609 décès/millions d'habitants

Source : worldometer (15 novembre 2020)

(3) Le président américain Trump a salué l'hydroxychloroquine comme un sauveur contre Covid-19. Bien que les critiques se soient rapidement élevées, les médecins ont également prescrit l'antipaludique en grande quantité en Allemagne.
Extrait de : Des médecins allemands ont prescrit des antipaludiques en masse, 25 septembre 2020, Spiegel

(4) 171 HCQ studies. 107 peer reviewed. Early treatment shows high efficacy.
Source : https://c19study.com/

(5) Cette étude du Collège de médecine de Géorgie à l'Université Augusta suggère, dans la revue Aging and Disease, que le dysfonctionnement du système de régulation de la vitamine C dans le corps pourrait contribuer à la sévérité de la maladie. 
Extrait de : COVID-19 : Quelle efficacité de la vitamine C ?, 15 novembre 2020, Santé Log

(6) De récentes études ont établi un lien entre une carence en vitamine D et un risque accru d'infection au covid-19. Au Royaume-Uni, les personnes âgées et vulnérables vont d’ailleurs recevoir gratuitement des doses de vitamine D à partir de décembre et pendant quatre mois.
Source : Covid-19 : 80 % des patients hospitalisés sont carencés en vitamine D, 13 novembre 2020, Science et Vie

Comparaison entre la première et la seconde vague (attention les échelles entre les pays ne sont pas les mêmes) : 

France : première et seconde vague. 677 décès/millions hab.

Allemagne : première et seconde vaguelette. 151 décès/millions hab.


Suède. Une seule vague (et une vaguelette). 609 décès/millions hab.

France, Allemagne, Suède. Courbe de mortalité toute cause confondue. 
A ce jour aucune surmortalité sur l'ensemble de l'année.

Les manifestations en Allemagne s'expliquent aussi par le fait que ni la première ni la seconde vague n'ont occasionné de surmortalité ponctuelle (on peut donc parler de vaguelettes). Les mesures de confinement (et autres) sont donc d'autant plus disproportionnées, même si elles sont bien moins sévères qu'en France. (L'autre raison étant leur expérience des régimes totalitaires qui les rend plus sensible aux dérives actuelles). 

* * *


(MAJ 15) Silvano Trotta, La Politique du Doigt Mouillé et du Mensonge. Bienvenue en Absurdistan ! (15 novembre 2020)
Ce qu'il faut retenir c'est que, en Italie comme en France, on traitait cette pneumonie [en fait la Covid-19] par des antibiotiques et tout se passait bien. Là c'est grave, encore aujourd'hui on donne seulement du paracétamol (...) Quelle folie s'est emparé des gens pour ne pas avoir laisser les médecins soigner les malades ?

On savait que tout n'avait pas commencé en Chine en décembre, mais maintenant une étude publiée en novembre avec la première signature du directeur de l'Institut national du cancer de Milan, Giovanni Apolone, nous apprend quelque chose d'absolument inattendu : en septembre 2019, 14% de l'échantillon de volontaires qui ont participé à une recherche sur le cancer du poumon avaient des anticorps contre le nouveau coronavirus. En d'autres termes, le SRAS-Cov-2 circulait en Italie bien avant février, et probablement depuis l'été 2019 (...) 
Ces données confirment les soupçons de circulation du virus en Italie bien avant le 20 février, probablement à partir de l'été 2019. «Déjà depuis novembre 2019, de nombreux médecins généralistes ont commencé à signaler l'apparition de symptômes respiratoires sévères chez les personnes âgées et fragiles. avec une bronchite bilatérale atypique, qui a été attribuée, en l'absence d'informations sur le nouveau virus, à des formes agressives de grippe saisonnière », rappelle l'étude. Eh bien, maintenant on peut le dire avec plus de certitude : ce n'était pas la grippe, mais les premiers signes de Covid, une nouvelle maladie que personne n'a remarquée jusqu'à l'alarme tardive lancée par la Chine fin décembre.
Extrait de : "Le coronavirus circulait en Italie depuis l'été 2019": les recherches de l'Institut des tumeurs de Milan, Corriere della Sera, 15 novembre 2020

Entre le 18 au 27 octobre 2019, la ville de Wuhan, épicentre de la pandémie mondiale de Covid-19, a organisé les Jeux mondiaux militaires d'été avec près de 140 délégations présentes. 
Des sportifs européens se demandent s'ils ont contracté le Covid-19 lors des Jeux militaires en octobre. L’armée suisse se veut rassurante (...)
Plusieurs athlètes français ont fait écho de maux similaires. Dans son édition du jour, «L’Equipe» a cité un entretien que la pentathlète Élodie Clouvel a accordé fin mars à la chaîne de TV locale «Loire 7»: «Avec Valentin (ndlr: Belaud, son compagnon lui aussi pentathlète), on a déjà eu le coronavirus. On était à Wuhan pour les Jeux mondiaux militaires et après, on est tous tombés malades. Valentin a loupé trois jours d'entraînement. Moi j'ai aussi eu des trucs que je n'avais pas eus avant. On ne s'est pas plus inquiété que ça parce qu'on n'en parlait pas encore
Extrait de : Des athlètes romands présents à Wuhan témoignent, 6 mai 2020, Le Matin

Remarque
Si cette nouvelle donnée italienne (présence du virus en été 2019) est confirmée on peut se poser au moins deux questions :
1) Cette occurrence est-elle la première en date (ou seulement la première connue) ? 
2) Si les épisodes épidémiques précédents sont passé inaperçus était-ce : A) en raison d'un virus moins létal (en ce cas le génome de Wuhan est une mutation plus sévère) ou B) simplement parce qu'on traitait les malades comme pour une grippe ou une pneumonie, avec des antibiotiques ? 
La seconde est plausible car l'AZM a démontré son efficacité sur la Covid-19 dans des études scientifiques et en prescriptions par des médecins généralistes (efficacité améliorée en association avec l'HCQ). Cela voudrait dire que si nous n'avions pas été dans une bouffée délirante et pris des mesures aberrantes (confinement aveugle, absence de soins avant hospitalisation), la Covid-19 serait passé inaperçue en 2020 comme en 2019 ! Les gens aurait été soigné normalement par leur médecins généralistes avec des antibiotiques et pour la plupart complètement guéris, la mortalité de la Covid en France (et dans le monde) aurait été divisée par cinq au minimum et ce serait glissé dans les statistiques d'une simple grippe. En témoigne les chiffres de l'Allemagne et de l'IHU de Marseille.  
 


La beauté (sous toute ses formes) est essentielle.
  

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