Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
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mardi 15 août 2017
Le Requiem de Mozart par Bartabas
Le Requiem de Mozart par Bartabas (France, 2017)
Rencontre entre la musique sacrée mozartienne, dirigée par Marc Minkowski, et l'art équestre chorégraphié par Bartabas. Un spectacle éblouissant, donné dans le Manège des rochers de Salzbourg, avec ses quatre-vingt-seize arcades creusées à même la montagne.
Le cadre éblouissant du Manège des rochers de Salzbourg et ses quatre-vingt-seize arcades, creusées à même la montagne, à la fin du XVIIe siècle, a de nouveau été le théâtre d'un ballet équestre grandiose, enregistré lors de la "Semaine Mozart" de Salzbourg, en janvier 2017. Après "Davide penitente", acclamé par le public en 2015, la baguette experte de Marc Minkowski s'est à nouveau alliée aux chorégraphies envoûtantes des chevaux de Bartabas. Les deux artistes se sont emparés cette fois d'un chef-d'œuvre mozartien : son "Requiem en "ré" mineur", considéré comme l'une de ses dernières œuvres. Les solistes, le chœur et l'orchestre, répartis dans les loges étagées, semblent chanter cette messe pour les chevaux, menés d'une main de maître par leurs cavaliers.
mardi 15 avril 2014
Bartabas pour son « Golgota »
MAJ de la page : Bartabas
Ça rime à quoi par Sophie Nauleau
Bartabas pour son « Golgota » 13.04.2014
avec : Bartabas, créateur et metteur en scène du Théâtre équestre
Depuis une dizaine d’années, Bartabas donne à voir des spectacles plus personnels et singuliers en marge de sa troupe Zingaro du Fort d’Aubervilliers. Ce sont des créations qui délaissent la piste ronde des chapiteaux pour investir la scène et le noir des théâtres.
Il y a eu Entr’aperçu au Théâtre du Châtelet, en 2004, qui jouait des ombres chinoises et de la poésie de Victor Segalen - qui donnait son titre au spectacle : Tant de choses entr’aperçues ne pourront jamais être vues...
Puis Le Centaure et l’animal, avec le danseur de butô Kô Murobushi et des extraits des Chants de Maldoror du comte de Lautréamont, choisis parmi les plus déroutants.
Et aujourd’hui Golgota, qui fait du flamenco une danse presqu’aussi silencieuse et risquée que l’art équestre.
Le parcours du « Cavalier Majuscule » suit une voie poétique de plus en plus osée. D’abord tout bêtement en voulant mettre de vrais chevaux sur la scène d’un théâtre en dur qui n’est pas prévue pour. Et puiser enfin à la poésie pour se mettre à nu dans des confrontations chaque fois plus inattendues.
Source : FC
TV Mont-Blanc
Ça rime à quoi par Sophie Nauleau
Bartabas pour son « Golgota » 13.04.2014
avec : Bartabas, créateur et metteur en scène du Théâtre équestre
Depuis une dizaine d’années, Bartabas donne à voir des spectacles plus personnels et singuliers en marge de sa troupe Zingaro du Fort d’Aubervilliers. Ce sont des créations qui délaissent la piste ronde des chapiteaux pour investir la scène et le noir des théâtres.
Il y a eu Entr’aperçu au Théâtre du Châtelet, en 2004, qui jouait des ombres chinoises et de la poésie de Victor Segalen - qui donnait son titre au spectacle : Tant de choses entr’aperçues ne pourront jamais être vues...
Puis Le Centaure et l’animal, avec le danseur de butô Kô Murobushi et des extraits des Chants de Maldoror du comte de Lautréamont, choisis parmi les plus déroutants.
Et aujourd’hui Golgota, qui fait du flamenco une danse presqu’aussi silencieuse et risquée que l’art équestre.
Le parcours du « Cavalier Majuscule » suit une voie poétique de plus en plus osée. D’abord tout bêtement en voulant mettre de vrais chevaux sur la scène d’un théâtre en dur qui n’est pas prévue pour. Et puiser enfin à la poésie pour se mettre à nu dans des confrontations chaque fois plus inattendues.
Source : FC
TV Mont-Blanc
mardi 23 juillet 2013
Bartabas
Bartabas, né Clément Marty le 2 juin 1957 à Boulogne-Billancourt, est un écuyer, pédagogue et metteur en scène français, fondateur du Théâtre équestre Zingaro et responsable de l'Académie du spectacle équestre de Versailles.
Source (et suite) du texte : wikipedia
Autre bio : Bartabas
Spectacles avec Zingaro :
Cabaret équestre 1984 / Opéra équestre, 1991 / Chimère, 1994 / Elipse, 1997 / Triptyk, 2000 / Loungta, 2003 / Battuta, 2006 / Darshan, 2010 / Calacas, 2011 / Golgotha, 2013
Autres créations : wikipedia
Films :
Mazepa, 1993 / Chamanes, 1996 / Entr'aperçu, 2004 / Lever de soleil, 2006 / Galop arrière, 2010 / Le Centaure et l'animal, 2010
Bibliographie :
- Manifeste pour la vie d'artiste, Éd. Autrement, 2012
- Habiter Zingaro : le fort d'Aubervilliers, avec Claire Conaco, Arles : Actes Sud, coll. L'impensé, 2010
- Les Chevaux de Sauvat, avec Jean-Louis Sauvat, Ed. Ouest-France, coll. Beaux livres, 2009.
En ligne :
Site officiel : Bartabas
Spectacle filmé (Arte) :
- Le Centaure et l'animal avec Ko Murobushi (2013)
- Calacas (2013)
Voir aussi la page : Squelettes sur la Plaine
Le Centaure et l'animal
Hors-Champs par Laure Adler (17 juillet 2013)
Galop arrière.
mardi 28 mai 2013
Squelettes sur la plaine
Celle de Plainpalais (Genève)
Du 29 mai au 7 juillet avec le dernier spectacle équestre de Zingaro : CALACAS
Ce qui m’intéresse, avec Calacas, c’est la danse macabre. Une danse de mort, c’est aussi une danse de vie. J’ai fait des recherches sur ce que représente le carnaval, aussi bien au Moyen Âge que dans différentes cultures. Assez vite et très naturellement, je me suis approché du Mexique parce que c’est là qu’on trouve l’imagerie la plus passionnante. Derrière cette imagerie, un peu classique et enfantine, avec ses représentations assez naïves et populaires de la mort, on découvre la trace de racines indiennes. Une culture enfouie : le Chamanisme, qui a été récupérée par le Mexique.
La représentation de la mort au Mexique est très joyeuse et dynamique. Mais il y a aussi un temps qui se regarde. Et la fuite en avant due au mouvement. Les musiciens sont tout le temps en déplacement pendant le spectacle. C’est la notion même du carnaval. Un déplacement perpétuel. Je l’ai transcrit en scénographie, en une piste suspendue entre ciel et terre, une piste en l’air, une en bas. Il y a plusieurs niveaux qui permettent toujours d’être en mouvement, différemment. Et puis, il y a évidemment le cheval vecteur de voyage qui permet de voyager même dans l’au-delà, comme dans beaucoup de traditions et notamment dans ces traditions chamaniques.
Comme à chaque fois avec Zingaro, le thème est un prétexte. C’est toujours la musique que je choisis en premier. La respiration d’un spectacle se fait naturellement, en fonction de ce qu’on a envie d’exprimer, et qui est souvent traduit par la musique. Chimère n’était pas un spectacle sur l’Inde, et là ce n’est pas un spectacle sur le Mexique. On s’appuie sur une tradition musicale et sur une représentation pour traiter de thèmes plus personnels et notamment des thèmes qui sont récurrents à Zingaro. Je le sens sur ce spectacle : cela ressemble à des danses, des danses macabres, leur évolution est très lente. On s’installe. Il y a ce côté répétitif qui m’intéresse. L’œil, le spectateur digère un certain aspect de l’image. Il va en regarder un autre. J’installe tout, comme un carnaval, et après, je laisse le spectateur voyager dans l’image. C’est une des caractéristiques de Calacas…
La présence du cheval ressort d’autant plus que l’être humain est désincarné; c’est un squelette. Il y a une certaine tension due à la proximité du cheval et de ce que génère l’animalité du cheval. Dans le Centaure, c’est le contraire. Je parvenais par un travail de respiration à mettre le cheval dans un état de calme, de décomposition du mouvement, d’énergie à partir du vide.
Dans Calacas, le cheval, à l’inverse, doit être utilisé pour son énergie vitale puisque l’être humain n’a plus que la structure. Celui qui a l’énergie vitale dans Calacas, c’est le cheval, pas l’homme
Source : Bartabas (dossier de presse PDF)
Site internet : Bartabas
Page sur le blog : Bartabas
Du 29 mai au 7 juillet avec le dernier spectacle équestre de Zingaro : CALACAS
Ce qui m’intéresse, avec Calacas, c’est la danse macabre. Une danse de mort, c’est aussi une danse de vie. J’ai fait des recherches sur ce que représente le carnaval, aussi bien au Moyen Âge que dans différentes cultures. Assez vite et très naturellement, je me suis approché du Mexique parce que c’est là qu’on trouve l’imagerie la plus passionnante. Derrière cette imagerie, un peu classique et enfantine, avec ses représentations assez naïves et populaires de la mort, on découvre la trace de racines indiennes. Une culture enfouie : le Chamanisme, qui a été récupérée par le Mexique.
La représentation de la mort au Mexique est très joyeuse et dynamique. Mais il y a aussi un temps qui se regarde. Et la fuite en avant due au mouvement. Les musiciens sont tout le temps en déplacement pendant le spectacle. C’est la notion même du carnaval. Un déplacement perpétuel. Je l’ai transcrit en scénographie, en une piste suspendue entre ciel et terre, une piste en l’air, une en bas. Il y a plusieurs niveaux qui permettent toujours d’être en mouvement, différemment. Et puis, il y a évidemment le cheval vecteur de voyage qui permet de voyager même dans l’au-delà, comme dans beaucoup de traditions et notamment dans ces traditions chamaniques.
Comme à chaque fois avec Zingaro, le thème est un prétexte. C’est toujours la musique que je choisis en premier. La respiration d’un spectacle se fait naturellement, en fonction de ce qu’on a envie d’exprimer, et qui est souvent traduit par la musique. Chimère n’était pas un spectacle sur l’Inde, et là ce n’est pas un spectacle sur le Mexique. On s’appuie sur une tradition musicale et sur une représentation pour traiter de thèmes plus personnels et notamment des thèmes qui sont récurrents à Zingaro. Je le sens sur ce spectacle : cela ressemble à des danses, des danses macabres, leur évolution est très lente. On s’installe. Il y a ce côté répétitif qui m’intéresse. L’œil, le spectateur digère un certain aspect de l’image. Il va en regarder un autre. J’installe tout, comme un carnaval, et après, je laisse le spectateur voyager dans l’image. C’est une des caractéristiques de Calacas…
La présence du cheval ressort d’autant plus que l’être humain est désincarné; c’est un squelette. Il y a une certaine tension due à la proximité du cheval et de ce que génère l’animalité du cheval. Dans le Centaure, c’est le contraire. Je parvenais par un travail de respiration à mettre le cheval dans un état de calme, de décomposition du mouvement, d’énergie à partir du vide.
Dans Calacas, le cheval, à l’inverse, doit être utilisé pour son énergie vitale puisque l’être humain n’a plus que la structure. Celui qui a l’énergie vitale dans Calacas, c’est le cheval, pas l’homme
Source : Bartabas (dossier de presse PDF)
Site internet : Bartabas
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