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mardi 2 juin 2020

Covid-19. Quelles auraient été les « meilleures pratiques » ?



Leçon de guitare sommaire (2015)



Boby Lapointe, Leçon de guitare sommaire (1963)

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Après les Leçon de Guitare Sommaire de Boby Lapointe, nous avons pu suivre les conseils de Neil Ferguson (alors directeur de l'Imperial College de Londres et membre du SAGE).
1) Sa Prédiction Epidémique Sommaire (PES) sur le Covid-19 :
- 2 millions de morts aux Etats-Unis, 500 000 en Angleterre, autant en France, 70 000 en Suède, ...
Cette dernière PES fait suite à une longue liste (sur la fièvre aphteuse, vache folle, grippe aviaire, Ebola, Zika, Sras, H1N1) avec un point commun pour chaque prédiction : son caractère hautement alarmiste et fantaisiste.
2) Son Plan Epidémique Sommaire (pour déjouer sa PES) :
- Confinement strict et surveillé pour toute la population pendant 18 mois, temps alors supposé pour la mise en place d'un vaccin (pour rappel la Fondation Gates finance généreusement l’Impérial Collège, avec 79 millions de dollars en 2020).

Les modélisations numériques ont provoqué la panique
On le répétera jusqu’à ce que tout le monde ait avalé la pilule : si la crise de la Covid-19 a touché de plein fouet et bloqué comme jamais notre monde occidental, si elle est devenue mondiale, c’est que, mal préparés, nos gouvernements et médias ont été pris de panique en voyant les modélisations numériques prévisionnelles de leurs conseillers, dont la grande majorité sont des polytechniciens dépourvus de connaissances en sciences humaines et de sagesse pratique. Au point d’être eux-mêmes terrorisés par les chiffres, les courbes, les graphiques fabriqués par leurs ordinateurs.
Extrait de : Modélisations vs comparatisme, 27 mai 2020, Phusis
Lire aussi : « Bilan du Covid-19 : Aurions-nous succombé à la panique ? » interroge le Pr. Toussaint, 1 juin 2020, Covidinfos / Un rapport officiel allemand dénonce la pandémie COVID-19 comme « une fausse alerte mondiale ». 29 mai 2020, Mondialisation / Rapport (en allemand)


Confinement 2020

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Dr. Gérard Delépine, chirurgien, cancérologue, sur le rôle néfaste du confinement (Libre entretien, 16 mai 2020)
Lire aussi : Covid-19 : comment ils ont gonflé les chiffres pour mieux terroriser les peuples par Nicole Delépine, 23 mai 2020, Riposte laic

Selon Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique, le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19.
Extrait de : Norvège : “le confinement n’était pas nécessaire contre le coronavirus”. 29 mai 2020, Strategika /

« En médecine : le confinement n’existe pas. Il n’existe pas en infectiologie, en épidémiologie ou en santé publique. Il est d’ailleurs inédit dans l’histoire de la médecine et de l’humanité ! Il est donc nécessaire de revenir à la raison et de pratiquer la médecine du 21ème siècle.[…] »
Extrait de : « Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle » selon une étude qui souligne la responsabilité de l’OMS, 1 juin 2020, Covidinfos
Lire aussi : Grand Confinement : Histoire d’une hallucination collective ?, 3 juin 2020, UP magazine

Cette affaire du coronavirus a mis les nerfs et les cerveaux à rude épreuve, et a priori ce n'est pas fini. Si la tentation est là de revenir à la normale, il ne faudrait pas qu'on oublie de tirer les conséquences du désastre sanitaire, bientôt économique et social, dans ce pays. En attendant, voici un focus sur quelques points-clés de cette gestion de crise, qui permettent de comprendre pourquoi depuis le début de cette crise, la France est le 5e pays le plus mortifère au monde en termes de décès attribués au coronavirus.
Source (et suite) du texte : Coronavirus - Coronagate : Quelques scandales de la gestion de crise à suivre de près, 1 juin 2020, Donde Vamos
Lire aussi : « Laissons les médecins prescrire » : la résistance des médecins libéraux s’organise, 2 juin 2020, France Soir / Les Contes de Ségur, revus et corrigés par O. Véran. Communication ou véritable réforme ? 31 mai 2020, France Soir




Boby Lapointe, Il a du bobo Léon (1961)

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Daniel Koch, directeur de l'OFSP (Office Fédéral de la Santé Publique) pour les maladies infectieuses (RTS, ) - vers 2'00
Journaliste : Une des décisions polémiques était la fermeture des écoles, vous avez résistez pendant longtemps, s'il n'avait tenu qu'à vous les auriez-vous jamais fermés ? 
Daniel Koch : C'est difficile à dire rétrospectivement mais la fermeture n'était pas une erreur cela a fait la différence pour que toute la population comprenne la situation. Même si les enfants ne sont pas  le moteur de l'épidémie, dans ce sens c'était important. 
Journaliste : Oui dans ce sens là, pour l'opinion publique. Il y avait les pressions politiques, les autres pays fermaient leurs écoles mais s'il avait tenu qu'à vous, vous ne les auriez pas fermés. 
Daniel Koch : Sur le point épidémiologique ce n'était pas une nécessité mais sur le point de faire comprendre la situation c'était bien qu'on l'ait fait. 

Autrement dit le Conseil Fédéral a pris la décision de fermer les écoles non parce que cela était nécessaire pour protéger les enfants ou pour limiter la propagation du virus mais pour faire peur aux suisses afin qu'ils acceptent les futurs mesures (et notamment le confinement des biens-portants). Rien de démocratique là-dedans (la démocratie présuppose une information juste) mais de la manipulation d'opinions.

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Pour une nouvelle politique de santé
Par Michel Herren, 30 mai 2020 - Phusis

Covid-19 | A quelques rares exceptions près, la pandémie de Covid n’a tué que des gens dont la santé était fragilisée par le grand-âge ou l’exposition massive aux facteurs de risques que sont : la malnutrition, la pollution, le stress et la sédentarité. L’heure est venue d’en prendre conscience et d’opérer les changements nécessaires.

La crise sanitaire que nous vivons est systémique : elle provient de nos structures de pensée binaires, idéalistes, subjectivistes et progressistes. Confrontés à la possibilité d’une réelle catastrophe, la grande majorité des spécialistes, dirigeants et médias occidentaux se sont, il y a bientôt trois mois, mis à paniquer. « Nous ne sommes pas prêts. La vague de malades va engorger les hôpitaux. Les gens mourront dans la rue. Ce sera horrible. » La technoscience, à laquelle on a tant cru, s’est avérée inapte en matière de prévision – et d’adaptation. Au point de faire prendre des mesures volontiers taxées de médiévales.

Bonne nouvelle : contrairement aux craintes, la Covid n’a, à quelques exceptions près, tué que des personnes très âgées et en très mauvaise santé, principalement en raison des quatre facteurs suivants, responsables de 80% de nos maladies (comme le relève très bien Jean-Dominique Michel dans son article du 18 mars) :
-  la malnutrition
-  la pollution
-  le stress
-  la sédentarité

Notre politique de santé doit devenir préventive
Autant d’atteintes bien connues, dont les Etats et systèmes de santé ne se sont pas assez souciés. Pour protéger la santé de la population, l’heure est venue de changer la donne. De réparatrice des dégâts qu’elle était jusqu’ici, notre politique de santé doit devenir préventive. A titre individuel, chacun peut s’engager à cultiver en lui et hors de lui la santé. A titre collectif, l’Etat doit s’engager à faire reculer les facteurs à risque partout où c’est possible.

C’est bête à dire, mais une bonne santé est la meilleure assurance contre toute forme de maladie ; et même contre la mort.


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Jean-Dominique Michel, Regard critique sur la crise du Covid-19 (26 mai 2020)
Lire aussi : Nouveaux médias et vraies questions par Jean-Dominique Michel, 2 juin 2020, Anthropo-logique


Quelles auraient été les « meilleures pratiques » à adopter ?
Par Jean-Dominique Michel, extrait du livre : Covid-19 : anatomie d'une crise sanitaire, éd. Humensis, 2020
Source : Anthropo-logique, 2 mai 2020

La réponse à cette question est simple, et c’est peut-être ce qui l’a rendue inatteignable. Je m’explique : un des nombreux adages qui m’ont aidé dans mon métier d’anthropologue comme dans la vie est : « Si c’était compliqué, tout le monde y arriverait. » Au lieu d’appliquer (comme les Allemands) les bonnes pratiques connues de tous, sans trop nous poser de questions, nous nous sommes enferrés dans des logiques de guerre civile intellectuelle et de complications ad nauseam. Occupation (sans doute) délicieuse pour tromper l’ennui dans un salon en ville, mais fatale quand il s’agit d’agir vite et bien pour sauver sa peau et celle des autres.

Une séquence simple, logique et salvatrice aurait pu ressembler à cela face à une pandémie virale de cet ordre de gravité :

- Recommandations de prévention et de soutien du système immunitaire. Spécialement ici, compléments alimentaires de zinc[3], magnésium[4], vitamines C[5] et D3[6], qui sont en carence chronique à large échelle dans la population et dont la mise à niveau semble avoir un possible impact protecteur contre l’infection au Sars-CoV-2[7]. Le mutisme complet sur les actions possibles pour retenir ou soutenir son immunité a été aussi assourdissant que les polémiques, elles parfaitement stériles. Rappelons au passage que l’exercice physique, une alimentation de qualité ou même certaines pratiques de respiration[8] ont montré une action favorable sur le système immunitaire.

- Production et utilisation massive de tests de dépistage, comme les exemples allemand et coréen (à l’échelle d’un pays) et marseillais (à l’échelle d’une ville) ont montré qu’elle était possible. En France, les autorités ont même empêché la mise sur le marché de tests prêts et efficaces pour des raisons administratives[9]!

- Traçage sans contrainte (impérativement !) des contacts établis par les personnes infectées avec d’autres, les jours précédant le développement des symptômes et signalement adressé à ceux-ci.

- Mise en quarantaine stricte des personnes infectées avec suivi médical à distance par le médecin traitant, en lien avec les structures hospitalières locales.

- Prescription d’ azithromycine (combinée ou non à de l’hydroxychloroquine) dans les situations à risque, ou se détériorant, ou encore nécessitant une réduction impérative de la durée de contagiosité, des critères concernant probablement 20 à 30 % des cas[10].

- Liberté de prescrire pour tous les médecins installés en pratique privée et garantie par l’État de la disponibilité des médicaments de base, en réquisitionnant au besoin les capacités de production de l’industrie pharmaceutique.

- Confinement ciblé des personnes à risque. Sachant notamment que l’âge seul n’est pas un facteur de risque*! Le seuil effectif à partir duquel le risque augmente se situe aux alentours de 80 ans… Avec une vérification systématique pour tous les confinés de la balance coûts/bénéfices pour eux et leur entourage, tenant compte de leurs préférences, de l’impact sur leur qualité de vie et leur santé affective relationnelle et psychique. Enfin, prescription pour les personnes à risque, pour qui cela peut se révéler indiqué, d’hydroxychloroquine et de zinc, éventuellement complété d’azithromycine en cas de symptôme infectieux.

- Port obligatoire du masque et des gants pour le personnel soignant ainsi que les personnes exposées du fait de leur profession. Encore fallait-il en avoir -et le débat n’est pas clos quant à l’utilité réelle des masques face au coronavirus, contestée par nombre de virologues.

- Mesures de protection (lavage de mains) et de distanciation sociale pendant tout le temps, bref, du pic épidémique.

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