dimanche 20 mai 2012

René Magritte


René Magritte naît à Lessines, dans le Hainaut, le 21 novembre 1898. Aîné de trois enfants, sa jeunesse est marquée par de multiples déménagements, l'instabilité financière due aux mauvaises affaires de son père et la mort dramatique de sa mère en 1912 qui se suicide par noyade dans la Sambre. Dès l'âge de 12 ans, Magritte suit des cours de peinture chez un maître d'école et se passionne pour les films de Fantômas tout en lisant Edgar Allan Poe et Maurice Leblanc. Avant de s'installer en 1914 à Bruxelles pour suivre les cours de l'Académie des Beaux-Arts, il rencontre déjà, à la foire de Charleroi, celle qu'il recroisera quelques années plus tard dans la capitale et qui deviendra sa muse et son épouse : Georgette Berger, devenue Georgette Magritte en 1922.
Source (et suite) du texte : Musée Magritte
Autre biographie : wikipedia


Liste des oeuvres : wikipedia
Bibliographie :
- Manifestes et autres écrits, Les Lèvres Nues, Bruxelles, 1972.
- Quatre-Vingt-Deux Lettres de René Magritte à Mirabelle Dors et Maurice Rapin, avec des lettres de Noël Arnaud et Georgette Magritte, Paris, 1976.
- Écrits complets, Ed. Flammarion, Paris, 1979.
- Les Mots et les images, choix d’écrits, Ed. Labor, 2000.
Filmographie :
- La Fidélité des images, avec Georgette Magritte, Marcel Lecomte, Louis Scutenaire, Irène Hamoir, 1946 (27 minutes)
En ligne :
Musée Magritte
Wikipainting / artattler




La trahison des images (1929)

La trahison des images (1962)

La fameuse pipe, me l’a-t-on assez reprochée ! Et pourtant, pouvez-vous la bourrer ma pipe ? Non, n’est-ce pas, elle n’est qu’une représentation. Donc si j’avais écrit sous mon tableau « ceci est une pipe », j’aurais menti ! (René Magritte). 

Le miroir vivant (1929)

La condition humaine (1933)

Le principe de plaisir (1937)

Le Domaine d'Arnheim (1938)

Le jardin était taillé comme une belle dame, 
Etendue et sommeillant voluptueusement, 
Et fermant ses paupières aux cieux ouverts. 
Les champs d'azur du ciel étaient rassemblés correctement 
Dans un vaste cercle orné des fleurs de la lumière. 
Les iris et les rondes étincelles de rosée, 
Qui pendaient à leurs feuilles azurées, apparaissaient 
Comme des étoiles clignotantes qui pétillent dans le bleu du soir.
Extrait de : Edgar Allan Poe, Le Domaine Arnheim


La magie noire (1945)

C'est un acte de magie noire de transformer la chair de la femme en ciel. (René Magritte)

Le Galet (1948)

Golconde (1953)

Maisons alignées.
Appliqués à la façade, debout, dos à la pierre, à une certaine hauteur, en suspension sans appui, immobiles, des hommes en rang, corrects, habillés pour sortir, en pardessus et le chapeau sur la tête, tous strictement semblables, sauf pour la taille (il y en a trois).
Façades de maison, façades d'hommes.
Aucun n'entre, ni ne sort. Pas en situation pour entrer. Comme plaqués dessus, ils demeurent en surface. A part, les hommes! Pas d'accueil dans la maison inhumaine, mais qui affiche "hommes".
Anonymes, gardant la distance, figés, chacun en son étroit espace régulier, qui ne doit pas être réduit.
Maintien à maintenir.
Henri Michaux, extrait de "En rêvant à partir de peintures énigmatiques".

Le maître d'école (1954)

L'empire des lumières (1954)

L'empire des lumières (1961)

Cette évocation de la nuit et du jour me semble douée du pouvoir de nous surprendre et de nous enchanter. J'appelle ce pouvoir la poésie. Si je crois que cette évocation a un tel pouvoir poétique, c'est entre autres raisons, parce que j'ai toujours éprouvé le plus grand intérêt pour la nuit et pour le jour, sans jamais ressentir, cependant de préférence pour l'un ou l'autre. (René Magritte)


La signature en blanc (1965)

La grande famille (1965)

Page blanche (1967)

Moi aussi, j'aime voir des feuilles qui cachent la lune, mais si on en voyait derrière la lune, ce serait inoui, la vie aurait enfin un sens. (René Magritte)










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