mercredi 12 février 2014

J'irai dormir chez l'homme qui brûle

MAJ de la page : Burning Man



Antoine de Maximy, J'irai dormir chez l'homme qui brûle (France, 2013)
Pour une fois, Antoine de Maximy ne part pas sur les routes du monde dormir chez l'habitant mais réalise un incroyable voyage au «Burning Man», un gigantesque rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui se déroule aux Etats-Unis, à Black Rock City, une ville éphémère en plein coeur du désert du Nevada. Burning Man est indéfinissable : une concentration d'artistes mâtinée de rave-party, avec un soupçon de camp naturiste. Durant une semaine de folie, l'argent disparaît, les conventions sociales sont abolies et toutes les barrières tombent. Antoine de Maximy plante sa tente, ou plutôt son mobil-home pour vivre une expérience bien différente de celles connues jusqu'alors à travers une quarantaine de pays.
Source : France 5

Comme dans un carnaval surréaliste, on y danse, on y fait la fête, mais pas seulement : Burning Man est surtout un état d’esprit, un trip. Visite guidée avec une “burner” enthousiaste.
En 2012, Burning Man a compté 60 000 habitants, des burners (les habitués) et des virgins (les néophytes, sacrés au cours d’un rituel). C’est le festival d’un nouveau mode de relations, la version XXIe siècle de Woodstock. Premier étonnement : il n’y a pas d’échanges commerciaux, rien n’est acheté, tout est gratuit (sauf les glaçons). Il n’y a pas de troc, que des dons. On donne tout : des colliers et de la musique, des initiations au yoga ou au cunnilingus. On partage des kifs qui n’ont pas leur place dans notre société parce qu’ils n’ont pas d’utilité directe. En fait, on partage le rêve, on vient s’offrir un shoot de créativité, d’imagination. Ce n’est pas un hasard si toute la Silicon Valley s’y rend ! Trois semaines plus tôt, des bénévoles viennent construire la ville organisée en forme d’horloge. On habite à “16 h 30, rangée A”. Et ils préparent un programme, qui finalement ne sert à rien : Burning Man, c’est comme Internet, on se promène, on ne sait pas sur quoi on va tomber, on zappe d’un site à l’autre. Comme sur Internet, tout naît de la libre initiative. On s’entraide pour le plaisir, pour faire kiffer l’autre.
Source (et suite) du texte : Clés (Inès Weber, Burning Man - Les allumés du désert)

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