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jeudi 8 janvier 2015
Drogues et création - une histoire des paradis artificiels
DROGUES ET CRÉATION - UNE HISTOIRE DES PARADIS ARTIFICIELS (1/2)
La quête d'un autre monde (France, 2014)
L'influence des drogues sur la création artistique, du début du XIXe siècle à aujourd'hui. Un passionnant documentaire en deux parties porté par une mise en forme inspirée. De Thomas de Quincey à la naissance du surréalisme, cette première partie évoque le goût des romantiques français pour les paradis artificiels.
La quête d'un autre monde
Des Confessions d'un mangeur d'opium anglais, de Thomas de Quincey (1822) à la naissance du surréalisme, cette première partie évoque le goût des romantiques français pour les paradis artificiels (avec le club des Haschischins, créé par Moreau de Tours) et voit apparaître l'héroïne, puis la cocaïne. Littérature, peinture et bientôt, cinéma : après la fin de la Première Guerre mondiale, une frénésie d'oubli provoque un fort engouement pour les drogues.
Immersion
Dans cette histoire revisitée des paradis artificiels, on (re)découvre avec délectation des poèmes, tableaux, chansons, concerts des plus grands artistes des XIXe et XXe siècles. Mais le documentaire de Jérôme de Missolz est plus qu'une mine d'or sur l'influence des drogues dans l'art depuis deux siècles. En entrecoupant son propos d'expériences visuelles et sonores, il nous immerge dans un univers psychédélique à la dimension poétique envoûtante.
Source : Arte
DROGUES ET CRÉATION - UNE HISTOIRE DES PARADIS ARTIFICIELS (2/2)
Ce second volet évoque les jazzmen de génie tels que Monk et Davis, accros au haschich et à l'héroïne, la contre-culture et les drogues hallucinogènes dans les années 1960, puis les drogues de synthèse qui n'influencent (presque) plus la création des années 1990.
La grande danse sauvage
À partir du milieu du XXe siècle, la drogue gagne le monde musical. Accros au haschich et à l’héroïne, des jazzmen de génie tels que Monk et Davis propulsent leur art dans la modernité avec leurs impros révolutionnaires. Au début des années 1960, les hallucinogènes (LSD, amphétamines, champignons...) se démocratisent avec la contre-culture et le psychédélisme. Mais cet usage recule en même temps que les utopies hippies. à partir des années 1990, les drogues de synthèse, qui se multiplient, n’influencent (presque) plus la création.
Immersion
Dans cette histoire revisitée des paradis artificiels, on (re)découvre avec délectation des poèmes, tableaux, chansons, concerts des plus grands artistes des XIXe et XXe siècles. Mais le documentaire de Jérôme de Missolz est plus qu'une mine d'or sur l'influence des drogues dans l'art depuis deux siècles. En entrecoupant son propos d'expériences visuelles et sonores, il nous immerge dans un univers psychédélique à la dimension poétique envoûtante.
Source : Arte
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