mercredi 10 juin 2015

Une bombe à neutrons larguée au Yémen ?





Une bombe à neutrons larguée au Yémen ? (20 mai 2015)
"L’Arabie Saoudite ne possède pas de F-16. L’avion censé avoir servi à larguer la bombe au Yémen était un F-16. Les photos et la signature acoustique confirment que le bruit des moteurs provient d’un seul chasseur à réaction de type F-16".


Une bombe à neutron larguée au Yémen par un avion israélien aux couleurs saoudiennes …
Par Gordon Duff et Jeff Smith, le 21 mai 2015 - Veterans Today

Une vidéo reçue en provenance du Yémen, dont on pense qu’elle a été prise le 20 mai 2015, et montre une explosion qui, après analyse par des experts en armes nucléaires, est, avec une très forte probabilité, une bombe à neutrons qui ne pouvait être qu’une attaque israélienne.

Analyse :
A Ce n’est pas une bombe conventionnelle de 2000 livres. Elle est beaucoup plus grosse.
B C’est soit une très grosse MOAB (Massive Ordnance Air Blast Bomb: bombe de destruction massive par souffle) supérieure à 4 000 lb ou??? Le poids maximum pour un F-15 / 16 est d’environ 2 000 lb par support de lancement de bombe, ce qui rend le déploiement d’un MOAB impossible.
C Il apparait qu’il s’agit d’une petite bombe à neutrons. La taille, la couleur, les effets lumineux, la durée de la boule de feu suspendue dans les airs et le très grand champignon atomique, sont les principaux signes qui peuvent nous y faire penser. L’appareil CCD qui a filmé les images s’est mis à « scintiller » (détection des Neutrons) avec des flashs de pixels blancs dans la vidéo. Quand une photo contient des flashs de pixels blancs, c’est parce qu’elle est frappée par des neutrons de l’explosion de la boule de feu nucléaire. Ils surchargent le circuit électronique de la CCD, produisant des éclairs blancs. Si les radiations sont trop élevées, elles brûlent la puce. Il y a eu de gros problèmes avec cela au Japon avec les caméras des robots de Fukushima à cause du niveau très élevé de radiations.
D Le transport de la bombe a très probablement été effectué par un F-16 de l’armée israélienne repeint en avion saoudien. Ils ne cachent même plus l’utilisation du nucléaire, ils refusent juste de l’admettre publiquement. Et l’AIEA ne fait rien ou ne dit rien. C’est le crime de guerre par excellence. L’ONU se contente de l’ignorer à moins que les États-Unis, la France ou la GB se plaigne… La Russie et la Chine ne disent rien.
E C’est maintenant la deuxième utilisation connue d’armes nucléaires au Yémen par l’Arabie Saoudite…

Post-scriptum :
A Le champ de la caméra est évalué à environ 6 à 8 km du point d’impact, si l’on se réfère sur le timing de l’onde de choc.
B L’Arabie Saoudite ne possède pas de F-16. L’avion censé avoir servi à larguer la bombe au Yémen était un F-16. Les photos et la signature acoustique confirment que le bruit des moteurs provient d’un seul chasseur à réaction de type F-16.

Jeff Smith est un physicien nucléaire et ancien inspecteur de l’AIEA (Agence International de l'Energie Atomique)

Source : Veterans Today / Agoravox (trad.) / SputnikNews

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La survie des Yéménites sous les bombes
Par Simon Petite, le 3 juin 2015 - Le Temps

Une humanitaire témoigne de la «désagrégation» des conditions de vie après deux mois de bombardements saoudiens sur le Yémen

Le Yémen est au bord de la rupture. Les bombardements de la coalition menée par l’Arabie saoudite pour faire reculer les rebelles houthistes, soutenus par l’Iran, provoquent une «désagrégation de la vie quotidienne des habitants», dénonce Marie-Elisabeth Ingres, cheffe de la mission de Médecins sans frontières sur place (MSF), l’un des rares témoins de ce conflit oublié.

Ces neuf derniers mois, la Française a vécu la descente aux enfers du Yémen, le pays le plus pauvre de la péninsule Arabique et pris dans la guerre d’influence que se livrent Riyad et Téhéran: la capture de la capitale, Sanaa, en décembre dernier par les rebelles chiites, la mise sous résidence surveillée du président élu Abd Rabo Mansour Ali, sa fuite vers le port d’Aden (sud) puis son exil en Arabie saoudite et le début des bombardements contre le Yémen le 26 mars.

Depuis, les frappes n’ont pratiquement pas cessé. «Il y a eu une interruption de quelques jours à la mi-mai mais ce n’était pas suffisant pour venir en aide à la population», témoigne Marie-Elisabeth Ingres. MSF et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sont les organisations humanitaires les plus présentes sur place. «Il faut sans cesse négocier l’accès avec les différents belligérants. Mais il n’est pas question d’envoyer des équipes dans des zones soumises à des bombardements», explique-t-elle.

L’ONU a retiré la plupart de son personnel international. Les distributions, notamment de nourriture, sont assurées par des employés yéménites. Mardi, le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a annoncé qu’il allait intensifier ses activités pour fournir une aide alimentaire à 12 millions de Yéménites d’ici à la fin de l’année, soit presque la moitié de la population.

Selon le PAM, le Yémen dépend pour son approvisionnement à 90% des importations. Or, le pays est soumis à un blocus de la part des pays du Golfe. «Officiellement, c’est un embargo sur les armes, mais toutes les cargaisons sont considérées comme suspectes», analyse Marie-Elisabeth Ingres. La coalition contrôle les airs et rares sont les avions à pouvoir se poser à Sanaa. L’aéroport de la capitale a été bombardé au début du mois de mai. La piste a pu être réparée. Le meilleur moyen d’acheminer de l’aide, en particulier vers Aden, en proie à des combats de rue, est la voie maritime depuis Djibouti. Le prix de la farine a augmenté de 43% depuis le début des frappes, selon le PAM.

Les frappes de la coalition visent surtout les villes, par exemple des dépôts de munitions ou des résidences appartenant à l’ancien président Ali Abdallah Saleh, allié des houthistes. «Il y a de plus en plus de dégâts collatéraux et la grande majorité des victimes sont des civils. A Sanaa, les bombardements avaient d’abord lieu la nuit. Ils se déroulent désormais aussi la journée», relate Marie-Elisabeth Ingres.

L’humanitaire a pu aussi constater de ses propres yeux les dégâts à Sadaa, bastion des rebelles, non loin de la frontière saoudienne. Au début du mois de mai, après une attaque des rebelles contre son territoire, l’Arabie saoudite avait donné une journée aux habitants pour quitter la ville. «Des tronçons de route avec les habitations alentour étaient complètement détruits, de même que les stations-service, qui sont systématiquement visées par l’aviation de la coalition», raconte Marie-Elisabeth Ingres. Toujours selon le PAM, le prix du fuel a été multiplié par cinq. «Il y a des kilomètres d’attente pour faire le plein et les générateurs, qui fournissent de l’électricité aux hôpitaux et font tourner les pompes à eau, ne fonctionnent qu’une ou deux heures par jour.» L’humanitaire s’interroge: «Pour l’instant, il y a une incroyable solidarité. Par exemple, des hommes d’affaires yéménites achètent à leurs frais de la farine pour que les boulangeries restent ouvertes. Mais combien de temps cela peut-il durer?»
Source : Le Temps

4 commentaires:

  1. Hoax ?
    * Le site "Veteran's Today" Un site complotiste de A jusqu'à Z.
    *Jeff Smith est un physicien nucléaire et ancien inspecteur de l’AIEA.
    Inconnu au bataillon,

    http://www.debunkersdehoax.org/au-yemen-la-troisieme-guerre-mondiale-atomique-a-commence-et-personne-ne-nous-avait-prevenu

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  2. Autant pour moi il semble en effet que cette bombe du 20 mai soit celle du 11 mai.
    Merci pour l'info et le lien.
    Un bémol cependant. Veteran's day est sans doute anti-israelien, est-il pour autant un site complotiste ?
    L'auteur de l'article de Debunker qui l'affirme est lui clairement pro-israelien :
    "Sauf qu'il est communément admis que les USA et la France, l'URSS et la Chine possèdent la technologie d'un tel engin, mais pas Israël..."
    Ce n'est pas sérieux tout le monde sait qu'Israël possède l'arme nucléaire.
    Voir le reportage de Arte ("Israël et le tabou de la bombe atomique") :
    http://consciencesansobjet.blogspot.ch/2014/07/israel-et-le-tabou-de-la-bombe.html

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  3. Cette bombe n'est clairement pas conventionnelle, et en aucun cas ne peut venir de l'Arabie Saoudite. Et, comme d'habitude, il est interdit de critiquer Israël, car... car quoi, en fait ? L'horreur de la Shoah donnerait donc un laisser passer à Israël pour commettre, elle aussi, les pires atrocités ?

    J'espère qu'un jour le monde sera libéré de ces guerres totalement puériles, mais qui génèrent une souffrance incommensurable.

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  4. Les images sont impressionnantes mais c'est peut-être une bombe conventionnelle explosant sur un dépôt de munition et de carburant (cf. le lien donné dans le premier commentaire. N'étant pas expert les contre-arguments me semblent assez convaincants).

    Comme tout autre état la politique israélienne ne devrait être l'objet ni de critiques systématiques, pour la seule raison que c'est Israël, ni d'absence de critiques, pour la même raison (l'instrumentalisation de la shoah, le cas échéant, est non seulement illégitime mais abject - cf. les interventions de Norman Finkenlstein).
    http://consciencesansobjet.blogspot.ch/2014/08/palestine-histoire-dune-terre-1880-1950.html

    Il faut essayer de s'en tenir aux faits s'en préjuger d'une innocence ou d'une culpabilité (en raison du passé).

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