Les Nouveaux chemins de la connaissance par Adèle Van Reeth
Philosophie de l’effort (le 25 novembre 2016)
avec Isabelle Queval, maîtresse de conférences en Sciences de l’éducation à l’université de Paris Descartes et chercheure au CERLIS (Centre de recherche sur les liens sociaux)
A propos de son dernier livre, Philosophie de l'effort, Ed. Cécile Defaut, 2016
Comment penser l'effort aujourd'hui ? Le thème peut sembler à la fois banal et faussement suranné. Banal, d'une part, parce que l'effort est, pour paraphraser Descartes, "la chose du monde la mieux partagée". Depuis toujours, nous sommes enjoints à "faire des efforts", dans des domaines très variés de l'existence, pour apprendre à marcher ou faire du vélo, à l'école, dans nos relations avec autrui puis, plus tard, pour mener à bien des études et une vie professionnelle, trouver le bonheur dans notre vie privée et surmonter les "coups durs" qui sont le lot de chacun. Banal aussi, parce que, tel un marronnier des propos de comptoir, le thème est dans l'actualité, lorsqu'il s'agit de déplorer le "manque d'efforts" des "jeunes générations" ou la perte du "goût de l'effort", à l'école notamment. Ainsi, l'effort serait requis partout, et pourtant perdu, omniprésent dans les discours et si difficile à définir, si difficile à saisir aussi dans les actes. De quoi parle-t-on, de l'effort physique, démonstratif, ou de l'effort intellectuel, intériorisé, impalpable, mais dont les neurosciences visent à montrer la teneur somatique ?
Quatrième de couverture
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Source : FC
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