vendredi 10 février 2017

Le Monde devient un problème pour la Démocratie

MAJ de la page : Décodex et propagande



Fact-or-fiction (RT international, 9 février 2017)
Source : Les Crises


La fin de son blog, «l'opération de calomnie» du Monde, fake news : Olivier Berruyer se confie
Le 9 février 2017 - RT

Indigné et inquiet de l'évolution de la liberté d'expression en France, Olivier Berruyer revient pour RT sur l'outil de classement (ou «de censure») du Monde, Décodex, et sur la chasse aux «fake news» qui laisse Google choisir le vrai du faux.

Olivier Berruyer est un économiste français. Il intervient régulièrement sur BFM Business, a participé à plusieurs reprises à de nombreuses émissions sur des radios et chaînes télévisées françaises, telles que France 24 ou La Chaîne info. Il est également le fondateur du blog Les-Crises.fr.

RT : Le Monde a déclaré via son outil Décodex que votre blog Les-Crises.fr n'était pas fiable, l’accusant de diffuser des «fausses informations». Pourriez-vous nous expliquer quelles sont les raisons de ces accusations ?

O. B. : J'anime l'un des plus grands blogs français sur lequel j'essaie de livrer une information critique des médias tout à fait sérieuse, la plus factuelle possible et évidemment non complotiste. Le journal Le Monde vient de lancer une opération à mi-chemin entre le maccarthysme et le ministère de la Vérité d'Orwell, qui vise à poser un label, non plus à l'information dans la chasse actuelle aux fake news, mais à l'ensemble des sites et sources en ligne. Ils ont expliqué que RT était une source moyennement fiable et que mon site ne l'était pas du tout. Pour justifier cela, il ont expliqué que je partagerais des théories complotistes sur l'affaire ukrainienne. J'ai effectivement beaucoup suivi cette crise mais pour étayer leurs accusations, les journalistes du Monde se sont appuyés sur un lien internet qui est une énorme fake news se basant sur un énorme mensonge, comme je l'ai démontré sur mon blog. C'est clairement une opération de calomnie visant à censurer mon blog. Je vais devoir arrêter mon blog, car je ne peux pas continuer dans ces conditions-là, face au journal Le Monde qui s'est lancé dans une énorme opération de diffamation.



Le problème des grands médias occidentaux aujourd'hui n'est pas celui des fake news, mais celui des «no news». Ce ne sont pas des mensonges mais c'est toute une partie de la vérité qui n'est jamais mise en avant

RT : Pourquoi vos posts ont-ils attiré une telle attention et de telles réactions ?

O. B. : Au début, mon blog était consacré à l'économie. J'ai beaucoup travaillé par exemple avec un ancien Premier ministre sur la réforme des banques. Tant que j'en restais là, il n'y avait pas de problème. Je me suis mis à traiter de géopolitique car je préside l'association française des amis de Noam Chomsky. J'essaie de faire un travail très chomskiste - évidemment avec pas tout à fait le même talent que lui. Je critique beaucoup les médias et je me suis intéressé à l'affaire ukrainienne. Depuis, Le Monde et un certain nombre de réseaux néo-conservateurs qui soutiennent le régime ukrainien, s'attaquent à moi.

Il figure toujours aujourd'hui sur leur site, trois ans après, une interview de l'envoyé spécial du Monde à Kiev, Piotr Smolar. Dans cette vidéo, qui a été réalisée une dizaine de jours après Maïdan, il explique très calmement que les manifestants à Maïdan n'étaient pas armés. Alors qu'évidemment, il y a eu des dizaines de policiers tués et des centaines blessés par balles. J'ai débattu plusieurs mois après avec lui là-dessus. Il maintenait sa position. Aujourd’hui, la vidéo est toujours en ligne sans aucun commentaire. Le Monde estime donc que cette information est de qualité, labellisée en vert, alors même que j'ai démonté tout cela sur mon blog, preuves à l'appui.

Le président du parlement du plus grand pays d'Europe est le fondateur du parti néo-nazi local et Le Monde n'en parle pas

Lire aussi : «Déconex», l’indice de déconnexion des médias

Dans les médias occidentaux, il n'y a pas beaucoup de fake news. Cela arrive évidemment de temps en temps. Le Monde en a encore fait une dernièrement sur l'affaire des Russes qui voulaient pirater un réseau électrique dans le Vermont. Ils n'y ont vu aucun problème de logique, ils n'ont rien vérifié et lancé cela un 31 décembre. Sauf qu'on s'est rendu compte le lendemain que c'était juste un virus sur un ordinateur portable. Néanmoins, le problème des grands médias occidentaux, aujourd'hui, n'est pas celui des fake news, mais celui des «no news». Ce ne sont pas des mensonges, mais c'est toute une partie de la vérité qui n'est jamais mise en avant. Quelques jours après, le Parlement ukrainien a élu Andreï Paroubi comme nouveau président du Parlement ukrainien à la majorité des députés. Andreï Paroubi est le cofondateur du parti néo-nazi ukrainien. Il a animé toutes ses milices militaires pendant plusieurs années. Il s'est occupé du commandement militaire de Maïdan. Cet homme-là a été nommé président du parlement ukrainien dans un contexte de tensions avec la Russie. On imagine ce que la nomination d'un tel personnage signifie pour la stabilité de l'Europe. Il n'y a pas une information là-dessus dans Le Monde. Le président du parlement du plus grand pays d'Europe est le fondateur du parti néo-nazi local et Le Monde n'en parle pas.



J'ai consacré du temps à cette histoire sur mon blog. j'ai même fait un très gros effort, j'ai fait traduire la prose de ce sinistre personnage des années 1990 en français. Dedans, on apprend que le rôle historique de l'Ukraine est de protéger la race blanche en Europe des hordes barbares asiatiques qui vont les envahir avec les Russes. Cet homme est président du parlement. C'est délirant. Il rencontre les plus grands dirigeants de l'Europe et cela ne pose aucun problème. C'est de ce genre de choses dont j'ai parlé et qui me font être haï par les grands médias. C'est parfaitement vrai. C'est parfaitement factuel. Ils n'en parlent pas. c'est un exemple de «no news» avec des conséquences dramatiques.

Ce n'est pas à Google de nous expliquer ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Quel est ce ministère de la Vérité qui est en train de se mettre en place ?

RT : Google et Facebook lancent un projet Crosscheck en France, en coopération avec plusieurs médias français, dont Le Monde. Que pensez-vous de cette initiative de lutte contre les «fausses informations» sur internet ?

O. B. : Ce genre de choses montre bien qu'il y a des réactions de plus en plus étonnantes de la part des grands médias. Il est vrai qu'il y a des problèmes avec de fausses informations qui se répandent. Il faudrait qu'on en discute tranquillement. L'information est une base de la démocratie. Avant d'agir, il faudrait peut-être que le pouvoir politique se charge de la situation, qu'il y ait un débat national et professionnel. A la place, les grands médias, qui sont totalement décriés par l'opinion publique, essaient de se regrouper. En France, Le Monde, de part son poids, devient un problème pour la démocratie. Cette opération est très gênante. Regardez qui est derrière cette opération ! Elle est lancée à la base par Google, associé à Bellingcat. Bellingcat dont la crédibilité et neutralité sont extrêmement faibles.



Ce n'est pas à Google de nous expliquer ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Quel est ce ministère de la Vérité qui est en train de se mettre en place ? J'appelle à l'aide les démocrates à l'étranger car la France a régulièrement ce genre de problèmes avec ses médias. Je les appelle à observer et à enquêter. J'aimerais que des personnes comme Edward Snowden, Glenn Greenwald ou Noam Chomsky regardent ce qui se passe en ce moment en France car c'est sidérant. Je ne vois pas d'équivalent ailleurs. Peut-être est-ce un peu le cas en Allemagne... La différence demeure qu'ils n'ont pas un média comme Le Monde qui est en train d'essayer de s'arroger le droit de censurer. Avant, c'était les religieux, puis les politiques, qui en usaient. Maintenant ce sont les médias qui déclarent : «Vous n'avez pas le droit de vous exprimer.»

Tout le monde applaudit en trouvant très très bien que Le Monde réinvente l'Index de l'Eglise catholique

RT : Peut-on confier aux médias la lutte contre les «fake news», la vérification des faits, ou les gens doivent-ils décider eux-mêmes en quoi il veulent croire ?

O. B. : Le problème central n'est pas les fake news. C'est un problème accessoire. La question majeure qui devrait tous nous préoccuper est de se demander comment faire en sorte que le grand public ait de nouveau confiance dans les grands médias. Le reste est avant tout une affaire d'analyses différentes. C'est normal qu'il y ait des analyses différentes entre CNN et RT. C'est du débat démocratique, c'est extrêmement important. Le problème survient quand les faits ne sont plus connus. Mon cas peut être un exemple. Ça montre bien l'utilité que vous avez pour le débat démocratique. Il n'y a pas un média français qui s'y intéresse. Tout le monde applaudit en trouvant très très bien que Le Monde réinvente l'Index de l'Eglise catholique. C'est-à-dire la liste de tout ce qu'il ne faut pas lire ! Pour redonner la confiance dans les grands médias, il faut vérifier information par information. Il faut du débat. Ce n'est pas à des médias discrédités de se regrouper en disant : «Regardez on va vous dire la vérité.» Cela servira juste à accentuer la défiance et le complotisme, qui est aussi un grave problème pour la démocratie.



Ce qu'il faudrait peut-être créer, et je vais y réfléchir, serait de faire une sorte de Wikipédia sur lequel les gens discuteraient des informations. Il faudrait que des citoyens en discutent de manière collaborative. Comme le disait Edward Snowden, je n'ai pas envie que des multinationales telle que Google expliquent au grand public ce qu'il doit penser. Je n'ai pas envie que Le Monde fasse cela.

D'ailleurs, en lançant leur Décodex orwellien, Le Monde a annoncé avoir mis en place un ensemble de journalistes volontaires de leur rédaction qui iront dans les écoles pour expliquer aux enfants comment lire l'information. C'est proprement délirant. J'imagine déjà la troisième et quatrième leçon qui seront : «N'allez pas sur RT, c'est tamponné en orange» ou «N'allez surtout pas lire Olivier Berruyer, c'est en rouge.» Par contre, Al-Jazeera est en vert. C'est donc une information tout à fait indépendante et de qualité en provenance des coupeurs de têtes.

Il est vrai que sur internet on va lire des âneries colossales, mais on en lit aussi dans la grande presse. Ce problème des fake news doit être traité mais il doit l'être de manière démocratique

RT : Dans quelle mesure le phénomène de «fake news» affecte-t-il la formation de l’opinion publique ? Qu'en est-il si les médias qui sont censés contrôler la véracité des faits relayés dans les actualités sont eux-mêmes accusés d’avoir distribué d’informations fausses ? Qui donc va contrôler ceux qui contrôlent ?

O. B. : L'ensemble de nos médias est en train de s'agiter comme des poules sans tête en criant : «Mon dieu, il y a un nouveau phénomène : les fake news, les fake news, les fake news.» Cela s'appelle des mensonges et du bourrage de crâne. Voilà tout. La problématique c'est que les journalistes viennent de perdre le monopole du bourrage de crâne. Il est vrai que sur internet on va lire des âneries colossales, mais on en lit aussi dans la grande presse. Ce problème des fake news doit être traité mais il doit l'être de manière démocratique.

Nous sommes dans une époque de perte de contact avec la réalité et avec les principes élémentaires du journalisme

Est-ce que cela influe tant que cela sur l'opinion publique ? J'ai des doutes. Néanmoins, cela a des conséquences démocratiques extrêmement importantes. Toute la presse française s'est fait l'écho d'une rumeur, donc non-vérifiée, insistant que les Russes seraient en train de se préparer à manipuler l'élection française. C'est exactement la même propagande que l'on nous a servie pour l'élection de Donald Trump. On nous a expliqué que Donald Trump a été élu à cause de la rumeur Pizzagate, qui n'a été lue par à peu près personne. Ce n'est surement pas parce que l’espérance de vie décline aux Etats-Unis. Ce n'est pas non plus parce qu'une partie du pays sombre dans la pauvreté et la misère. Non. C'est évidemment à cause des méchants d'internet.



Nous sommes dans une époque de perte de contact avec la réalité et avec les principes élémentaires du journalisme. Des principes tels que «quelle est votre source ?», «quelle est sa qualité ?», «les informations ont-elle été bien recoupées ?» On a fait face à une campagne où on nous expliquait tranquillement que Donald Trump allait uriner sur des prostituées russes dans un grand hôtel de Moscou. Ces informations ne pouvaient qu'être fiables car elles venaient de McCain, qui les a eu d'une agence, qui les a eu d'un ancien des services secrets anglais... Tout cela détruit la confiance de l'opinion publique non seulement dans les médias, mais aussi dans notre système politique. Et cela veut dire que, dans le cas de notre prochain président, on se demandera si ce ne sont pas les Russes qui l'ont fait élire...

Lire aussi : 2016, année noire pour les médias mainstream

* * *

Jean Bricmont : comité de censure et logique totalitariste derrière la lutte contre les «fake news»
Le 10 février 2017 - RT


Il n'y a pas d'autre solution que de pousser à plus de débats ouverts pour mieux lutter contre les «fake news» sinon, poussés par la censure, les gens auront encore moins confiance dans les médias mainstream, estime l'essayiste Jean Bricmont.

Jean Bricmont est docteur en sciences et essayiste belge. Professeur à l’Université catholique de Louvain, il est auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont La république des censeurs, Impostures intellectuelles (avec Alan Sokal).

RT : Quelles sont vos préoccupations quant aux médias qui se chargent de détecter des «fake news» et qui eux-mêmes produisent des fausses informations ?

Jean Bricmont (J. B.) : En effet, les médias mainstream diffusent eux aussi des «fake news», du moins c'est mon opinion. On pourrait parler des armes de destruction massive pour lancer la guerre en Irak en 2003. Mais c'est déjà bien connu. On peut prendre l'exemple de l'attaque à l'arme chimique de l'armée syrienne en août 2014. Il y a eu des rapports très sérieux du MIT démontrant que ce ne pouvait pas être le gouvernement syrien qui l'avait utilisée. Il y a eu aussi le supposé génocide à Alep-Est où aucun des journalistes n'était sur place et dont on ne trouve aucune trace. Où sont les preuves ? Il n'y a que des allégations et des accusations. En ce qui concerne l'Ukraine, qui a violé l'accord de Minsk ? Le gouvernement ukrainien ou les autoproclamés rebelles ? Si le Kosovo a eu le droit de faire sécession avec la Serbie, pourquoi la Crimée ne pouvait-elle pas le faire avec l'Ukraine ? Ce sont des questions que les gens se posent et pour avoir des réponses, ils se tournent vers des médias alternatifs. Parfois vers d'excellents sites, parfois vers de très mauvais. Ils lisent parfois des «fake news». Ils le font parce qu'ils sont en colère contre les médias mainstream, ils ont l'impression que ces médias ne leur disent pas la vérité.

Comment répondent les médias occidentaux à la crise de confiance des lecteurs ? En faisant des listes de sites à bannir ou à éviter comme l'Eglise catholique l'a fait avec les livres

RT : Cela peut-il influencer l'opinion publique ?

J. B. : Je pense que c'est un coup d'épée dans l'eau. Les gens font de moins en moins confiance à leurs médias. C'est ce qui explique le succès de RT. C'est un peu comme ce qui est arrivé avant la chute du mur de Berlin et de celle du rideau de fer. Avant cela, les citoyens écoutaient Radio free Europe, une radio américaine qui diffusait en réalité beaucoup de propagande américaine mais que les gens l'écoutaient car ils ne croyaient plus en leurs médias. Qu'ont fait les autorités soviétiques et de l'Europe de l'Est ? Ils ont essayé de limiter ou d'interdire cette radio, d'empêcher leurs citoyens de l'écouter. Quel a été le résultat ? Cela s'est retourné contre eux. Cela a donné d'autant plus de crédibilité à ce média. Les populations ont continué à l'écouter comme une alternative à leurs propres médias d'Etat. Aujourd'hui, les citoyens ont perdu foi dans les médias occidentaux. Comment répondent ces derniers ? En faisant des listes de sites à bannir ou à éviter, comme l'Eglise catholique l'a fait avec les livres. Cela va pousser les gens à aller sur ces sites. Certains sont très bien et d'autres pas du tout. Mais cela va attirer des lecteurs sur l'ensemble de ces sites décriés. Cela va finir par se retourner contre eux. Ce phénomène ne sera pas forcément immédiat mais à long terme, cela me semble inévitable.

Les médias occidentaux, en supportant tant d'interventions en Libye, en Syrie ou en Ukraine, se sont enfermés eux-mêmes dans des scénarios

RT : Comment peut-on lutter contre les «fake news» ?

J. B. : Pour tout vous dire, je ne sais pas. Je pense que la seule alternative aux «fake news» reste d'avoir des informations honnêtes et des médias honnêtes. Edward Snowden l'a dit lui-même. Mais les médias occidentaux, en supportant tant d'interventions en Libye, en Syrie ou en Ukraine, se sont enfermés eux-mêmes dans des scénarios. A présent, les Etats-Unis vont peut-être changer de politique ou de stratégie et cela les fait paniquer. On peut voir en France des candidats comme François Fillon, Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, qui s'interrogent sur la pertinence de l'OTAN. Il y a donc une certaine panique qui s'installe dans les médias français. Ce qui explique peut-être pourquoi ils encouragent cette ligne mainstream qu'incarne Emmanuel Macron. Tout est mis en place pour le mettre en avant. Je n'ai jamais vu de manipulation pareille de toute ma vie venant du côté occidental. Même pas pendant la Seconde Guerre mondiale. Je suis atterré.

Face aux «fake news», il n'y a pas d'autre solution à mon sens que de pousser à plus de débats ouverts

RT : Facebook et Google ont tous les deux été accusés de promouvoir des sujets particuliers en dépit d'autres. Est-ce correct qu'ils décident désormais ce que sont les «fake news» ou pas ? 

J. B. : Non. Il n'y a jamais qu'une seule réponse à tout cela, c'est le débat ouvert et libre. Il ne peut pas y avoir d'alternative car il reviendra toujours la question de «qui va décider ?». Ce sera forcément une sorte de comité de la censure. Qui pourra alors nous dire quand ces derniers raconteront de fausses histoires ? Puisqu'ils auront le pouvoir de supprimer les vues sur les autres sources et de les censurer, quand ils partageront des «fake news» comme ils l'ont fait par le passé, personne ne pourra les contredire ou même les critiquer. La logique derrière cela est totalitariste. Je ne pense pas que cela ira jusque là, mais cette logique est bien présente dans leurs outils de lutte contre les «fake news». Ils n'iront pas jusque là, car il y aura toujours en France et ailleurs des journaux locaux qui ne seront pas d'accord avec eux et donneront des points de vue alternatifs. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas d'autre solution à mon sens que de pousser à plus de débats ouverts. Dans ce genre de discussions, on n'a pas d'autres choix à terme que de ne dire que la vérité.


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