Deux vidéos à voir et à partager (ST EN et ES en bas de page) :
Ariane Bilheran, Standards pour l'éducation sexuelle en Europe (26 avril 2017)
Ariane Bilheran, L'imposture des droits sexuels (30 mars 2017)
L’imposture des droits sexuels
Par Ariane Bilheran, Dr. en psychopathologie, le 29 mars 2017 - Etoile psy
« Une infirmière se leva comme ils entraient, et se mit au garde-à-vous devant le Directeur.
- Quelle est la leçon, cet après-midi ? demanda-t-il.
- Nous avons fait du Sexe Élémentaire pendant les quarante premières minutes, répondit-elle. Mais maintenant, on a réglé l’appareil sur le cours élémentaire de Sentiment des Classes Sociales. »
Huxley, A. Le meilleur des mondes.
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L'imposture des droits sexuels : Ou la loi du pedophile au service du totalitarisme mondial (Ariane Bilheran) / Le Meilleur des mondes (Aldous Huxley) / 1984 (Georges Orwell)
Huxley, dans son livre Le Meilleur des Mondes, nous avait déjà avertis sur le totalitarisme mondial auquel nous serions confrontés dans le futur, celui de la sexualité sans conscience et sans intime pour tous, dès la plus tendre enfance.
Aujourd’hui, les « droits sexuels » sont une nouvelle idéologie à la mode, portée par différentes instances internationales en matière de santé, et en particulier, en matière de santé des mineurs, et qui s’impose à nous, au travers des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe, sans que le peuple français n’ait été consulté sur ces questions.
Beaucoup de gens de bonne volonté sont d’ailleurs instrumentalisés malgré eux, manipulés sur leurs bonnes intentions. Croyant œuvrer pour la « prévention », ils cautionnent à leur insu une idéologie pédophile. Beaucoup de personnes sont elles-mêmes victimes de cette propagande.
Ce qui m’intéresse, ce sont les processus manipulateurs et totalitaires à l’œuvre : les décrypter pour pouvoir vous aider à y voir clair.
Contextualisation des « droits sexuels »
J’ai voulu revenir aux textes eux-mêmes. Je suis avant tout une intellectuelle, une normalienne formée à la philosophie, docteure en psychopathologie, et j’aime analyser froidement ce qui se passe, avant d’en dire quelque chose.
Je n’aime pas la polémique, car je n’aime pas les combats stériles, mais la parole juste. Or s’il y a polémique, c’est qu’il y a « guerre dans les mots », et cela signifie que les mots ne signifient plus la même chose pour les personnes qui se parlent.
Mon travail, en somme, c’est de remettre de l’ordre dans le sens des mots. Parce que si on ne le fait pas, à la fin, cela donne :
« La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force »
(Orwell, 1984).
Or, les mots qui dénomment le réel ou le renomment autrement nous conduisent aux pires tragédies.
De la manipulation du langage…
« Droits sexuels » et « éducation sexuelle »
Dans mon livre L'imposture des droits sexuels : Ou la loi du pedophile au service du totalitarisme mondial je vous confirme, exemples à l’appui, l’existence des dérives graves en France, au travers de la prétention des adultes à « éduquer sexuellement » des mineurs sexuels. J’y étudie littéralement de nombreux passages de la « déclaration des droits sexuels » qui soutient une telle dérive pédophile, sous couvert de lutter pour les droits des homosexuels, les droits des femmes et les droits à la santé (la « prévention »).
Mes recherches ont consisté à décrypter les faux raisonnements pervers qui cautionnent la transgression sexuelle des enfants et adolescents, « en tout bien tout honneur », ou « pour leur bien » ;
Le sophisme des droits sexuels
Je vais vous donner un exemple.
Les « droits sexuels » sont en réalité un sophisme, c’est-à-dire ni plus ni moins qu’un faux raisonnement, selon les règles de la rhétorique !
Explication.
Quel est le raisonnement des « droits sexuels » ?
« Les droits de tous (adultes comme enfants), sont des droits humains.
Les droits sexuels sont des droits humains
Les droits sexuels sont les droits de tous »
Quelle est exactement la proposition logique ici, concernant les « droits sexuels » ?
X est Y
Z est Y
Donc Z est X
Prenons le raisonnement en substituant les termes de l’équation, pour mieux voir la falsification qu’il contient :
« Une pomme (X) est un fruit (Y)
Une banane (Z) est un fruit (Y)
Donc une banane (Z) est une pomme (X) »
Donc les textes des « droits sexuels » nous induisent en erreur au point de confondre une banane et une pomme, c’est rassurant…
Comparons l'équation avec le syllogisme, qui est le raisonnement vrai dans le discours (selon les règles de la rhétorique fixées par Platon, Aristote, Cicéron, Tertullien, Quintilien etc., bref, que des maîtres que notre époque a eu l'arrogance de mettre à la poubelle de l'Histoire) :
« Tous les hommes sont mortels (majeure)
Or Socrate est un homme (mineure)
Donc Socrate est mortel (déduction) »
« X est Y
Z est X
Donc Z est Y »
Ici, le sophisme consiste à confondre l’attribut et le groupe d’appartenance. Parce qu’il y aurait un attribut commun (ex. : tous ceux qui me lisent ont des lunettes), cela signifierait que l’on appartient au même groupe (ex. : les myopes ont des lunettes, donc tous ceux qui me lisent sont myopes). Cet argument est erroné, et s’appuie sur la confusion que l’appartenance au même groupe peut créer des attributs communs, par exemple que toute espèce appartenant à la catégorie (humain) a par nature les mêmes droits. Or, précisément, même si l’enfant et l’adulte sont tous deux des êtres humains et même si ces deux catégories ont des droits, il ne s’agit pas du tout des mêmes droits, en vertu de la différenciation profonde préexistant à ces deux catégories.
Ainsi, aussi incroyable que cela puisse paraître, toute la déclaration des droits sexuels est fondée sur un sophisme manipulant l’opinion publique en ayant faussé le raisonnement logique.
Rassurant, non ? Ne serions-nous pas en réalité gravement manipulés ?
Ce sophisme (faux raisonnement) on le retrouve maintes fois dans ces différents textes, par exemple dans les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe :
« La sexualité des enfants est beaucoup plus large que celle de l’adulte moyen. Elle peut être considérée comme un aspect du développement de la sensualité qui fait partie, elle, du développement psychologique, social et biologique de tout individu. »
Les professionnels de santé psychique de l’enfance et de l’adolescence seront heureux d’apprendre aussi, entre autre exemples, que l’enfant « fantasme beaucoup » entre 7 et 9 ans, notamment « sur le fait d’être amoureux d’un enfant du même sexe », ou qu’à « 10 ans » les enfants « commencent à s’intéresser à la sexualité des adultes » et « fantasment sur la sexualité » des adultes, ou encore qu’entre 16 et 18 ans, « ils savent plus clairement s’ils sont hétérosexuels ou homosexuels » et affinent leur « carrière sexuelle », qui passe généralement par les étapes suivantes : « s’embrasser, se toucher et se caresser tout habillés, se caresser nus, rapport sexuel complet (hétérosexuel) et, finalement, sexe oral et parfois anal. »
L’enfant aurait donc une sexualité, et elle serait « beaucoup plus large que celle de l’adulte moyen »…
Ce serait d’ailleurs la raison pour laquelle il faudrait absolument « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans », où seront enseignés aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction », « la masturbation » (oui, vous avez bien lu, entre « 0 et 4 ans »), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles », entre autres. » (cf. p. 77 de mon livre).
Droit sexuel ou droit à transgresser en toute impunité
Le « nouvel ordre mondial » (je ne fais que reprendre le terme qui nous a été proposé par quelques dirigeants dont notre ancien Président de la République Nicolas Sarkozy) entend tuer l’innocence de l’enfance à la racine, et « zapper la protection des mineurs » contre la pédophilie, dont il n’est d’ailleurs jamais fait mention dans toute cette littérature sur les « droits sexuels » qui, au contraire, reconnaît la possibilité que des enfants puissent être « consentants ».
Le site http://dondevamos.canalblog.com/archives/2017/05/11/35271408.html cite les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe :
« Ce truc est édifiant. Il reprend largement la déclaration des droits sexuels de l’IPPF, mais va encore plus loin en faisant des recommandations pour que les Etats membres mettent en place des cours d’éducation sexuelle, où on va expliquer à des gamins de 0 à 4 ans qu’ils ont « le droits de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant », mais on leur apprendra aussi de 4 à 6 ans « le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son propre corps et de ses parties génitales » (p. 42) »
Je cite encore :
« On voit bien que nous sommes face à une sorte de rouleau compresseur de marketing autour de l'éducation sexuelle, avec divers lobbys qui n’ont manifestement pas pour priorité de prévenir les abus sexuels contre les mineurs. Malgré les bonnes intentions affichées et revendiquées, le fond de ces "déclarations", qui sont suivies de conférences, formations et autres groupes de travail sur la thématique, pose problème à ce niveau. Aucune précaution particulière pour les mineurs n'est mise en avant dans ces recommandations, et le cas des pédophiles n'est pas traité à part. Pire : ceux qui osent remettre en question cette propagande sont systématiquement traités d'extrémistes, de complotistes et autres compliments, sans jamais accepter de débat sur le fond. »
Il faut bien comprendre que, si l’enfant n’est pas la « propriété » de ses parents, il n’est surtout pas, car c’est pire, la propriété de l’Etat, dont il devrait subir les idéologies. Les Etats totalitaires se sont toujours approprié les enfants en les arrachant à leur famille.
Car l’enfant n’est la propriété de personne, en revanche il doit être mis sous protection par tous, famille comme Etat. La prévention aux risques et la protection des mineurs n’a rien à voir avec une « éducation sexuelle » de l’enfant ou son exposition à la sexualité adulte.
Il me paraît grand temps que la clameur du peuple français s’élève pour protéger les enfants contre ces dangereuses dérives à visée totalitaire.
Ariane Bilheran est normalienne (Ulm), psychologue clinicienne, docteure en psychopathologie. Auteure d’une vingtaine d’ouvrages, elle est spécialisée dans la psychologie du pouvoir, pouvoir déviant (harcèlement, manipulation, et les pathologies associées, perversion, paranoïa etc.), et pouvoir juste (autorité, reprise de son pouvoir personnel etc.)
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Ariane Bilheran est une psychologue et écrivain française, née le 30 décembre 1978 à Saint-Denis .
Ancienne élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm1, elle a fait des études de lettres classiques, de philosophie et de psychologie clinique.
En philosophie morale et politique, elle a travaillé sur la maladie de civilisation dans l’œuvre de Nietzsche2 et, en littérature, a étudié l’œuvre de Flaubert et la narration historique.
Son doctorat de psychologie et psychopathologie clinique (université Lyon II) a porté sur le vécu du temps dans la psychose3.
Ancienne chargée de cours auprès de l'université Aix-Marseille I et Aix-Marseille III, elle intervient en entreprise pour des audits et enquêtes sur les risques psychosociaux et le harcèlement au travail.
Elle est régulièrement interviewée sur la problématique du harcèlement4,5,6.
Formatrice et Consultante, au niveau national et international, elle est souvent sollicitée pour des interventions et des conférences en France, en Suisse, au Maghreb et au Canada7,8,9,10.
Elle a été nominée au Who’s Who in the World11 chaque année depuis 2010, et au Who’s Who Science & Engineering depuis 2011, pour la reconnaissance de ses travaux sur le harcèlement.
Corse par sa mère, sa généalogie familiale comprend notamment l'Abbé François Girolami-Cortona, auteur de la Géographie Générale de la Corse12, de l'Histoire de la Corse13, et de Deux drames Canevalandro et Mannone, ou Histoire merveilleuse d'une jolie petite ville de l'île de Corse14 ainsi que sa grand-mère Andrée Girolami-Boulinier, Docteur es lettres et en pédagogie, première Chargée de Cours de France à l'Université en orthophonie, à la Faculté de médecine Pitié-Salpétrière et auteure d'ouvrages désormais classiques en orthophonie 15,16,17,18,19.
Source (et suite) du texte, bibliographie : wikipedia
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