MAJ de la page : Seuil de consentement / Droits sexuels / Ariane Bilheran / Pédocriminalité
Ariane Bilheran, Lanceuse d'alerte sur les Droits Sexuels (2017)
Pour approfondir le sujet (avec notamment les textes sourcés et leur analyse) :
L'imposture des droits sexuels: Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial, 2017
Consentement : les relations sexuelles avec un mineur ne seront pas automatiquement un viol
Le 21 mars 2018 - Le Parisien
Dans le projet de loi, les relations entre un adulte et un mineur de moins de 15 ans ne sont pas systématiquement assimilées à un viol, comme cela avait été envisagé.
Un recul du gouvernement ? A l’heure où le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles était présenté ce mercredi matin au Conseil des ministres, ce qui devait en être la disposition phare manquait à l’appel. Plus question, comme cela avait été annoncé, d’interdire toute relation sexuelle entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans, l’âge qui avait été finalement retenu.
L’urgence d’une telle disposition était apparue à l’occasion de deux affaires judiciaires récentes dans lesquelles des fillettes de 11 ans avaient été considérées comme consentantes par la justice, ce qui avait fait scandale, tant du côté des parents que de l’opinion publique.
(...)
Une simple « présomption de contrainte »
Le projet de loi, qui doit encore faire l’objet d’un débat au parlement, se contente donc de renforcer la répression des abus sexuels commis sur les mineurs. Il propose d’ajouter dans le code pénal la notion de « présomption de contrainte » en cas d’acte sexuel entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans.
« Lorsque les faits sont commis sur un mineur de quinze ans, la contrainte morale ou la surprise peuvent résulter de l’abus de l’ignorance de la victime ne disposant pas de la maturité ou du discernement nécessaire pour consentir à ces actes », précise le nouveau texte. Établir qu’il y a bien eu viol pourrait donc être plus facile mais le juge continuerait de disposer d’une marge d’appréciation. Un changement qui risque de décevoir les associations de protection de l’enfance, qui plaidaient pour une présomption de « non-consentement irréfragable », c’est-à-dire rendant irrecevable la preuve du contraire.
« C’est toujours sur la victime que (va) repose (r) la charge de la preuve », s’est d’ores et déjà plaint le Haut conseil à l’Egalité. L'association La Voix de l'Enfant regrette une « mesure a minima » : « Le gouvernement n'a pas pris en considération la vulnérabilité et la fragilité » des enfants.
Source (et suite) du texte : Le Parisien
Remarque :
La France innove (si le texte soumis est accepté) en refusant le "non-consentement irréfragable" pour lui substituer une simple "présomption de contrainte".
Accepter qu'une relation sexuelle entre un enfant et un adulte puisse ne pas relever d'un viol c'est ignorer le discours des professionnelles de santé, pédopsychiatres, thérapeutes, mais aussi chercheurs, neurologues, autrement dit ne pas vouloir entendre les souffrances de l'enfant, et légitimer de fait une forme de pédophilie sans violence physique (mais non sans violence psychique).
Le monde marche sur la tête :
- On veut donner des "Droits sexuels" aux enfants (sic) comme si la sexualité relevait du droit et que les enfants avaient des demandes sexuelles à satisfaire (par définition un enfant n'en a aucune, ne peut assumer aucune forme de sexualité adulte, et doit donc en être protégé). (1)
- Et "Éduquer à la sexualité" des enfants dès la naissance (sic), même remarque. Cette soi-disant éducation ne peut être qu'une demande de la part d'adultes (ignorants sinon pervers) et non d'enfants (on ne parle pas d’adolescents mais bien d'enfants "dès 0 ans" - sic), et constitue donc une effraction de leur psychisme. (2)
Les auteurs de ces textes (ou les lobbies pédophiles derrière eux) penseront peut-être améliorer ainsi "les Capacités évolutives de l'enfant" (sic) en matière de sexualité - et échapper à la "Présomption de contrainte" (dont le critère est l'abus de l'ignorance) puisque l'enfant aura été informé dès 0 ans. Effectivement un enfant ayant subi une sexualisation précoce peut parfois développer une demande, voir de l'addiction à une excitation sexuelle, non pas pour sa "Santé sexuelle" (sic), ou pour "Développer son plein potentiel sexuel" (sic), mais comme une réponse pathologique à son traumatisme. (L'enfant doit alors recevoir des soins appropriés et non continuer à subir ce qui restera toujours des abus).
Le double mythe d'une sexualité enfantine (de type adulte) et de la possibilité d'un consentement des enfants à des relations sexuelles sans violence physique sont des revendications pédophiles et rien d'autres. (Quant à la pédophilie, ou pédocriminalité, ce n'est pas une orientation sexuelle mais une perversion et un crime).
(1) Déclaration des droits sexuels de l'IPPF (Planning familial international), 2009
(2) Standards pour l'éducation sexuelle en Europe, OMS, 2013
Pour approfondir le sujet, un livre indispensable :
Ariane Bilheran, 'imposture des droits sexuels : Ou la loi du pedophile au service du totalitarisme mondial, 2017
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