MAJ de la page : Bernard Stiegler
Bernard Stiegler, Etat d'urgence, géopolitique, médias, gilets jaunes (Thinkerview, 17 avril 2019)
Bernard Stiegler, Eviter l'apocalypse (Le Média, nov. 2018)
auteur de : Qu'appelle-t-on panser ? Ed. les liens qui libèrent, 2018
Devant l’Anthropocène, la post-vérité, le désespoir contemporain et l’immense régression en cours, la pensée est absolument démunie. Son retard sera cette fois-ci fatal à l’humanité et à toutes les formes supérieures de la vie.
Il n’est cependant jamais trop tard pour panser. Si la pensée est démunie, c’est parce qu’elle a cessé de se penser comme soin : comme panser.
Quatrième de couverture
Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
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vendredi 26 avril 2019
jeudi 18 janvier 2018
Mutation sociales, politiques, économiques et psychologiques
MAJ de la page : Bernard Stiegler
Bernard Stiegler, philosophe, Mutation sociales, politiques, économiques et psychologiques (Thinkerview, janvier 2018)
Bernard Stiegler, La donnée n'est pas la pensée (Etudes digitales, 14 décembre 2017)
Bernard Stiegler, philosophe, Mutation sociales, politiques, économiques et psychologiques (Thinkerview, janvier 2018)
Bernard Stiegler, La donnée n'est pas la pensée (Etudes digitales, 14 décembre 2017)
jeudi 20 avril 2017
Comment survivre à la «disruption»
MAJ de la page : Bernard Stiegler
La Grande table (2ème partie) par Olivia Gesbert
Le travail en campagne (18.04.2017)
Avec :
- Arthur de Grave est membre du collectif OuiShare, think tank –accélérateur d’idées.
Site internet : Oui Share
Co-auteur de : Société collaborative, la fin des hiérarchies, Ed. Rue de l’échiquier, 2016
Commande sur Amazon : Société collaborative : La fin des hiérarchies
Commande sur Amazon : Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ?
Dans la disruption : quand la technologie déstabilise la société (Xerfi Canal, janvier 2017)
Comment survivre à la «disruption»
Par Nic Ulmi, le 20 mai 2016 - Le Temps
Le néant de la «data economy» ou la reconstitution de nos sociétés sur un mode contributif: pour Bernard Stiegler, c’est le moment de choisir…
Au fil d’un demi-millier de pages qui commencent par «Inch’Allah» et se terminent par «il faut rêver», Bernard Stiegler ne définit pas la disruption. Le terme, emprunté à la physique nucléaire, et en particulier aux expériences menées dans des chambres closes suggestivement appelées «tokamaks», indique «l’apparition brutale d’instabilités». Dans le jargon de notre âge numérique, le mot désigne la faculté qu’a désormais une innovation de déstabiliser des secteurs entiers de l’économie et de la société. Relevons aussi (ce n’est pas sans rapport) que dans la terminologie de l’Association médicale américaine, un «médecin disruptif» (disruptive physician) est un praticien dont le comportement exécrable mine la santé de son entourage. Nous voilà fixés.
Bernard Stiegler ne définit pas la disruption, car ce n’est pas son objet. Son nouveau livre se place Dans la disruption: le sujet, c’est nous, en plein dedans. Nous, avec nos «processus d’individuation» anéantis par la conversion de notre intériorité en données livrées au calcul automatique. Nous, avec notre «protention» (c’est-à-dire «le désir et l’attente de l’à venir») court-circuitée par les algorithmes. Nous, confrontés à la «désinhibition devenue hégémonique» qu’exemplifie la figure répulsive d’un Dominique Strauss-Kahn. Nous, en quête d’outils pour effectuer une bifurcation dont l’enjeu est illimité: d’un côté le néant, de l’autre, si tout va bien, la «reconstitution d’une véritable société». Tel est le constat du philosophe français, théoricien et praticien de l’innovation, pionnier du numérique et de la réflexion socio-technique – et aussi, dans des vies précédentes, tenancier d’un club de jazz et taulard, comme il le rappelle lui-même, mêlant l’analyse à l’expérience vécue, fidèle en cela aux fondements de la phénoménologie.
La Grande table (2ème partie) par Olivia Gesbert
Le travail en campagne (18.04.2017)
Avec :
- Arthur de Grave est membre du collectif OuiShare, think tank –accélérateur d’idées.
Site internet : Oui Share
Co-auteur de : Société collaborative, la fin des hiérarchies, Ed. Rue de l’échiquier, 2016
Commande sur Amazon : Société collaborative : La fin des hiérarchies
- Bernard Stiegler est directeur de l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) et président de l'association Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit.
Site internet : Ars Industrialis
A propos de son dernier livre : Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ?, Ed. Les Liens qui Libèrent, 2017Site internet : Ars Industrialis
Commande sur Amazon : Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ?
Dans la disruption : quand la technologie déstabilise la société (Xerfi Canal, janvier 2017)
Comment survivre à la «disruption»
Par Nic Ulmi, le 20 mai 2016 - Le Temps
Le néant de la «data economy» ou la reconstitution de nos sociétés sur un mode contributif: pour Bernard Stiegler, c’est le moment de choisir…
Au fil d’un demi-millier de pages qui commencent par «Inch’Allah» et se terminent par «il faut rêver», Bernard Stiegler ne définit pas la disruption. Le terme, emprunté à la physique nucléaire, et en particulier aux expériences menées dans des chambres closes suggestivement appelées «tokamaks», indique «l’apparition brutale d’instabilités». Dans le jargon de notre âge numérique, le mot désigne la faculté qu’a désormais une innovation de déstabiliser des secteurs entiers de l’économie et de la société. Relevons aussi (ce n’est pas sans rapport) que dans la terminologie de l’Association médicale américaine, un «médecin disruptif» (disruptive physician) est un praticien dont le comportement exécrable mine la santé de son entourage. Nous voilà fixés.
Bernard Stiegler ne définit pas la disruption, car ce n’est pas son objet. Son nouveau livre se place Dans la disruption: le sujet, c’est nous, en plein dedans. Nous, avec nos «processus d’individuation» anéantis par la conversion de notre intériorité en données livrées au calcul automatique. Nous, avec notre «protention» (c’est-à-dire «le désir et l’attente de l’à venir») court-circuitée par les algorithmes. Nous, confrontés à la «désinhibition devenue hégémonique» qu’exemplifie la figure répulsive d’un Dominique Strauss-Kahn. Nous, en quête d’outils pour effectuer une bifurcation dont l’enjeu est illimité: d’un côté le néant, de l’autre, si tout va bien, la «reconstitution d’une véritable société». Tel est le constat du philosophe français, théoricien et praticien de l’innovation, pionnier du numérique et de la réflexion socio-technique – et aussi, dans des vies précédentes, tenancier d’un club de jazz et taulard, comme il le rappelle lui-même, mêlant l’analyse à l’expérience vécue, fidèle en cela aux fondements de la phénoménologie.
mercredi 7 décembre 2016
De la pharmacologie, à la fois remède et poison
MAJ de la page : Bernard Stiegler / Transhumanisme
La Fabrique de l'humain par Philippe Petit (France culture, 27 janvier 2011)
Bernard Stiegler, Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue : de la pharmacologie, Ed. Flammarion, 2010
Qu'on l'admette ou qu'on le dénie, chacun sent bien qu'à présent l'avenir de la vie terrestre se trouve mis en jeu dans une urgence inouïe. Et chacun sait que, depuis la séquence historique qui s'est engagée en 2007 et qui paraît avoir déclenché ce qu'on appellerait en physique nucléaire une réaction en chaîne, chaque pas compte et semble se surcharger systémiquement de conséquences très difficilement réversibles - sinon absolument irréversibles. Cette crise est sans précédent d'abord en cela. Si krisis signifie bien et d'abord décision, elle est critique comme jamais : elle révèle que le destin humain - qui est un destin inéluctablement technique et technologique - est pharmacologique au sens où, en grec, le pharmakon est à la fois le remède et le poison. Le pharmakon est à la fois ce qui permet de prendre soin et ce dont il faut prendre soin - au sens où il faut y faire attention: c'est une puissance curative dans la mesure et la démesure où c'est une puissance destructrice. Tel est aussi le feu dans la mythologie grecque. Devenu technologie industrielle, le pharmakon est de nos jours hégémoniquement contrôlé par l'économie, c'est-à-dire par le marketing, et c'est une calamité. Cet état de fait, qui a installé une économie de l'incurie génératrice d'une bêtise systémique, signifie que la question du soin - que l'on appelle aussi le care - est une affaire d'économie politique, et non seulement d'éthique.
Quatrième de couverture
Commande sur Amazon : Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue : De la pharmacologie
La Fabrique de l'humain par Philippe Petit (France culture, 27 janvier 2011)
Bernard Stiegler, Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue : de la pharmacologie, Ed. Flammarion, 2010
Quatrième de couverture
Commande sur Amazon : Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue : De la pharmacologie
* * *
Bernard Stiegler, A quoi sert l'art ? (29 août 2011)
mardi 28 juin 2016
Serions-nous en train de perdre la raison ?
La Conversation scientifique par Etienne Klein
Serions-nous en train de perdre la raison ? (le 25 juin 2016)
avec Bernard Stiegler : philosophe, directeur de l'Institut de recherche et d'innovation (IRI)
Son dernier livre :
Dans la disruption : comment ne pas devenir fou ? Ed. Les Liens qui libèrent, 2016.
Commande sur Amazon : Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ?
Ce soir ou jamais, Est-ce que ça va mieux ? (20 mai 2016 - dernière émission)
avec notamment le philosophe Bernard Stiegler et l’ex-députée européenne Marie-France Garaud.
Projet de loi travail, décryptage : la remise en cause du principe de faveur (Syndicat des avocats de France SAF, 21 mai 2016)
Le projet de loi du travail c'est un danger de déréglementation complète à long terme et du droit du travail et de l'économie.
avec notamment le philosophe Bernard Stiegler et l’ex-députée européenne Marie-France Garaud.
Projet de loi travail, décryptage : la remise en cause du principe de faveur (Syndicat des avocats de France SAF, 21 mai 2016)
Le projet de loi du travail c'est un danger de déréglementation complète à long terme et du droit du travail et de l'économie.
lundi 22 juin 2015
Le transhumanisme est-il un humanisme ?
MAJ de la page : Bernard Stiegler
Guillaume Fauvel, Le transhumanisme est-il un humanisme ? (FranceCulture+, juin 2015)
Dans transhumanisme, il y a humanisme. Pourtant, dans les projections qui annoncent l'humain augmenté, on peut redouter que ce soit justement l'humain qui s'en trouve oublié.
A l'Institut de Droit Public et de la Science Politique, à l'Université de Rennes I, Guillaume Fauvel prépare une thèse où, pour poser la question, il commence par faire la distinction.
Bernard Stiegler, La société automatique, Ed. Fayard, 2015
Commande sur Amazon : La Société automatique: 1. L'avenir du travail
Une analyse philosophique de l’automatisation des sociétés modernes et des enjeux d’un changement économique, politique et culturel radical.
Par Guillaume Favel,
Tandis que les politiques ne cessent de promettre, en la recherchant dans l’avenir proche, une baisse du chômage afin de retrouver le plein emploi, Bernard Stiegler dénonce cette perverse illusion. C’est sur ce paradoxe flagrant et pourtant occulté dans les discours politiques, que le philosophe français débute le premier tome de son dernier ouvrage, explicitement intitulé La société automatique; L’Avenir du travail. Car en effet, comment peut-on promettre le retour du plein emploi dans une société dont l’automatisation totalisante conduit inévitablement à la suppression d’un nombre conséquent d’emplois à l’avenir? Reprenant la déclaration de Bill Gates à Washington le 13 mars 2014, Stiegler semble confirmer «qu’avec la software substitution, c’est-à-dire avec la généralisation des robots logiques et algorithmiques pilotant des robots physiques […], l’emploi allait drastiquement diminuer au cours des vingt prochaines années, au point de devenir une situation exceptionnelle».
Guillaume Fauvel, Le transhumanisme est-il un humanisme ? (FranceCulture+, juin 2015)
Dans transhumanisme, il y a humanisme. Pourtant, dans les projections qui annoncent l'humain augmenté, on peut redouter que ce soit justement l'humain qui s'en trouve oublié.
A l'Institut de Droit Public et de la Science Politique, à l'Université de Rennes I, Guillaume Fauvel prépare une thèse où, pour poser la question, il commence par faire la distinction.
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Bernard Stiegler, La société automatique, Ed. Fayard, 2015
Commande sur Amazon : La Société automatique: 1. L'avenir du travail
Une analyse philosophique de l’automatisation des sociétés modernes et des enjeux d’un changement économique, politique et culturel radical.
Par Guillaume Favel,
Tandis que les politiques ne cessent de promettre, en la recherchant dans l’avenir proche, une baisse du chômage afin de retrouver le plein emploi, Bernard Stiegler dénonce cette perverse illusion. C’est sur ce paradoxe flagrant et pourtant occulté dans les discours politiques, que le philosophe français débute le premier tome de son dernier ouvrage, explicitement intitulé La société automatique; L’Avenir du travail. Car en effet, comment peut-on promettre le retour du plein emploi dans une société dont l’automatisation totalisante conduit inévitablement à la suppression d’un nombre conséquent d’emplois à l’avenir? Reprenant la déclaration de Bill Gates à Washington le 13 mars 2014, Stiegler semble confirmer «qu’avec la software substitution, c’est-à-dire avec la généralisation des robots logiques et algorithmiques pilotant des robots physiques […], l’emploi allait drastiquement diminuer au cours des vingt prochaines années, au point de devenir une situation exceptionnelle».
lundi 17 novembre 2014
Le numérique nous empêche-t-il de penser ?
La Grande table (2ème partie) par Caroline Broué
Le numérique nous empêche-t-il de penser ? 14.11.2014
avec Bernard Stiegler pour son livre L'Ecole, le numérique et la société qui vient.
jeudi 28 novembre 2013
Le temps de cerveau disponible
Le temps de cerveau disponible (France, 2010)
Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. Patrick Le Lay, ex-PDG de TF1.
Cruauté, violences psychologiques et sexuelles, humiliations : la téléréalité semble devenue folle. Son arrivée au début des années 2000 ouvrait une nouvelle ère dans l’histoire de l’audiovisuel. Cinquante ans d’archives retracent l’évolution du divertissement : comment la mise en scène de l’intime, dans les années 80, a ouvert un nouveau champ, comment la privatisation des plus grandes chaînes a modifié le rapport au téléspectateur. A l’aide de spécialistes, dont le philosophe Bernard Stiegler, ce documentaire démontre comment l’émotion a fait place à l’exacerbation des pulsions les plus destructrices.
Source : F2
Fiche pédagogique : e-media (PDF)
Voir aussi : Le jeu de la mort
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