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samedi 20 mai 2017

Macron : l'hiver vient...

MAJ de la page : Macron

"Il faut que tout change [dans les apparences] pour que rien ne change [dans la durée]". Un gouvernement néolibéral et atlantiste, comme les précédents, avec un président, Emmanuel Macron, narcissique voir psychopathe.
Lire (sur Perversion narcissique et psychopathie) : Macron psychopathe ? par Philippe Vergnès, le 19 mai 2017

Un premier ministre, Edouard Philippe, grand lobbyiste, ne sachant (ou ne voulant) pas plus que le président remplir correctement sa déclaration de patrimoine.
Lire (sur RT) : Déclaration de patrimoine, lobbying chez Areva, absentéisme : les casseroles d'Edouard Philippe, 15 mai 2017

Un ministre de la justice, François Bayrou, ayant eu des emplois fictifs (mais protégé, lui aussi, par les médias).
Lire (sur Les Crises) : [Bayrougate 1] Emplois fictifs à l’UDF : “Deux ans payé par la République”, par Nicolas Grégoire, le 19 mai 2017[Bayrougate 2] Réactions après l’accusation d’emplois fictifs contre Bayrou, le 19 mai 2017

Un ministre de l'Economie, des finances et de l'industrie, Bruno Le Maire, incapable de faire une simple multiplication (!) :



Q. : Combien fait 1 hectare en mètres ?
Bruno Le Maire : J'ai jamais été doué en math (..) Ça fait 10 000 mètres 100 mètres x 100 mètres ? (sic)
[Remarque : il ne s'agit pas de math supérieur mais de calcul élémentaire !]
Voir aussi (sur Spicy) : Les retournements de veste 

Un ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, (probablement aussi de transition tout court) pour amener des voix aux régionales.
Lire (sur Le Monde du Yeti) : Le gouvernement Philippe : avec Nicolas Hulot en dindon de la farce écologique, par Pierrick Tillet, le 18 mai 2017 / (sur Mondialisation) : Macron, CETA et CAC40 : à quoi les écologistes doivent s’attendre ?, le 14 mai 2017

(...)
Emmanuel Macron, président, 
a suivi le programme "Young Leaders" par la French American Foundation, en 2012
a participé au Bilderberg 2014 à Copenhague, et
Edouard Philippe, premier ministre, 
a suivi le programme "Young Leaders" par la French American Foundation, en 2011
a participé au Bilderberg 2016 à Dresdes 


Macron: l’hiver vient…
Par Jacques Sapir, le 19 mai 2017 - RussEurope

Nous avons donc un nouveau Président, et un nouveau gouvernement. Ce dernier apparaît comme le résultat de tractations politiciennes, mais aussi d’une alchimie subtile visant à donner au Président tout pouvoir sur la politique menée par le pays. Qui peut encore croire que « le Premier ministre conduit et dirige la politique du pays » selon les termes de la Constitution ? Les récentes fuites sur les relations des conseillers d’Emmanuel Macron avec les journalistes[1] confirment le tournant autoritaire de la Présidence Macron. Au-delà de ce fait, qui n’est pas anecdotique, les impasses de la politique voulue par le Président se révèle au fur et à mesure que les jours passent.

Un Président et un gouvernement peu populaires

Ce gouvernement commence d’ailleurs avec une côte de popularité très faible[2], une situation tout à fait inhabituelle sous la Vème République, et qui montre qu’il n’y aura pas « d’état de grâce ». C’est le signe des limites du « ni Droite, ni Gauche » proclamé par Emmanuel Macron. Il est ici intéressant de comparer les côtes de popularités des Présidents lors de leur investiture ainsi que celle des Premier-ministre


La Présidence Macron est relativement semblable à celle de Jacques Chirac en 2002. Mais, il a fait un choix d’ouverture qui se rapproche plus de celui de Nicolas Sarkozy en 2007. Dans les deux cas de figure, les écarts sont importants.


Ces résultats en disent long sur l’incertitude dans laquelle se trouve une majorité des Français. Emmanuel Macron n’a visiblement pas reçu de mandat de son élection. Il devra convaincre dès qu’il commencera à gouverner. Pour autant, certains de ses choix peuvent apparaître habiles : il en va ainsi de la nomination de Nicolas Hulot à un ministère étonnement appelé de la « Transition écologique » alors que la transition en question est avant tout énergétique ou de Laura Fiessel, la « guêpe ». D’autres sont véritablement inquiétants, comme la nomination de Blanquer à l’Education Nationale. Non que ce dernier, patron de la DEGESCO sous Nicolas Sarkozy, ne connaisse l’administration de l’Education Nationale ; bien au contraire. Mais, il avait fait preuve d’une très grande rigidité dans ses choix, et d’une certaine brutalité dans leur application. Il n’est nullement une figure de la « société civile » ou du « renouvellement » comme décrit dans la presse.

Par ailleurs la nomination de François Bayrou, de de Sarnez, et des autres ministres qu’ils soient issus des rangs des « Républicains », du MODEM ou du P « S » agonisant évoquent plus une gigantesque opération de recyclage. Bref on « fait du neuf avec du vieux ». Un tel résultat était très certainement inévitable dans les conditions de l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Mais, hors les calculs politiques par trop évidents, il ne saurait être question de « renouvellement ».

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