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mercredi 30 juillet 2014

« À Gaza, ils n’y a plus d’école, il n’y a plus d’enfants non plus, olé, olé, olé-olé-olé »

Honte sur Israël ! Pour massacrer des enfants, et s'en réjouir.



Cette vidéo montre une foule israélienne célébrant la mort d’enfants palestiniens, comme des supporter de foot chanteraient une chanson en l’honneur de leur équipe : « À Gaza, ils n’y a plus d’école, il n’y a plus d’enfants non plus, olé, olé, olé-olé-olé » (0'50'').
La foule s’en prend également directement à Ahmed Tibi et Haneen Zoabi de façon virulente, deux parlementaires palestiniens citoyens israéliens qui siègent à la Knesset, le Parlement israélien.
La vidéo date du 26 juillet 2014 à Tel Aviv et a été publiée par un journaliste israélien : Haim Har-Zahay.
Source : alterinfo / ha-makom

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L'ONU juge l'attaque sur une école de Gaza «injustifiable» (30 juillet 2014)
«La nuit dernière, des enfants ont été tués alors qu'ils dormaient à côté de leurs parents sur le sol d'une salle de classe, dans un refuge désigné comme tel à Gaza. C'est un affront pour chacun d'entre nous, une source de honte internationale», a dit Pierre Krähenbühl, chef de l'Agence de l'ONU pour l'Aide aux réfugiés palestiniens (UNWRA). (...)
«Ce matin (mercredi), une école des Nations unies qui hébergeait des milliers de familles palestiniennes a subi une attaque répréhensible. C'est injustifiable, les responsabilités doivent être déterminées et justice doit être rendue», a déclaré Ban Ki-Moon à son arrivée à l'aéroport de San Jose, au Costa Rica, où il est en visite officielle.
«Je veux préciser que la localisation exacte de cette école élémentaire avait été communiquée 17 fois aux autorités militaires israéliennes, notamment la nuit dernière, quelques heures seulement avant cette attaque», a ajouté le patron de l'ONU. (...)
Source : TdG

Navi Pillay accuse Israël de défier délibérément le droit international (31 juillet 2014)
La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a accusé Israël de défier délibérément le droit international dans sa guerre contre le Hamas palestinien à Gaza. Lors d'une conférence de presse, Navi Pillay a condamné les attaques menées par l'armée israélienne à Gaza contre des maisons, des écoles, des hôpitaux et des centres de l'ONU.
«Aucune d'entre elles ne semble être accidentelle. Elles semblent être un acte de défi délibéré vis-à-vis des obligations résultant du droit international» que doit respecter Israël, a-t-elle dit. (...)
Source : TdG

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Michèle Sibony,  vice-présidente de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) : « Il est scandaleux qu’on n’arrête pas Israël !» (rfi, 30 juillet 2014)
« (en Israël) On a une opinion qui est extrêmement travaillée par une propagande qui dure pratiquement depuis la naissance de l’Etat, qui fait toujours vivre les gens en situation de peur et d’insécurité. (...) Faire vivre les gens en situation de menace existentielle, ce qui permet de leur faire croire que cette guerre peut utiliser tous les moyens contre des populations civiles et que tout est permis, ça c’est une autre affaire. »

Voir aussi la page : Offensive israélienne sur Gaza : les enfants palestiniens paient un lourd tribut

dimanche 20 juillet 2014

Offensive israélienne sur Gaza : les enfants palestiniens paient un lourd tribut

Offensive israélienne sur Gaza : les enfants palestiniens paient un lourd tribut
par Eros Sana (18.07.2014)

 Depuis le début de l’opération militaire israélienne contre Gaza, le 7 juillet, 230 Palestiniens ont été tués. Une victime sur cinq est un enfant. Des enfants qui paient un lourd tribut à chaque offensive : ils sont des centaines à avoir été blessés, des milliers à avoir perdu un proche ou leur maison, des dizaines de milliers à ne plus avoir accès à l’eau. Sans oublier les lourdes conséquences psychologiques. Une catastrophe humanitaire qui aura « des conséquences alarmantes pour les futures chances de paix, de stabilité et d’entente », alerte l’Onu. De notre envoyé spécial.
« Israël est le seul à se préoccuper du sort des gazaouis », affirme l’ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, dans une tribune publiée par Le Monde du 15 juillet. Une assurance qui résonne étrangement sur place. Le lendemain, la marine israélienne a délibérément tiré sur une plage de Gaza, tuant quatre enfants gazaouis appartenant à la même famille. Cette tragédie est intervenue à quelques mètres de l’hôtel où résident une majorité des journalistes « occidentaux » présents dans l’enclave. Ils ont ainsi pu montrer au monde entier des images de ce qui caractérise l’offensive du gouvernement Netanyahou : les bombardements ont causé des ravages parmi les civils palestiniens, au premier rang desquels se trouvent les enfants.
Depuis le début de l’opération « Haie de sécurité » (Operation Protective Edge), le 7 juillet, sur les 230 Palestiniens qui ont été tués à Gaza, 46 étaient des enfants. Soit un mort sur cinq. Déjà, lors de l’opération « Plomb durci » menée par Tsahal entre décembre 2008 et janvier 2009, plus de 400 enfants gazaouis avaient perdu la vie sur les 1315 personnes tuées dans la bande de Gaza. En novembre 2012, l’opération « Pilier de défense » entraînait la mort de 26 enfants sur 161 victimes côté palestinien. Dans ce conflit asymétrique, les enfants palestiniens paient le prix fort.
25 000 enfants ont perdu un proche ou leur maison
Sans oublier les blessés. Depuis le début des bombardements, plus de 400 enfants ont été blessés. A ces blessures corporelles s’ajoutent les plaies psychologiques dont on parle peu : plus de 25 000 enfants ont soit perdu un membre de leur famille, soit n’ont plus de maison ou de logement, détruit par l’offensive israélienne, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu, qui tente de leur apporter une assistance psychologique spécialisée.
Les enfants de Gaza ont assisté à toutes sortes d’événements profondément traumatiques. 1660 habitations ont été détruites ou gravement endommagées. Six centres de soins, deux hôpitaux et un dépôt d’ambulances ont été la cible des bombardements de l’aviation israélienne. 22 600 personnes sont des déplacés forcés… Le 12 juillet, Tayseer Al-Bath, chef de la police de Gaza, a été tué avec 17 autres membres de sa famille, lors du bombardement de leur maison par l’armée israélienne. C’est en larmes que son fils, qui a survécu, a participé à l’enterrement de toute sa famille.
Source (et suite) du texte : Bastamag

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Gaza a connu un dimanche sanglant des deux côtés (20.08.2014)
Plus de 100 Palestiniens sont tombés rien que pour la journée de dimanche, dont une soixantaine lors du bombardement d'un quartier. Tsahal a reconnu de son côté avoir perdu 13 soldats.
Source (et suite) du texte : TdG
Voir aussi : Reportages vidéos au coeur du chaos de Gaza, (20.07.1014) : FC



4 enfants tués à Gaza, le bombardement filmé par une équipe de TF1 (17.07.2014)

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Michèle Sibony sur LCI le 16 juillet 2014 à 22h 57
"Nous sommes face à une situation de répression coloniale et le gouvernement français est le seul au monde à vouloir interdire les manifestations de protestation"
Michèle Sibony, vice-présidente de l'Union juive française pour la paix.
Site officiel : Ujfp

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Je vous écris depuis la bouche de l’enfer, par Nurit Peled-Elhanan
Nurit Peled-Elhanan, professeur de littérature comparée à l’université hébraïque de Jérusalem, a perdu sa fille de 14 ans dans un attentat kamikaze palestinien. Elle avait interdit aux officiels israéliens, dont Benjamin Netanyahou de venir aux obsèques, et avait déclaré « ne pas avoir cédé au désespoir mais prononcé un discours avec pour thème la responsabilité d’une politique myope qui refuse de reconnaître les droits de l’autre et fomente la haine et les conflits ».
Cofondatrice de l’association israélienne et palestinienne des Familles endeuillées pour la paix, elle a reçu le prix Sakharov en 2001.

Ma lettre au Parlement Européen pour sa session concernant l’attaque israélienne sur Gaza.
Nurit Peled-Elhanan 16 juillet 2014
Chers amis et militants de la paix
Je vous écris depuis la bouche de l’enfer. Génocide à Gaza, pogroms et massacres en Cisjordanie et la panique des roquettes sur Israël. (...)
Nous, les citoyens d’Israël et les apatrides de la Palestine, ne pouvons pas réaliser la fin de l’occupation et arrêter le bain de sang par nous-mêmes. Nous avons besoin de l’aide de la communauté internationale en général et de l’UE en particulier. Nous avons besoin de vous pour poursuivre en justice le gouvernement et l’armée israélienne, nous avons besoin de vous pour boycotter l’économie et la culture israélienne, nous avons besoin de vous pour exhorter votre gouvernement à cesser de tirer profit de l’occupation et nous avons besoin d’appeler à un embargo des armes contre Israël et à lever le siège de Gaza. Israël est la plus grande et la plus dangereuse organisation terroriste existant aujourd’hui. Toutes ses munitions sont utilisées pour tuer des civils innocents, femmes et enfants. Ce n’est rien de moins qu’un génocide.
Comme lauréate du Prix Sakharov du Parlement européen pour les Droits de l’Homme, en tant que mère et en tant qu’être humain, je demande à l’UE d’utiliser tous les outils diplomatiques et économiques à sa disposition pour aider à sauver mon pays de cet abîme de mort et de désespoir dans lequel nous vivons.
S’il vous plaît , il faut mettre Israël au ban de la communauté internationale jusqu’à ce qu’il devienne un véritable Etat démocratique, et il faut boycotter et sanctionner quiconque fait des affaires avec cet état d’apartheid et nous aider à nous débarrasser de ce gouvernement raciste et sanguinaire pour restaurer la vie des Palestiniens et des Juifs eux-mêmes.
Source (et texte complet) : les actualités du droit
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