vendredi 25 mars 2011

Wumen Huikai, Houei-K'ai ou Mumon Ekai


Wumen Huikai, en japonais, Mumon Ekai.
Maitre chinois de l'école Chan. Né en 1183 à Hangzou, il entra très jeune dans un monastère chan où Gong Hoshang fut son premier maitre. C'est avec Yuelin Shiguan (Jap. Gatsurin Shikan)(1143-1217) qu'il approfondit sa compréhension. L'ayant soumis à une discipline rigoureuse. Yuelin lui donna à résoudre le koan "Mu !". Après six longues années d'efforts, épuisé et désespéré, Wumen prit la résolution de ne plus s'endormir tant qu'il n'aurait pas trouvé la solution. Méditant sans interruption, il se levait de temps à autre et se cognait la tête contre un pilier de la salle de méditation pour rester éveillé.
Un jour, il eut enfin une soudaine illumination en entendant résonner le grand tambour qui annonçait l'heure du déjeuner et composa un poème célèbre :

Dans le ciel d'azur, le soleil brille
Tout à coup, un coup de tonnerre !
Tout ce qui vit sur la terre ouvre de grands yeux,
tous les phénomènes variées et infinis inclinent la tête comme un seul être.
Voyez ! Le Mont Sumeru a quitté son socle et danse gaiement.

Devenu un maître chan réputé, il écrivit en 1228 le Wumenguan, "La Passe sans porte", recueil important de koan. En 1246, l'empereur Lizong le plaça à la tête d'un grand monastère et l'honora du titre "Oeil de Bouddha". Il demeura malgré tout un humble maître et participa toujours aux travaux domestiques comme tout en chacun. Il finit ses jours dans un ermitage de montagne et mourit en 1260, après avoir transmis le dharma au moine japonais Shinchi Kakushin, qui introduisit l'école Yogi au Japon.
Source du texte : Dictionnaire encyclopédique du Bouddhisme de Philippe Cornu. Ed. Seuil.
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Bibliographie (recueil ou extraits dans) :
Miriam Levering, Maryse Shibata, Zen, images, textes et enseignement. Ed. Grund, 2002.
Albert Low, Je ne suis pas un être humain : Un maître Zen contemporain commente les Koans du Mumonkan, Les éditions de Mortagne, Boucherville, Québec, 1996.
Taikan Jyoji, L'art du koan. Ed. Albin Michel.
En ligne (les 48 koans) : Prestreau


Houei-k-'ai dedia son Ou-men-kouan ("La passe frontière sans porte") à l'empereur Li-tsoung pour fêter le quatrième anniversaire (1129) de son couronnement. Il dit dans sa préface :
- Dans tous les enseignements du Bouddha, la chose tout à fait essentiel est de saisir l'Esprit. Il y a de nombreuses entrées qui y conduisent mais la plus centrale est sans porte.
- Comment donc passer par cette entrée sans porte ?
- Ne connaissez-vous pas ces paroles d'un homme éminent d'autrefois : "Les choses qui viennent par une porte sont sans valeur; tout ce qui est obtenu par des moyens relatifs est voué à la destruction finale" ? (...)
Voici mon poème :
La grande route n'a pas de portes,
(Et pourtant) quels passages compliqués !
Une fois franchie cette passe frontière,
Dans une solitude royale on parcourt l'univers.
Extrait de : Essais sur le bouddhisme zen de D.T. Suzuki (Deuxième série).

Cas 1.
Koan 1 du Wumenguan.
Un bonze demanda au maitre Zhaozhou :
- "Le chien a-t-il la nature de Bouddha ? "
Zhaozhou répondit :
- "Wu !" (prononcer wou. En japonais mu=rien).
Propos de Wumen
Celui qui s'engage dans la pratique du Zen doit passer les barrières des patriarches et maîtres du zen du passé. Atteindre cette illumination mystérieuse implique de couper les pensées discriminatoires. Si vous ne passez pas cette barrière et que vous ne coupez pas les pensées discriminatoires vous êtes comme des fantômes qui hantent forets et prairies.
Maintenant répondez-moi : Quelle est cette barrière ? C'est simplement Wu (le vide). C'est la barrière du Zen. C'est la raison pour laquelle on l'appelle "passe-sans-porte du Zen". (...)
Etes-vous sur de ne pas vouloir passer cette barrière ? Si oui (si vous le voulez), alors, concentrez-vous de tout votre être, avec vos 360 os, vos 84 000 pores sur la question, jour et nuit, sans interruption, sans la prendre dans une forme de conception relative du non-être. Cela revient à avaler une boule de fer chauffée à blanc sans pouvoir la régurgiter. Débarrassez-vous de vos connaissances illusoires et de tout ce que vous avez appris de faux jusqu'à maintenant et acharnez-vous. Au bout d'un certain temps, lorsque vos efforts porteront leurs fruits, vous arriverez à l'unité intérieur et extérieure. (...)
Maintenant je vous pose la question : Comment allez-vous vous y prendre ? Chaque parcelle d'énergie que vous possédez, mettez-la dans le Wu et devenez ce Wu. Si vous vous efforcez sans interruption et sans vous posez de question alors une nouvelle lampe s'allumera.
Poème de Wumen
Le chien, la nature de Boudda,
Manifestation parfaite de la vérité.
Hésitez un seu instant entre avoir et ne pas avoir
Et vous êtes perdus corps et âme.
Source du texte (Cas 1) : L'art du koan zen de Taikan Jyoji
Exemple d'analyse : Mu ou Wu

5
L'arbre de Kyôgen -
Kyôgen a dit :
Le zen est comme un homme qui, s'accrochant désespérément à un arbre par les dents au-dessus d'un précipice, ses mains ne s'agrippant plus à rien, ses pieds ne reposant plus sur rien, entendrait soudain quelqu'un lui demander "Eh, l'ami ! Pourquoi Boddhidharma est-il venu d'Inde en Chine ?" S'il ne répond pas il échoue à sa mission, et s'il répond il tombe et se tue.
Alors, que faire ?




6
La fleur de Bouddha -
Le Bouddha Shâkyamuni était assis face à une assemblée sur le Mont des Vautours et s'apprêtait à prononcer un sermon quand il vit près de lui une petite fleur. Il la cueillit puis, la levant sous son nez, il la fit tourner entre ses doigts.
Ce fut là tout le contenu de son sermon.
Perplexe, la foule resta silencieuse. Seul Mahâkashyapa comprit et sourit.
Le remarquant, le Bouddha Shâkyamuni dit alors :
J'ai le trésor de l'œil du vrai dharma, le pur esprit du Nirvâna, l'essence véritable de ce qui n'a pas de forme, le grand chemin du dharma. Tout ce qui ne peut se dire par des mots mais se transmet par l'enseignement. Et cet enseignement, en cet instant ici et maintenant, je le transmets à Mahâkashyapa.

7
Va laver ton bol ! -
Un moine s'adressa à Joshu :
Maître, je suis novice. Instruis-moi, je te prie.
Joshu répondit par une question :
As-tu fini ton repas ?
Oui, répondit le moine.
Alors, va laver ton bol !

8
La roue de Keichu -
Getsuan, entouré de ses élèves, leur demanda :
Keichu, grand fabricant de roues, vient de faire deux belles roues d'une cinquantaine de rayons chacune. Mais qu'adviendrait-il de ces roues si on leur enlevait le moyeu central ? Et si Keichu avait fabriqué ses roues sans moyeu, serait-il un grand fabricant de roues ?

11
Joshu pose une question -
Joshu alla voir un moine sur son lieu de méditation et lui posa la question suivante :
Ce qui est, qu'est-ce ?
Pour toute réponse, le moine leva son poing.
Joshu rétorqua :
Là où l'eau est peu profonde les navires ne passent pas !
Le lendemain Joshu retourna voir le moine sur son lieu de méditation et lui posa la même question :
Ce qui est, qu'est-ce ?
Pour toute réponse, le moine leva son poing.
Joshu répondit alors :
Bien donné, bien pris ! Bien tué, bien sauvé !

Cas 6
Koan 12 du Wumenguan
Chaque jour, le maître Ruiyan Yan s'interpelle :
"Maître !"
Et se répond :
"Oui !"
Puis il s'interpelle :
"Sois en éveil !"
- D'accord !
- A tout moment ne te fais pas avoir par les autres !
- D'accord ! D'accord !"
Propos de Wumen
Le vieux Ruiyan s'achète et se vend lui-même. Il possède plusieurs masques de dieux et de démons avec lesquels il joue. Et pourquoi cela ' Hain ? Un qui interpelle, un autre qui répond. L'un en Eveil, l'autre ne se faisant pas avoir par les autres. Si vous prenez cela pour argent comptant vous êtes bon à rien. Et si vous caricaturez Ruiyan cela ressemble à contrefaire le comportement du renard.
Poème de Wumen
Ceux qui cherchent la voie ne réalisent pas leur vraie nature,
Ils ont encore affaire à la conscience relative
Là se trouve la raison de la vie et mort pendant des kalpas illimités
Le sot prend ça pour l'être authentique.
Source du texte (Cas 6) : L'art du koan Zen de Taikan Jyoji

13
Nansen coupe un chat en deux -
Maître Nansen remarqua des moines de deux pavillons se quereller à propos d'un chat. Prenant le chat il leur dit :
Une seule parole juste et le chat sera sauvé !
Devant le silence des moines... il trancha le chat en deux !
Joshu, qui avait été absent, revint le soir. Nansen lui demanda alors ce qu'il aurait fait.
Sans dire un mot, Joshu ôta une de ses sandales et la posa sur sa tête.
Nansen lui dit alors :
Si tu avais été là... le chat serait encore en vie !

15
Trois coups de bâton pour Tôzan -
Tôzan se rendit chez Maître Ummon. Ummon lui demanda :
D'où viens-tu ?
Je viens du petit village de Satô.
Et dans quel temple étais-tu cet été ?
Hoji Ji, au sud du lac.
Ah bon... Et quand en es-tu reparti ? continua Ummon, entretenant un dialogue d'une banalité affligante.
A la fin de l'été...
Hmmm ! Tu mérites trois coups de bâton, mais, va... je te pardonne !
Le lendemain Tôzan revint voir Ummon et s'inclina de respect devant lui. Il s'enquit :
Hier tu m'as fait grâce de trois coups de bâton... mais je ne comprends pas ce qui les justifiait.
Mais tu es bon à rien ! Tu ne fait qu'aller d'un temple à l'autre !
A ces derniers mots, Tôzan fut illuminé.

16
Le monde est si vaste ! -
Ummon s'adressa aux moines :
Le monde est si vaste ! Et vous répondez à l'appel d'une cloche ! Et vous vous habillez de robes de cérémonies !

17
Les excuses de Chu -
Chu, surnommé Kokushi, précepteur de l'Empereur, appela son assistant :
Oshin !
Oui !
Oshin !
... Oui ?
Oshin !
... Oui ?!?
Oshin, je devrais te présenter mes excuses pour t'avoir appelé plusieurs fois... mais je crois que c'est plutôt à toi de me présenter tes excuses !

18
Trois livres de lin -
Tôzan était entrain de peser du lin, quand un moine vint lui demander ce qu'est le Bouddha ?
Ce lin pèse trois livres ! répondit Tôzan.

19
Faut-il étudier la voie ? -
Joshu demanda à Nansen :
Qu'est-ce que la voie ?
La vie quotidienne EST la voie ! répondit Nansen.
Peut-on l'étudier ?
Plus tu essaies de l'étudier plus tu t'en éloignes !
Mais si je ne l'étudie pas, comment saurais-je ce qu'est la voie ?
La voie n'appartient pas au monde de la perception ni au monde de la non-perception. La connaissance est illusion, et la non-connaissance est pure folie. Si tu veux suivre le chemin qui mène au-delà du doute, tu dois être aussi libre que le ciel ! Le ciel, tu ne dis pas qu'il est bon et tu ne dis pas qu'il est mauvais !

20
La parole de l'homme illuminé -
Shôgen se demanda :
Pourquoi l'homme illuminé n'utilise-t-il pas la parole pour enseigner ?
Et un enseignement peut-il se transmettre sans les mots ?




21
De la bouse séchée -
Un moine vint voir Ummon pour lui demander ce qu'est le Bouddha ?
De la bouse séchée ! répondit Tôzan.

24
Sans parler, et sans rester silencieux -
Un moine vint voir Fuketsu et lui demanda :
Sans parler, et sans rester silencieux, comment puis-je exprimer la Vérité ?
Fuketsu répondit :
Je me souviens des printemps du sud de la Chine... Les oiseaux chantaient au milieu d'immenses champs de fleurs parfumées.

25
Prêcher du troisième fauteuil -
Dans son rêve, Kyôsan se rendit au pays pur de Maitreya. Arrivé dans la demeure de Maitreya, il se vit assis dans le troisième fauteuil. Là, il entendit une voix annoncer :
Aujourd'hui l'homme qui est assis dans le troisième fauteuil prêchera à l'assemblée.
Kyôsan se leva et dit :
La vérité de l'enseignement du Mahâyâna est transcendante. Elle est au-delà des mots, au-delà de la pensée. Comprenez-vous cela ?

26
Le rideau de bambou -
Hôgen, supérieur du monastère de Seiryô, s'apprêtait à faire un discours avant le repas du soir, lorsqu'il remarqua que le rideau de bambou, qui avait été baissé pour la méditation, n'avait pas été relevé ensuite. Deux moines se levèrent dans l'assemblée pour enrouler le rideau. Observant l'effort des deux moines, il dit alors :
L'état du premier moine est correct, l'état du second l'est moins...

27
Pas l'esprit, pas le bouddha, pas les choses -
Un moine demanda à Nansen :
Existe-t-il un enseignement qui n'ait jamais été prêché ?
Oui, répondit Nansen...
Lequel ? demanda le moine.
Ce n'est pas l'esprit. Ce n'est pas le bouddha. Et ce ne sont pas des choses non plus.

28
La lumière dans les ténèbres -
Tokusan était un élève de Ryutan. Un soir il vint visiter le Maître dans son pavillon. Il resta longtemps avec lui à lui poser de nombreuses questions. Soudain le Maître dit :
La nuit est déjà bien avancée ! Veux-tu bien me laisser, s'il te plait ?
Tokusan s'inclina respectueusement et ouvrit le rideau pour repartir. Il remarqua alors :
Il fait vraiment sombre dehors !
Ryutan lui offrit une chandelle pour éclairer ses pas, et l'alluma. Au moment où Tokusan la prit... il souffla dessus et l'éteignit. A cet instant précis, l'esprit de Tokusan s'illumina !
Qu'as-tu découvert ? demanda Ryutan.
Désormais je ne douterai plus des paroles du Maître, répondit Tokusan.(...)

29
Ni le vent, ni le drapeau -
Deux moines discutaient ferme à propos d'un drapeau.
L'un disait :
C'est le drapeau qui bouge !
L'autre rétorquait :
C'est le vent qui bouge !
Hui Neng passa par là, et coupa court !
Ce n'est ni le vent, ni le drapeau... C'est votre esprit qui bouge !

Cas 11
Koan 30 du Wumenguan
Damei interrogea Mazu :
"Qu'est ce que le Bouddha ?"
Mazu répondit :
"L'esprit, c'est le Bouddha."
Propos de Wumen
Si vous saisissez sur-le-champs ce que veut dire Mazu, vous revêtirez les vêtement du Bouddha, vous mangerez la nourriture du Bouddha, vous prononcerez les paroles du Bouddha, vous agirez comme le Bouddha - vous serez le Bouddha en personne. Bien qu'il en soit ainsi, Damei fourvoie de nombreuses personnes en leur faisant prendre la marque de la balance pour le poids lui-même. Ne savez-vous pas que lorsqu'on prononce le mot Bouddha on doit se rincer la bouche pendant trois jours ? Si c'est un homme du zen authentique, il se bouche les oreille et s'enfuit en courant quand il entend dire "l'esprit c'est le Bouddha" !
Poème de Wumen
Le ciel est bleu, la journée brillante !
On ne cherche plus ici et là.
Si à nouveau vous demandez : Qu'est-ce que le Bouddha ?
Cela revient à plaider non coupable pris la main dans le sac.
Source du texte (Cas 11) : L'art du koan Zen, de Taikan Jyoji.





32.
Sans mot et sans absence de mots
Un philosophe demanda au Bouddha :
Sans mot et sans absence de mots, peux-tu me dire la vérité ?
Le Bouddha garda le silence.
Alors le philosophe s'inclina respectueusement et remercia le Bouddha :
Par ta compassion j'ai dissipé mes illusions et j'ai atteint la vraie voie.
Plus tard, Ananda demanda au Bouddha ce que le philosophe avait atteint. Le Bouddha répondit :
La seule ombre d'un fouet fait galoper un bon cheval.
Exemple d'analyse : La demande du philosophe

33.
L'esprit n'est pas le Bouddha !
Un moine demanda à Baso :
Qu'est-ce que le Bouddha ?
Baso répondit :
L'esprit n'est pas le Bouddha !
Apprendre n'est pas la voie !

36.
Rencontre avec un maître -
Goso posa la question suivante :
Quand tu rencontres un maître sur ton chemin, tu ne peux pas lui parler... mais tu ne peux pas non plus le regarder en silence. Alors que fais-tu ?

38.
Un chêne dans le jardin -
Un jour, un moine demanda à Joshu :
Pourquoi Boddhidharma est-il venu en Chine ?
A cela, Joshu répondit :
Un chêne dans le jardin !

40.
La cruche renversée -
Hyakujô cherchait un moine capable de diriger un nouveau monastère. Il dit à ses élèves que celui d'entre eux qui répondrait la mieux à une question serait désigné.
Il plaça une cruche pleine d'eau au sol au milieu de la pièce et demanda :
Qui peut me dire ce qu'est ceci, à part me dire que c'est une cruche ?
Le moine Supérieur se risqua :
Personne ne pourrait dire que c'est une sandale de bois !
Isan, le simple moine cuisinier, ne dit rien. Il renversa la cruche... et sortit !
Hyakujô sourit et dit au moine Supérieur :
Tu as perdu !
Isan fut nommé maître du nouveau monastère.

43.
Le kyôsaku de Shuzan -
Shuzan montra son kyôsaku aux moines, et dit :
Si vous appelez cela un petit bâton, vous n'exprimez pas la réalité. Si vous ne l'appelez pas un petit bâton vous niez sa nature. Alors... comment appelez-vous ceci ?

44.
Le bâton de Bashô -
Bashô dit un jour à son disciple :
Quand tu auras un bâton... je te le donnerai. Mais si tu n'as pas de bâton... je te le retirerai !

45.
Qui ? -
Hôen posa la question suivante :
Les bouddhas du passé et du futur sont tous ses serviteurs... Mais de qui ?

47.
Trois barrières -
Tosotsu érigea trois barrières que les moines devraient franchir.
La première barrière est l'étude du zen. Le but de l'étude du zen est de connaître ta vraie nature. Quelle est ta vraie nature ?
La première barrière franchie, la seconde permet de se libérer de la vie et de la mort.Quand s'éteint la lumière de tes yeux, devenant un cadavre, peux-tu te libérer de la vie et de la mort ?
La seconde barrière franchie, la troisième te permet de savoir où tu es. Ton corps étant maintenant séparé en quatre éléments, où es tu ?
Source des koans : Prestreau

Ecriture de quelques koans :



Sagesses bouddhistes, L'art du koan avec Taikan Jyoji



Sagesses Bouddhistes, Le koan de l'intime avec Catherine Pages.









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