lundi 7 novembre 2011

Jamyang Chökyi Lodrö ou Dzongsar Khyentsé Chökyi Lodrö



Dzongsar Khyentsé Chökyi Lodrö, ou Jamyang Chökyi Lodrö, (1893-1959) était un lama tibétain, maître de nombreuses lignées, et enseignant de nombreuses personnalités du XXe siècle du bouddhisme tibétain. Mort en 1959 au Sikkim, il n'est pas très connu en occident, mais fut l'un des partisans principaux du mouvement Rimé du bouddhisme tibétain et a eu une influence profonde sur de nombreux lamas tibétains enseignants aujourd'hui. Il était la 2e incarnation de Jamyang Khyentse Wangpo.
Source du texte : wikipedia
Autre biographie : rigpa


Bibliographie (en français) :
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Hommage à Guru Rinpoché, le Seigneur d' Orgyen, incomparable objet de refuge !


Ce support exceptionnel, cette vie libre et pleine de dons dans un corps humain, est très difficile à obtenir.

Puisque nous l'avons obtenue cette fois-ci, efforçons-nous d'en réaliser pleinement le potentiel
Sans le laisser gaspiller dans l’indécision.
La racine de tous les phénomènes est votre propre esprit.
Si vous ne l'examinez pas, il se complaît dans les expériences et se montre expert dans les jeux de l'illusion.
Mais si vous l’observez directement et précisément, il est libre de tout fondement et de toute origine,
En essence, il est vide de ce qui surgit, demeure et s’en va.

Tous les phénomènes du samsara et du nirvana ne sont rien d’autre
Que les manifestations dynamiques pures ou impures de votre propre esprit –
En réalité, rien, ni samsara ni nirvana, n'existe.
Pur depuis le commencement, libre et vide,
Sans tomber pour autant dans le concept d'une vacuité « vide »,
Il est au contraire spontanément accompli dans sa nature lumineuse.
Telle est la base d’émergence de la compassion de la Présence éveillée.

La Présence est au delà de toute désignation et de toute verbalisation ;
La variété des apparences du samasra et du nirvava s'élève comme son dynamisme.
La manifestation et celui qui manifeste ne sont pas distincts –
Dans cet état non duel, demeurez sans altération.

Le corps : libre de marcher, de s'asseoir et de se mouvoir. Demeurez
La parole : suivant le flot naturel de la respiration. Demeurez
L’esprit : sans poursuivre les pensées d’attachement . Demeurez
Dans un état d'esprit totalement libre, ouvert – spacieux –
paisiblement contenté – détendu. Demeurez

Cette Présence du Corps de réalité non né,
N’est pas créée par les causes et les circonstances mais surgit naturellement.
Vive, dans toute sa fraîcheur et sa nudité,
Elle n’est altérée ni par les pensées d'un sujet préhenseur et d’objets appréhendés
Ni par une compréhension née de l’analyse mentale.

Dans la stabilité méditative de son cours naturel – Demeurez.
« Demeurer » n'est qu'une expression vide –
En réalité, elle est totalement libre de ce qui demeure et du fait même de demeurer.
Cette Présence-vacuité est le visage même du Corps de réalité :
Demeurez continuellement dans cette reconnaissance, sans distraction.
(...)
Extrait de "Conseil du coeur dans une coquille de noix", trad. Philippe Cornu.
Source (et suite) du texte : Le jardin du dzogchen


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