jeudi 8 décembre 2011

Thérèse Neumann


Thérèse Neumann est née le 8 avril 1898 à Konnersreuth en Bavière, Allemagne et y décède le 18 septembre 1962.
Elle fut une grande mystique et stigmatisée catholique, atteinte de différentes paralysies et de plusieurs maladies qui guérirent spontanément. Les autorités ecclésiastiques la visitèrent ou la firent observer pendant de longues années. Elle a été rendue célèbre par les manifestations extraordinaires dont elle fut régulièrement l'objet, entre autres, des extases sanglantes de la Passion du Christ, des visions historiques embrassant tous les temps et l'identification des reliques authentiques. Les trente dernières années de sa vie, elle ne se nourrissait plus que d'hosties humectées d'eau (phénomène de l'inédie) et dormait deux heures par nuit. Lors de certaines visions, elle avait le don, appelé glossolalie, non pas de parler des langues étrangères mais de répéter des phrases prononcées en des langues qui lui étaient inconnues, comme l'araméen. (...)

Jeûne perpétuel et absolu : Pendant trente-six ans, Thérèse Neumann n'a soi-disant absorbé aucun aliment, solide ou liquide, sauf environ deux grammes d'hostie pour sa communion quotidienne. Ce jeûne absolu a commencé le 6 août 1926, après la vision du Christ transfiguré : « J'ai laissé toute faim et soif sur le Tabor », dira-t-elle. Pour prouver scientifiquement cette inédie, elle fut soumise à une observation extrêmement rigoureuse durant quinze jours, en 1927, sous la direction des docteurs Seidl et Ewald (tous deux sceptiques quant au surnaturel mystique), et sous la surveillance stricte de quatre sœurs infirmières assermentées qui avaient pour mission, entre autres, de ne jamais la quitter des yeux, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le procès-verbal de cette enquête conclut que durant ces quinze jours, Thérèse Neumann n'avait absorbé que 0,33 grammes d'hostie, environ 45cm³ d'eau, que son poids était resté identique, et que l'analyse de son sang ne révélait aucun indice d'abstinence. (...)
Source (et suite) du texte : wikipedia
Autres biographie : spiritualité chrétienne / thereseneumann / voie mystique


Biographie :
Anni Spiegl, Thérèse Neumann, un signe pour notre temps, Ed. Anbetungskloster
Ennemond Boniface, Thérèse Neumann la crucifiée de Konnersreuth devant l'Histoire er la science, Ed. Lethilleux, 2000.
Helmut Fahsel, Thérèse Neumann, l'extraordinaire mystique de Konnersreuth, Ed. Le Jardin des Livres, 2009.


Le lendemain matin, notre groupe roulait en direction d'Eichstatt, petit village aux rues étroites et mal pavées. Le docteur Wutz nous reçut cordialement :
- Mais oui, Thérèse est chez moi.
Il fait annoncer les visiteurs. Un messager ne tarda pas à apporter la réponse :
- Bien que l'évêque m'ait prié de ne voir personne sans sa permission, je recevrai l'homme de Dieu venu de l'Inde.
Profondément ému par ces paroles, je montai avec le docteur Wutz qui me conduisit à un petit salon. Thérèse ne tarda à entrer, baignée d'une auréole de joie et de sérénité, vêtue de noir et portant une coiffe d'une blancheur immaculée. Agée de trente-sept ans à cette époque, elle paraissait beaucoup plus jeune, ayant une fraicheur, un charme juvéniles. Bien faite, les joues roses, gaie et respirant la santé, telle était cette sainte qui ne mangeait jamais !
Thérèse me serra doucement la main. Nous nous regardions en silence, conscient d'être l'un et l'autre des amants de Dieu.
Le docteur Wutz offrit aimablement de servir d'interprète. Nous nous assimes et Thérèse se mit à m'observer avec une curiosité ingénue : les Hindous étaient plutôt rares en Bavière !
- Vous ne mangez absolument rien ?
Je voulais entendre la réponse de sa propre bouche.
- Rien, excepté, à six heures du matin, une petite hostie consacrée.
- De quelles dimensions ?
- Mince comme une feuille de papier, de la grandeur d'une pièce de monnaie.
Elle ajouta :
- Je la prend pour des raisons confessionnelles : si elle n'est pas bénie, je me trouve dans l'incapacité de l'avaler.
- Certainement, vous n'avez pu vivre rien que de cela pendant douze ans ?
- Je vis de la lumière de Dieu.
Combien sa réponse était simple et combien einsteinienne !
- Je vois que vous savez que l'énergie de l'éther, du soleil et de l'air pénètre votre corps.
Un sourire éclaira son visage :
- Je suis heureuse de voir que vous comprenez comment je vis.
- Votre sainte vie est une preuve quotidienne de cette vérité énoncée par le Christ : "L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu."
De nouveau, mon explication la remplit de joie :
- C'est vrai. L'une des raisons pour lesquelles je me trouve sur terre, c'est pour démontrer que l'homme peut vivre de lumière divine, et non de nourriture seulement.
- Pourriez-vous enseigner à autrui comment se passer de manger ?
Elle parut un peu interloquée :
- Je ne peux pas, Dieu ne le veut pas. (...)
Extrait de : Paramahansa Yogananda, Autobiographie d'un yogi, Ed. J'ai Lu, 2003.
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