Obergabelhorn vu depuis la Wellenkuppe |
1969, année érotique. 2012, année apocalyptique ?
Si l'homme à la tête de chou a pu chanter l'année 1969 c'est en référence à une certaine position dite "69" - parce que la graphie du nombre la suggère. Rien de tel dans 2012, mais une importante rumeur sur la toile dont le point de départ serait la fin d'un calendrier : le calendrier maya.
Mais celui ressemble au compteur kilométrique de votre voiture qui, à 99 999,9 km, revient à 00 000,0 km. (Votre moteur peut donc tout aussi bien cassé avant 100 000 km qu'après avoir fait plusieurs tour de compteur). Autrement dit la culture maya n'annonce pas de fin du monde. Tout comme pour nous le 1e janvier est le 1e jour d'une nouvelle année, le 22 décembre 2012 sera le début d'un nouveau cycle.
La date elle-même est controversée : certains parlent du 21 décembre 2012 d'autres du 12 ou du 23, d'autres des années 2116 et 2220 - et d'autres encore pensent que la transition à déjà eu lieu.
Slate : Le calendrier maya ne finit pas en 2012 mais en 2116
Guru Med : 2012, fin du monde, finalement remis à plus tard
Apocalypse 2012 : la prophétie du calendrier maya qui n'en est pas une.
Le 22 décembre 2012 risque donc fort de ressembler au 1e janvier 2000 (dont le bug informatique était sensé paralyser la planète).
Mais d'autres scénari sont possibles ! C'est parfois agréable de se faire peur, et puis la rumeur a permis d'impressionnants effets spéciaux, comme dans le film "2012" de Roland Emmerich :
Parmi ceux qui décompte les jours qui nous sépare du 21 décembre 2012, il y a les pessimistes (ou millénaristes, prédisant la fin du monde) et les optimistes (ou adeptes du "New Age", annonçant un renouveau spirituel). En ce cas on pourra garder l'expression "2012 année apocalyptique", en se référant au sens étymologique du terme apocalypse qui signifie "révélation".
Existe-t-il des indices d'un changement allant dans ce sens ? Certains l'affirment : les "éveillés" seraient de plus en nombreux, ou l'"éveil" de plus en plus facile.
A cela on pourrait objecter qu'il n'y a jamais eu de statistiques sur leur nombre - ni d'instruments pour les authentifier -, et qu'auparavant ils ne tapaient pas sur leur clavier pour l'annoncer au monde entier ou à celui des internautes.
Namkhai Norbu parle d'un sculpteur de pierre de son village à qui on ne prêtait guère d'attention, jusqu'au jour où, après sa mort, son corps se résorba en lumière (signe de réalisation pour la tradition dzogchen).
Mais pourquoi pas ! Si on peut jouer à se faire peur on le peut tout autant à espérer des jours meilleurs. C'est peut-être une question de mesure. La projection dans le futur (ou le rappel du passé) peut venir nourrir la créativité du présent, tout comme, à trop forte dose, nous le faire oublier.
Conclusion :
Pas de conclusion ou conclusion à la Pyrrhon ("en disant de chaque chose qu'elle est pas plus qu'elle n'est pas, ou qu'elle est et n'est pas ou qu'elle n'est ni n'est pas").
Suite du post... le 22 décembre, évidemment.
Apocalypse 2012 : la prophétie du calendrier maya qui n'en est pas une.
Le 22 décembre 2012 risque donc fort de ressembler au 1e janvier 2000 (dont le bug informatique était sensé paralyser la planète).
Mais d'autres scénari sont possibles ! C'est parfois agréable de se faire peur, et puis la rumeur a permis d'impressionnants effets spéciaux, comme dans le film "2012" de Roland Emmerich :
Parmi ceux qui décompte les jours qui nous sépare du 21 décembre 2012, il y a les pessimistes (ou millénaristes, prédisant la fin du monde) et les optimistes (ou adeptes du "New Age", annonçant un renouveau spirituel). En ce cas on pourra garder l'expression "2012 année apocalyptique", en se référant au sens étymologique du terme apocalypse qui signifie "révélation".
Existe-t-il des indices d'un changement allant dans ce sens ? Certains l'affirment : les "éveillés" seraient de plus en nombreux, ou l'"éveil" de plus en plus facile.
A cela on pourrait objecter qu'il n'y a jamais eu de statistiques sur leur nombre - ni d'instruments pour les authentifier -, et qu'auparavant ils ne tapaient pas sur leur clavier pour l'annoncer au monde entier ou à celui des internautes.
Namkhai Norbu parle d'un sculpteur de pierre de son village à qui on ne prêtait guère d'attention, jusqu'au jour où, après sa mort, son corps se résorba en lumière (signe de réalisation pour la tradition dzogchen).
Mais pourquoi pas ! Si on peut jouer à se faire peur on le peut tout autant à espérer des jours meilleurs. C'est peut-être une question de mesure. La projection dans le futur (ou le rappel du passé) peut venir nourrir la créativité du présent, tout comme, à trop forte dose, nous le faire oublier.
Conclusion :
Pas de conclusion ou conclusion à la Pyrrhon ("en disant de chaque chose qu'elle est pas plus qu'elle n'est pas, ou qu'elle est et n'est pas ou qu'elle n'est ni n'est pas").
Suite du post... le 22 décembre, évidemment.
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P.S. Les feux d'artifices de l'an passé sont toujours en ligne : Hanabi
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