samedi 5 mai 2012

L'alchimiste

Fin de semaine avec l'alchimiste (de) Abd Al-Malik.



Refrain
Je n'étais rien, ou bien, quelque chose qui s'en rapproche,
J'étais vain et, c'est bien c'que contenait mes poches.
J'avais la haine, mélange de peur, d'ignorance et de gêne.
Je pleuvais de peine, de l'inconsistance de ne pas être moi-même.
J'étais mort et, tu m'as rammené à la vie :
Je disais "J'ai" ou "Je n'ai pas", tu m'a appris à dire "Je suis".
Tu m'as dit : "Le noir, l'arabe, le blanc ou le juif sont à l'homme ce que les fleurs sont à l'eau".

Oh, toi que j'aime et, toi, que j'aime.
J'ai traversé tant d'avenues, tellement attendu ta venue
Qu'à ta vue, je ne savais plus si c'était toi, si c'était moi
Si c'était moi, si c'était toi,
Je criais ton nom dans le désert des villes, que j'traversais car
Sûr de ton existence, je savais que tu m'entendrais
Eh, toi, que j'aime, Oh, toi... que j'aime.

Refrain

Oh, toi que j'aime et toi, que j'aime.
Ni la rue, ni les drames, ne m'ont voilé à ta vue
Même au plus bas, même quand j'me disais que tout était foutu
Je t'aimais comme si je te voyait,
Car si je ne te voyait pas, je savais que j'étais vu par toi.
Et, toi que j'aime. Tu es un lion et ton coeur est un soleil
L'ultime secours de ceux perdus dans leur sommeil.
Et, toi, que j'aime, Oh, toi...

Je n'étais rien, ou bien, quelque chose qui s'en rapproche,
J'étais vain et, c'est bien c'que contenait mes poches.
J'avais la haine, mélange de peur, d'ignorance et de gêne.
Je pleuvais de peine, de l'inconsistance de ne pas être moi-même
Tu es, tu es l'alchimiste de mon coeur,
Et, toi, que j'aime, Oh, toi, que j'aime, que j'aime

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