dimanche 25 novembre 2012

Georges Haldas


Né le 14 août 1917 à Genève, Georges Haldas, de père grec et de mère suisse, vit jusqu'à l'âge de neuf ans en Céphalonie. Puis, installé avec ses parents à Genève, il passe dans cette ville la plus grande partie de sa vie. Il travaille successivement dans une agence de presse, exerce le métier de correcteur, enseignant, vendeur en librairie et journaliste.
Poète, essayiste, traducteur Georges Haldas est l’auteur d’une œuvre très riche qui comprend quatorze recueils de poèmes (rassemblés en 2000 dans Poésie complète aux éditions L’Âge d’Homme), des traductions, des essais, trente-sept chroniques (la dernière en date : Chroniques de la petite Fontaine, L’Âge d’Homme, 2004) et les fameux Carnets de l’état de poésie, le plus récent étant Paroles nuptiales, Carnets 2005, L’Âge d’Homme, 2007).
Prix Schiller 1971 et 1977, Grand Prix de la ville de Genève 1971, Prix Taormina 1970, Georges Haldas vit au Mont-sur-Lausanne depuis 2004.
Georges Haldas décède le dimanche 31 octobre 2010.
Source du texte : BCU Lausanne
Autre biographie : wikipedia / france culture

Bibliographie : wikipedia / cultureactif


Ce qui est le plus important pour moi, c'est de vivre pour écrire la beauté des choses au même titre que la souffrance humaine ; je ne sais rien faire d'autre que de dire ce que je ressens. Je suis doté d'une hypersensibilité aux choses de la vie ; des choses qui n'ont l'air de rien mais qui, lorsque l'on en parle par écrit, prennent leurs vraies dimensions. Ma conception de l'écriture touche aux assises de l'être : elle est nécessité de dire la vie dans son horreur et ses merveilles ; mais, je ne force personne à partager ce concept ; ceux qui veulent y adhérer, y adhèrent ; les autres ont leur libre arbitre.
Source (et suite) de l'interview : objectifreussir

VINT L'OMBRE
Vint l’ombre vint le jour
Et puis entre les deux
la plus que tendre aurore
Semant l’or sur les blés
sur les arbres fruitiers
sur les vieilles maisons
sur l’eau de la rivière
Sur les rues familières
de ma ville où très tôt
le matin je sortais
pour la voir apparaître
toujours fraîche et légère

Autres poèmes : wikipoème








Entretiens avec Jean-Philippe Rapp (2005 - 42 mn.) :


Source : RTS

Claude Goretta, la maison en Calabre de Georges Haldas (1973 - 43 mn.)


Source : RTS
Autres vidéos : RTS radioscopie (Jacques Chancel)





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