Les 20 propositions d'Attac pour une véritable réforme bancaire.
Une par une, les promesses de s’attaquer à la finance, responsable de la crise, aux banques, actrices de la spéculation et bénéficiaires des rentes versées par les États, et aux gros actionnaires, avides de dividendes toujours accrus, s’envolent et vont allonger la liste des promesses non tenues.
Six ans après le déclenchement d’une crise qui ne cesse de s’approfondir parce que des politiques d’austérité se généralisent, le gouvernement français dépose un projet de loi de réforme bancaire dont l’esprit est de ne rien changer de fondamental, de telle sorte que le modèle de banque universelle perdure. S’agit-il de satisfaire une demande venant de la société, des populations ? Non. De la part des entreprises ? Non plus. De la part de qui alors ? Des banques elles-mêmes, et plus précisément des banques les plus grosses et qui détiennent le plus de pouvoir. En France, elle se nomment BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE, et elles ont fait valoir leurs arguments et obtenu gain de cause.
Quels sont les enjeux d’une réforme bancaire ? Pourquoi le renoncement du gouvernement à transformer le modèle des banques est-il grave ? Et quelles sont les propositions alternatives qui permettraient de mettre au pas la finance au lieu de la rassurer et de rendre le pouvoir monétaire à la population ? C’est à ces trois questions que le présent document essaie de répondre.
Source : Attac France (14.03.13)
Une des 20 mesures est l'interdiction du Trading Haute Fréquence.
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