Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
mercredi 8 mai 2013
Les insurgés de la terre
Philippe Borel, Les insurgés de la terre (France, 2010, 54')
Ils ont établi leur camp dans la canopée des séquoias de Californie du Nord ou de l'Oregon. En rupture avec l'American way of life, ils ont décidé de donner leur temps, et pour certains leur vie, à la protection de la nature. Leurs inspirateurs sont des poètes et des philosophes comme Henri David Thoreau (l'auteur de La désobéissance civile). Ils ont des airs angéliques, tiennent des propos fondés mais qui sonnent le plus souvent utopiques. Ailleurs, ces nouveaux guérilleros éperonnent les baleiniers japonais en Antarctique ou s'accrochent au-dessus des voies ferrées pour bloquer les trains de déchets nucléaires en Allemagne. Parfois, pour défendre ce à quoi ils croient, certains basculent dans l'illégalité, s'en prennent aux forestiers ou aux exploitants de bois, sabotent des laboratoires de vivisection ou brûlent des 4x4. Ils sont alors forcés à la cavale ou à la clandestinité.
Pour le FBI, ce sont des terroristes. L'agence fédérale les a officiellement désignés comme la seconde menace pour la sécurité intérieure des États-Unis après Al-Qaida. Elle fait peser sur ces militants verts une répression féroce et sans précédent. Le Animal and enterprise terrorism act, un volet spécial des Patriot acts américains adopté sous la pression des lobbies industriels, donne désormais la possibilité aux autorités de réprimer toute forme de protestation. Des avocats défenseurs des libertés publiques et des ONG comme Greenpeace dénoncent cette dérive liberticide, aux États-Unis comme en Europe.
Source : Arte
Avoir 20 ans à Berlin : Cécile l’écureuil (01.05.2013)
Sur les photos, elle est souvent la tête en bas au milieu des arbres. Cécile Lecomte, ancienne championne d'escalade, appelée l'"écureuil" par les militants écolos, vit en Allemagne et grimpe là où il y a des batailles à mener : sur les façades des squats qu'on essaie de vider, en haut des arbres de 60 m qu'on veut couper pour des projets immobiliers, et au-dessus des voies de chemin de fer pour empêcher le passage des trains de déchets nucléaires.
Source : FC
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