dimanche 2 août 2015

Le Jeûne, première médecine

MAJ de la page : Jeûne (tag) / Thierry Casasnovas (tag)



Thierry Casasnovas, Le Jeûne, première médecine (juillet 2015)

Médecine vient du latin medicina, qui signifie "art de guérir" . Quelle autre approche que le jeûne et le recours aux capacités inhérentes au corps peut prétendre guérir quoi que ce soit ? Nulle guérison ne viendra d'un remède , la guérison est l'apanage du corps , tout produit extèrieur ne venant que soutenir (ou empêcher ) cette guérison. Suivez moi dans cette nouvelle exploration du premier moyen de guérison, le plus simple, le plus accessible , le plus efficace : le jeûne !
Source : Regenere




Thierry Casasnovas, L'eau distillée (juillet 2015)

Le processus de l'eau distillée (évaporation-condensation) 
est semblable à celui du cycle de l'eau de pluie
  

4 commentaires:

  1. Il me semble que Mr Casanovas est loin d'être une personne sans reproches, et son discours me semble très dangereux dans le sens où il ne promeut pas une meilleure connaissance du corps, mais bien une ignorance volontaire.

    On est ici bien loin du sérieux du documentaire d'Arte.

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  2. Certes le documentaire Arte est une référence, mais en quoi le discours de Thierry Casasnovas "promeut (...) une ignorance volontaire" ?

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  3. "Le seul guérisseur est dans le corps"
    "vous allez voir des dizaines et des dizaines d'articles scientifiques qui expliqueraient finalement que telle personne présente telle pathologie et telle déficience du glutation au niveau du foie... On joue aux apprentis-sorciers"
    "la machine humaine elle est hors de notre compréhension"
    "C'est un organisme merveilleux dont nous ne comprenons pas le dixième"
    "Par contre il y a une chose qui reste sûre : c'est qu'on n'a pas besoin de comprendre quelque chose pour le voir se résoudre"

    Ce genre de discours est à la fois dangereux par l'analyse erronée qu'il fait de la science, et par la promotion d'une sorte de pensée magique faisant du corps une sorte d'élément métaphysique. À aucun moment, lorsque l'on jeûne, on ne doit abandonner une médication donnée par un médecin.
    D'autre part, et c'est justement le problème en France, lorsque l'on décide de jeûner, il faut être suivi médicalement pour ne pas faire pire que le mal, ou pour ne pas provoquer de grave carence qui pourrait s'avérer mortelle ou pénalisante pour le reste de sa vie. C'est un problème dans notre pays car la médecine est bien trop inféodée aux labos et voit le jeûne comme un concurrent déloyal aux multiples gélules censées tout guérir.

    Entre les labos et les gourous de ce genre, il me semble qu'il faut savoir garder son esprit critique et ne pas partir d'un extrême pour en rejoindre un autre. De plus, Rue89 a déjà publié 2 ou 3 articles sur le juteux business de Thierry Casanovas.

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  4. N'étant ni un inconditionnel de Thierry Casasnovas (que j'apprécie cependant) ni de Rue 89, je ne connais pas ces "juteux" articles. Mais je ferais une recherche par curiosité.

    Les maladresses et débordements de son discours ne sont peut-être que maladresses et débordements. Ce qu'il dit est autre ou du moins ce que j'en retiens. (Au passage, parler de LA science - en l'occurence médicale - comme d'un bloc monolithique sans défaut relève tout autant de la pensée magique).

    Il me semble défendre deux choses : (1) l'importance de la nourriture dans le maintien de la santé, et dans la non interférence avec le point (2), savoir la capacité qu'à le corps à se régénérer de lui-même. Un exemple trivial de celle-ci est une simple coupure, qui, en prenant soin de la nettoyer et désinfecter (et rien d'autre), va guérir toute seule. Chacun en a l'expérience (n'est-ce pas admirable ?)
    L'hypothèse posée est que ce processus d'auto-guérison est un processus naturel qui ne se limite pas au derme ou à l'épiderme. Ce n'est pas dire que si on se coupe un membre il va repousser (nous ne sommes pas des salamandres !) mais entre ces deux extrêmes (coupure et amputation) il y a place pour réfléchir et expérimenter.

    Les récentes études faites sur les effets placebo et nocebo montrent non seulement l'importance de la confiance/méfiance, ou de la pensée, sur la prise du (pseudo)médicament mais le fait que le corps est capable de créer chimiquement, et non seulement psychologiquement, les conditions d'une rémission ou d'une aggravation de la maladie.

    Autrement dit le corps a : (i) un processus naturel d'auto-guérison (comme le démontre la cicatrisation) et (ii) la capacité de créer des molécules chimiques (et notamment celles de médicaments). Rien n'empêche donc, théoriquement, que (i) puisse se servir de (ii).
    Pratiquement on se souviendra que la cicatrisation demande le nettoyage de la plaie (condition nécessaire mais non suffisante), par analogie on peut penser à une autre sorte de nettoyage et à un autre domaine de réparation.
    C'est là que le jeûne est intéressant, dans une première phase le corps subit un processus d'élimination (en brûlant ses propres graisses, etc.), suivi, parfois, par une auto-guérison (partielle ou totale, non pas d'une maladie particulière mais de toute sorte).
    Cela semble donc confirmer l'hypothèse d'un processus naturel de régénération du corps (non seulement à sa surface mais peut-être jusque dans la cellule).

    Ces considérations n'impliquent pas de renoncer à un traitement médical, lorsqu'il s'impose, mais permet d'en mieux comprendre le mécanisme pour l'optimiser (des études montrent, par exemple, que le jeûne aide à mieux supporter la chimiothérapie). Toujours dans cette optique on peut voir en amont, et notamment s'abstenir des pollutions, en premier lieu dans la nourriture industrielle (pesticides, additifs, colorants, OGM, ...), de plus en plus calorique et de moins en moins nutritive.

    Bref l'idée est que la santé est l'état naturel du corps et non la maladie.

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