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Frédérique Lemarchand, De la peinture au divin (21 déc. 2016)
Frédérique Lemarchand est créatrice de spectacles vivants pluridisciplinaires, dessinatrice et peintre de performances au sein de différentes structures (hôpitaux, maisons de retraite, centres éducatifs, théâtres, scènes en plein air…).
Le 11 février 2012, Frédérique Lemarchand, alors âgée de 34 ans, est morte cliniquement, quelques instants. Le temps de lui transplanter un nouveau cœur et deux poumons. S'ensuivent quarante jours de coma… puis la renaissance, comme une résurrection. Frédérique Lemarchand fait partie de ces personnes qui ont voyagé au bout de leur vie et ne sont pas passées de l'autre côté. Un voyage initiatique, quasi mystique, qui a totalement bouleversé cette artiste et sa perception des choses.
Source : INREE
Je me consacre principalement à la peinture qui est, pour moi, une façon de célèbrer le miracle qu’est la vie. L’écriture m’est venue ensuite, comme une extension évidente, pour recueillir l’éphémère et le transmettre à l’éternel. Toutes mes formes d’être au monde cherchent une issue là où il n’y en a pas et à l’inventer.
Après mes échanges avec Annick De Souzenelle et Christian Bobin, je ressens la nécessité impérieuse de témoigner sur ma vie vertigineuse et bouleversée: «Un éclair a suffi pour bloquer les portes du temps et être dans l’éternité. Intimité unique qui devient le chemin salvateur de tout mon parcours. A la lueur de Notre Dame de Lourdes du 11 février, deux âmes sont recousues à chaud. Donneur de Vie est comme mon petit frère Coeur-Poumons qui me tient par la main. Entre mon Sauveur et moi, il n’y a pas de distance : il y a de la liberté. C’est une concentration folle d’amour au firmament d’un bouche à bouche entre ciel et terre. Depuis que l’air s’est engouffré par la vitre cassée, j’épouse le mouvement subtil de la vie où être n’est plus simplement suivre l’écoulement d’une existence. C’est continuellement faire acte de foi. «Big» où le monde m’apparaît comme une vibration primitive, «Bang» élémentaire infiniment vivant, dans une seule gamme de lumière tenue en tout et partout. Je ne veux plus rien posséder car tout m’appartient et ma richesse intérieure est inouïe.
Délivrée, je dois tellement que cette dette me rend libre. Hors du corps, hors de tout, de là où je ne peux craindre l’avenir car je suis dans l’unité, dans l’éternité; Or de moi, Or du temps, recevez ma vie complètement mise à nue en mon hymne à l’Âme Or. »
Extrait de mon livre « Cantique du Cœur »
Source : Frédéric Lemarchand
Site internet : Frédérique Lemarchand / Youtube
Frédéric Lemarchand, Le marchand Vezelay (2016)
Interview de Frédérique Lemarchand (2018)
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