samedi 11 juillet 2020

Crise du coronavirus : des nouvelles mesures pour quoi faire ?

MAJ de la page : Coronavirus



Taranta del Gargano par Canzoniere Grecanico Salentino (2016)



Vivaldi, Vaga sei nè sdegni tuoi par Roberta Mameli (2013)

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Pr. Yoram Lass, médecin, chercheur, ancien directeur du ministère de la santé en Israël : L'épidémie Covid-19 est finie (124, juillet 2020)
Lire aussi : Non, il n'y a pas de deuxième vague en France (et il n'y en aura probablement pas), 10 juillet 2020, Mediapart

Tout indique par ailleurs que le confinement généralisé n’était pas la meilleure réponse. Des pays ayant procédé à un semi-confinement ou réagi avec des moyens techniques sans confinement (comme la Corée du Sud, Hong-Kong ou Taïwan) ont obtenu de bien meilleurs résultats. Confiner sans dépister ni suivre ou traiter les personnes infectées est problématique.
Extrait de : Jean-Dominique Michel: «Tout indique que le confinement généralisé n’était pas la meilleure réponse», par Marine Carballet, 10 juillet 2020, FigaroVox
Lire aussi : Censuré en Suisse, invité en France : la presse suisse donne-t-elle dans le journalisme de connivence ?, par Jean-Dominique Michel, 11 juillet 2020, Anthropo-logique

Me Di Vizio revient dans cette tribune sur un sujet d'une importance cruciale pour le libre exercice de la médecine : un ministre peut-il interdire d’une façon générale et absolue la prescription d’un médicament ?
Source (et suite) du texte : Plaquenil : ce que personne n’a vu, ce que personne n’a dit !, 2 juin 2020, caducee


Port du masque : une hystérie collective ?
Par Christophe de Brouwer, 11 juillet 2020 - Contrepoints

Aujourd’hui, nous sommes face à une pression populaire extrêmement forte pour le port d’un masque, n’importe lequel. Et si on regardait la situation de façon rationnelle ?
Que l’on croie ou non dans les vertus d’un masque pour se protéger contre les virus et plus particulièrement le covid-19, n’empêche nullement d’avoir une réflexion sur son intérêt. Depuis le Lancet-gate, il devient difficile de faire confiance aux articles « scientifiques » de circonstance.
Il y a cependant une littérature, peu nombreuse, portant sur l’efficacité du masque d’avant la crise du Lancet. Apparemment, dire que les masques aux normes (les autres ?) protègent peut-être ou peut-être pas, pose un évident problème d’acceptation.
Pour nourrir cette réflexion, il suffit d’aller sur medline (la plus grande base de données scientifiques notamment pour le domaine de la santé) et de taper les mots clés suivant : mask/transmission/virus (ou influenza).
Vous trouverez systématiquement à peu près ceci : « Il y a peu de données pour montrer que l’utilisation de masques simples ou de masques-respirateurs (en dur, avec éventuellement une cartouche type N95 ou FFP2) prévient l’infection à venir. De nouvelles études sur les infections naturelles en milieu contrôlé ou d’études dans des établissements de soins ou communautaires sont nécessaires pour mieux définir l’efficacité des masques faciaux et des masques-respirateurs dans la prévention de la transmission du virus influenza (grippe classique). »
Par exemple cet article-ci, sous lequel on trouve d’autres articles de qualité disponibles d’avant la crise covid-19.

L’OMS

Jusque récemment, aucune étude réellement scientifique -il n’y en a pas beaucoup- n’a été concluante, dans un sens comme dans l’autre, quant au bénéfice du port d’un masque (de qualité, je ne parle pas des autres). Bref, on ne savait toujours pas. C’est pourquoi (et c’est vraiment pourquoi) l’OMS était très prudente dans ses conseils :
« Quand utiliser un masque ? Si vous êtes en bonne santé, vous ne devez utiliser un masque que si vous vous occupez d’une personne présumée infectée par le 2019 nCoV. Portez un masque si vous toussez ou éternuez. Le masque n’est efficace que s’il est associé à un lavage des mains fréquent avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Si vous portez un masque, il est important que vous sachiez l’utiliser et l’éliminer correctement. »

Le 10 juin, l’OMS vient de changer ses recommandations. Elle se base sur un travail qu’elle a financé, paru dans le Lancet (!), le 1er juin, concernant les milieux de soins et communautaires (c’est-à-dire avec des masques ad-hoc agréés).
On ne comprend pas bien la méthodologie, puisque pour cette revue et méta-analyse, sur 20 013 études étudiées (?!) réalisés sur 6 continents, 19 834 sont exclues pour en retenir 179 en revue systématique et parmi celles-ci, 44 pour la méta-analyse.
Source (et suite) du texte :  Contrepoints




Gérard Mordillat, Le Covid-19 a été [est toujours] un test incroyable de soumission à l'autorité (Le Média, 1 juin 2020)

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Une des choses qui caractérise l’être humain, c’est cette première respiration du nouveau-né, qui est une souffrance, peut être aussi une extase, en tout cas, un passage radical. La vie est métamorphose, elle commence avec ce risque. L’homme est un néotène, un être inachevé qui a besoin d’être protégé pour sa survie, contrairement à d’autres espèces animales. Si, au départ, il n’est pas entouré de soins et de parole, il est en danger de mort. Ces premiers temps de notre être sont marqués par cette association vie - survie et ancrés dans notre mémoire, puis refoulés ensuite. Quand on fait appel à la menace et à la peur, je crois qu’une part de nous revient à ce premier temps de la vie, à sa vulnérabilité fondamentale.

Comment évacuer ce sentiment de peur ?
Je n’ai pas la réponse. D’un point de vue analytique, il y a un apprivoisement possible de la peur en l’accueillant. Quand on admet sa peur, sa finitude, une confiance peut renaître à partir de cette vulnérabilité. Si on fait de la peur quelque chose de négatif, on la verrouille. Comme les mécanismes d’anxiété ou névrotiques, la peur est formatée par le passé, elle considère l’avenir à partir du vécu. La névrose a horreur de l’inédit. On peut déjà désarmer la peur si on identifie ce mécanisme de renvoi au passé, de répétition systématique. Parfois, il faudrait pouvoir refuser une proposition sécuritaire. Qu’il y ait un appel à la vigilance d’accord mais tout en restant dans la confiance. Quelqu’un qui ne va pas renoncer à se risquer dehors et à agir alors que sur son trajet il a été bombardé, c’est quelqu’un qui pose une pierre importante, à son échelle, contre la terreur.

Comment expliquer cette injonction paradoxale : vouloir plus de sécurité tout en souhaitant conserver ses libertés ?
Cette injonction n’est pas tellement paradoxale, elle est plutôt infantile. Elle nous ramène à cet âge de la vie qui veut à la fois le cocon protecteur et l’ivresse des expériences un peu transgressives. Le goût de la liberté est très partagé mais la force d’en supporter le risque, beaucoup moins.
Extrait de : Anne Dufourmantelle «La sécurité engendre plus la peur que l’inverse», 14 septembre 2015, Libération

La pandémie de Covid-19 a ouvert un nouveau front dans la bataille pour la défense des libertés fondamentales. Officiellement, l’état d’urgence sanitaire s’achève ce vendredi. En réalité, dès samedi, il s’inscrit largement dans notre droit commun. En 2017, déjà, la loi SILT avait mis fin à l’état d’urgence terroriste tout en pérennisant ses principales mesures.
Source (et suite) du texte : L’extension sans fin du domaine du sécuritaire, par Jérôme Hourdeaux, 10 juillet 2020, Mediapart

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Crise du coronavirus: des nouvelles mesures pour quoi faire ?
Par Catherine Riva et Serena Tinari, 11 juillet 2020 - Bon pour la têteRe-check.ch


Il y a un peu moins de quatre mois, nous sommes entrés dans un paradigme délirant et nos autorités nous fait savoir le 1er juillet dernier qu’elles entendaient le prolonger ad libitum.

Souvenons-nous, pourtant.

En mars, elles nous avaient expliqué que tout ça (la suspension des libertés fondamentales, le bouclage des frontières, l’injonction «Restez chez vous» et toutes les stratégies de «social distancing»), c’était pour empêcher les hôpitaux d’être débordés. Résultat: même dans les cantons qui ont enregistré le plus grand nombre d’hospitalisations liées au COVID-19, comme Genève, Zurich et le Tessin, à aucun moment les hôpitaux n’ont été débordés, contrairement à ce que nous prédisaient les éminents générateurs de simulations (lien), ceux-là mêmes qui aujourd’hui nous recommandent d’installer une app de traçage.

Hôpitaux vides

Il s’est même produit le contraire: de nombreux hôpitaux sont restés à moitié vides pendant tout le mois d’avril (liens 1 et 2) et ont dû recourir au chômage partiel. Ainsi, en avril, le SECO annonçait que 181 330 demandes de chômage partiel avaient été déposées ce même mois dans le secteur de la santé et du travail social (lien). Dans le même temps, des centaines de personnes n’ont pas pu recevoir les soins dont elles avaient besoin parce que les capacités étaient réservées pour la déferlante COVID-19 qui n’allait pas manquer de nous submerger dans tous les cantons.

Heureusement, rien de tel n’est arrivé. Et la Suisse n’est pas une exception: au Pays de Galles, par exemple, sur les 17 hôpitaux de campagne qui ont été mis en place pour traiter 6000 patients COVID-19, un seul a été utilisé pour 46 patients et aujourd’hui il est vide, lui aussi. L’exercice a coûté 166 millions de livres sterling (lien). Même en Lombardie, la région italienne la plus touchée, l’hôpital COVID-19 Fiera di Milano, qui a coûté 20 millions d’euros, n’a finalement traité qu’une vingtaine de patients (liens 1 et 2).

Lourdes conséquences sociales

Et ce n’est pas tout. Alors qu’il n’y a aucune preuve que le raz-de-marée annoncé sur les hôpitaux ait été empêché ce printemps grâce aux mesures ordonnées par le Conseil fédéral, il est clair que ces mêmes mesures ont fait beaucoup de mal: des pans entiers de la société sont dans la détresse, une bonne partie de la jeunesse continue d’être privée de son droit à l’éducation, les finances publiques ont été lourdement grevées, les maisons de retraite ont été transformés en prisons et les liens dans la population sont plus distendus que jamais, minés par la défiance. De fait, aujourd’hui, la question qui devrait nous occuper est celle de savoir si les mesures qui ont été prises au nom de la protection de la population étaient proportionnelles et adéquates.

Mais au lieu d’ouvrir ce débat indispensable au bon fonctionnement d’une démocratie, le Conseil fédéral nous a remis le couvert depuis le 1er juillet, au motif que le nombre de cas testés positifs augmentait. En réalité, les chiffres de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) disponibles au 8 juillet (lien, voir PDF «Rapport sur la situation épidémiologique en Suisse et au Liechtenstein») montrent que les seules variables qui présentent une augmentation spectaculaire depuis la mi-juin sont celle du nombre de tests effectués et celle du nombre de tests revenus négatifs. Lorsqu’on examine les graphiques de l’OFSP qui présentent le nombre de tests revenus positifs rapporté au nombre de tests revenus négatifs, il faut presque une loupe pour apercevoir la part des positifs – laquelle est par ailleurs stable, oscillant depuis le 11 mai entre 0% et 1% (lien, voir PDF «1.7.2020, rapport hebdomadaire, semaine 26»). Les données n’indiquent en revanche aucune augmentation du nombre d’hospitalisations, ni du nombre de décès, des indicateurs qui nous ont pourtant été présentés au cours des mois derniers comme étant des variables clés.


Les statistiques de l’Office fédéral de la statistique (OFS), elles, montrent que, depuis la mi-mai, la mortalité en Suisse (y compris pour les 65 ans et plus) est tantôt à la limite inférieure de la valeur statistiquement attendue, tantôt en-dessous (lien).


Depuis le début de l’année, la mortalité n’a dépassé la limite supérieure de la valeur statistiquement attendue que dans la catégorie d’âge des 65 ans et plus, et ce uniquement entre la troisième semaine de mars et la troisième semaine d’avril. Dans la classe d’âge des 0 à 64 ans, en revanche, à aucun moment la mortalité ne s’est écartée des valeurs attendues.

Enfin, une récente analyse des données de l’OFS des cinq dernières années effectuée par le magazine alémanique K-tipp a mis en évidence qu’il n’y a pas eu de surmortalité en Suisse au cours des cinq premiers mois de 2020, comparé à la même période des cinq dernières années (lien, données présentées aussi ici).

Peur infondée

Pourtant, alors que tous les indicateurs officiels sont rassurants, des adultes de toutes les classes d’âge, et même des enfants, craignent d’être contaminés, de tomber malades et de mourir du COVID-19. Cette peur infondée pose forcément la question de la responsabilité de celles et ceux qui l’ont répandue et continuent de l’entretenir. Pourquoi les données rassurantes dont on dispose aujourd’hui ne font-elles pas les gros titres? A quoi rime cette volonté de rappeler constamment au public que les restrictions pourraient être réimposées très bientôt?

En termes de politique de santé publique, la menace d’un nouveau «lockdown» n’est désormais plus justifiée par le souci de ne pas voir les infrastructures hospitalières débordés, mais par le nombre d’individus asymptomatiques ou légèrement symptomatiques dont les tests reviennent positifs. Or, comme Infosperber (lien) le rappelait récemment, ces cas positifs ont de bonnes chances d’être en réalité des faux-positifs. Les tests PCR actuellement utilisés présentent en effet une marge d’erreur de 1,8%. Cela signifie que sur 10 000 tests, il y aura 180 faux positifs. Or depuis le 11 mai, la part des tests positifs en Suisse est restée stable à 1%. Avec des chiffres aussi réduits, la possibilité qu’il s’agisse de faux positifs ne peut donc être exclue. Dans une analyse parue mi-juin, Beda Stadler, professeur émérite et ancien directeur de l’Institut de virologie et d’immunologie de l’Université de Berne, rappelait aussi qu’une grande partie ces «cas d’infection» pouvaient en réalité être des personnes déjà immunisées contre le virus encore porteuses de «débris viraux» dans leur organisme (en allemand et en anglais).

Pour nos autorités, cependant, cette situation nécessite soudain de rendre obligatoire le port du masque dans les transports publics (sans produire la preuve que cette mesure fera plus de bien que de mal), de menacer de reboucler les frontières ou encore de dresser une liste de pays «à risque». L’arbitraire de cette sélection apparaît de manière frappante lorsqu’on tente de comprendre pourquoi nos autorités fédérales ont décidé d’y faire figurer la Suède. Apparemment, elles n’ont pas pris note du fait que le 25 juin dernier, l’OMS avait dû admettre, après les protestations des autorités suédoises, que la Suède n’avait absolument pas perdu le contrôle de l’épidémie de coronavirus, que si le nombre de cas testés positifs y augmentait, c’était parce que les capacités de tests avaient été massivement étendues et qu’elle avait donc été classée à tort comme un pays à risque (lien). Que nos autorités n’aient pas tenu compte de cette importante information tient peut-être à la décision des agences de presse internationales de ne pas relayer les mails que l’OMS a envoyé aux médias suédois où elle précisait sa position – seul Bloomberg l’a fait (lien). Nonobstant, Berne menace d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 francs toute personne qui contreviendra à la règle des dix jours de quarantaine au retour de ce pays – quarantaine durant laquelle, d’ailleurs, la personne qui aura séjourné en Suède ne pourra pas prétendre à son salaire.

Quelle finalité?

Tous ces constats soulèvent une question: quelle est la finalité de ces nouvelles mesures?
Abaisser à moins de 1% le nombre de cas «testés positifs» – dont une bonne partie a de grandes chances de n’être que des faux-positifs ou des cas déjà immunisés – tout en continuant de multiplier les tests?
Faire reculer la mortalité en Suisse encore plus au-dessous de la limite inférieure de la valeur statistiquement attendue?
Ou juste entretenir la panique et s’assurer de la soumission de la population?

Cette dernière hypothèse doit être envisagée pour plusieurs raisons.
D’abord à cause de l’incohérence qui caractérise les mesures en place (dont certaines sont dénuées de fondement scientifique solide) et la manière dont le comportement des habitants est analysé par les experts et les médias. Les quelques dizaines de citoyens qui manifestaient début mai contre les décisions du Conseil fédéral ont été qualifiées d’irresponsables qui menaçaient la santé publique et allaient générer une deuxième vague. Rien ne s’est produit. Là, c’est le comportement des personnes qui ont fréquenté des clubs que l’on criminalise, alors que personne ne s’est ému des milliers de manifestants qui ont envahi à la même période les rues des grandes villes suisses pour protester contre le racisme, ni des consommateurs qui ont couru les actions sitôt les centres commerciaux réouverts.
Dans les rangs des politiques et des journalistes, personne ne semble s’étonner non plus du glissement majeur qui a été opéré en catimini: de l’objectif initial «aplatir la courbe», on est apparemment passé à «éradiquer Sars-Cov-2», une entreprise impossible par définition. Personne ne s’émeut non plus quand Dick Marty, un expert des menaces qui pèsent sur les libertés fondamentales, thématise les problèmes que l’app SwissCovid pose sur de nombreux plans (lien).

Qui gouverne?

Enfin, il y aurait lieu de s’interroger sur la place grandissante que s’arrogent les membres de la Swiss National COVID-19 Science Task Force. Rappelons que le mandat de ce groupe d’experts est de conseiller «la cellule de crise du Conseil fédéral, l’OFSP/DFI et le SEFRI/DEFR en s’appuyant sur ses connaissances scientifiques afin d’apporter le soutien du monde académique et de la recherche aux autorités et aux responsables politiques appelés à prendre des décisions» et de se tenir «à la disposition des autorités cantonales pour toute question d’ordre scientifique» (lien). Non de gouverner à la place des autorités fédérales et cantonales, ni de torpiller leurs décisions en lançant des appels à la population. Pourtant, c’est bien ce que ces chercheurs ont fait le 3 juillet en appelant les habitants du pays à ne pas se rendre dans les bars, les discos et les clubs (liens 1, 2 et 3), alors que le Conseil fédéral avait explicitement déclaré que ces derniers pouvaient rester ouverts, autrement dit que la population pouvait continuer à les fréquenter. Or au lieu de poser la question «En Suisse, qui a désormais la charge de la santé publique? Les cantons? Le Conseil fédéral? Ou la Swiss National COVID-19 Science Task Force?», les médias ont légitimé ce choquant passage en force en l’analysant comme une «manifestation de pur désespoir» (lien) au regard de l’incapacité prétendue des cantons et de l’administration fédérale à gérer la situation. Cette manière de donner un blanc-seing à un groupe d’experts non élus et dont les membres ont été recrutés en fonction de critères opaques témoigne d’une méconnaissance et d’un mépris des institutions pour le moins ahurissants. Elle fait douter une fois encore de la capacité des médias à informer le débat démocratique durant cette crise (lien).

Deux questions fondamentales sont toujours sans réponse: quel est l’objectif des nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral? Et qu’est-ce qui l’a poussé à changer de stratégie? Les citoyens ont droit à des explications.

Lire aussi : Le Conseil fédéral veut des pouvoirs spéciaux jusqu’en 2022, 9 juillet 2020, Bon pour la têteLa loi Covid priverait le Parlement de ses pouvoirs, craignent plusieurs élus, 10 juillet 2020, RTS Info




Bruno Citono, Chitarra Battente (2012)
    

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