On constate deux choses, d'abord que le virus de la grippe circule en toute saison (comme les différents coronavirus) et ensuite qu'il existe des variations annuelles.
L'anomalie 2020 est double : (1) la courbe en cloche (caractéristique des épidémies) descend plus brutalement qu'elle ne monte (contrairement aux autres années) et (2) elle descend pour atteindre l'axe des abscisses et n'en plus bouger : la grippe a totalement disparu ! Ceci s'explique parce que les symptômes étant proche du Covid-19 on a commencé : (A) à mettre certains cas de grippe sous la dénomination Covid-19 puis (B) tous les cas. Probablement sous l'égide de l'OMS chaque pays a arrêté de comptabiliser les cas de grippe. On peut donc en conclure qu'une partie (à déterminer) des décès Covid-19 sont des décès de la grippe.
Les variants de l'influenza s'affaiblissaient lorsque le SARS-CoV-2 est apparu, et subsiste depuis à bas bruit mais l'hiver approche. La grippe a disparue des statistiques depuis mi-mars 2020, quand va-t-elle réapparaître ? Va-t-on désormais sonner le tocsin Covid (Covid-19, Covid-20, 21, ...) avec les cloches de la grippe saisonnière ?
France. Fin de la surveillance de la grippe en semaine 11 (dimanche 15 mars 2020)
Début d'une surveillance Covid-19 en semaine 12 (lundi 16 mars 2020).
«Ce n'est pas la plus forte des épidémies de grippe par rapport aux 30 dernières années», relève cependant le Dr Bourdillon, même si son ampleur est l'une des plus élevées (14e rang) observée sur cette longue période.
Mortalité issue de la certification électronique des décès
Parmi les certificats de décès rédigés par voie électronique et transmis à Santé publique France depuis le 1er mars 2020, 12 713 certificats de décès contenaient une mention de COVID-19 parmi les causes médicales de décès renseignées (Tableau 6).
− L’âge médian au décès était de 84 ans et 90,5% avaient 65 ans et plus.
− Les hommes représentaient 55% de ces décès.
− Des comorbidités étaient renseignées pour 8 335 décès, soit 66% des certificats de décès
présentant une mention de COVID-19. Une mention d’hypertension artérielle était indiquée pour 24%
de ces décès et une mention de pathologie cardiaque pour 34% de ces décès.
− Sur l’ensemble des décès certifiés électroniquement, 2,7% des personnes décédées ne présentaient
pas de comorbidité et étaient âgées de moins de 65 ans
La moyenne d'âge des décès Covid en France est de 84 ans proche de l'espérance de vie. (A la naissance celle-ci est de 79,8 ans pour les hommes et 85,7 ans pour les femmes. Non pas que la Covid prolonge la vie pour les uns car l'espérance de vie des personnes à 65 ans est plus grande, 84,4 ans pour les hommes et 88,5 ans pour les femmes).
Les comorbidités sont renseignées chez 66%. Ce nombre est beaucoup plus bas que celui annoncé aux Etats-Unis de 94%. Lequel comprend non seulement les facteurs contributifs mais aussi les complications liées à la Covid-19. (Les critères sont-ils différents ou moins bien remplis en France ?) Dans le cas américain cela ne signifie pas que la Covid soit la cause de seulement 6% des décès puisqu'il faut y ajouter un pourcentage non déterminé (celui des complications). Mais il subsiste un problème : on ne fait pas de différence entre les mort AVEC la Covid (même dans le cas où une maladie préexistante est la cause principale de la mort) et PAR la Covid. Et ce, contrairement à la grippe (cf. Remarque suivante).
Les chiffres annuels des cas de grippe signalés dans les statistiques sur les causes de décès des années précédentes ne sont pas adaptés ni comparables pour la surveillance des maladies infectieuses aiguës. Dans les statistiques sur les causes de décès, un seul diagnostic de la maladie qui a entraîné le décès doit être sélectionné pour chaque décès. Selon les règles de l'Organisation mondiale de la santé, c'est la maladie sous-jacente qui était au début de l'évolution de la maladie et non le dernier événement qui a finalement conduit à la mort. Même dans le cas de maladies multiples, les tableaux publiés dans le monde entier sur les causes de décès n'incluent qu'une seule maladie primaire.
Selon l'OMS on ne retient qu'une seule cause au décès de personnes ayant la grippe, la maladie primaire. Autrement dit si une personne déjà malade est infectée par la grippe puis meurt son décès ne sera pas attribué à la grippe. Au contraire de la Covid puisque la majorité des décès sont comptabilisé avec près de trois maladies préexistantes. Il semble donc qu'il suffise que la Covid soit une des causes du décès pour satisfaire à la comptabilité. Ce qui peut se révéler totalement abusif (dans le cas de cancer en phase terminale par exemple ou lorsque le malade est paucisymptomatique voir asymptomatique). Ajoutons que les décès de la grippe résultent d'une estimation (quelques uns sont comptés) alors que ceux de la Covid font l'objet d'un comptage systématique.
Décès Covid-19 en Suisse :
2020 (au 20 octobre) : 1845 décès (aucune surmortalité sur le semestre)
Saison grippale :
2019/2020 : aucune donnée disponible (!)
2018/19 : (pas de surmortalité, env. 1 500)
2017/18 : (pas de surmortalité, env. 1 500)
2016/17 : 1 500 décès de plus que d'habitude (donc 3 000 ?)
"Cette année [2015], la grippe a tué plus que d'habitude, mais l'augmentation de 7,4% des décès (ce qui correspond à plus de 4600 personnes, ndlr) n'est pas très surprenante", explique Philippe Wanner, de l'Institut de démographie de l'Université de Genève. "Il s'agit de personnes plutôt âgées, qui seraient probablement décédées en 2016 ou en 2017", précise-t-il.
Pas de surmortalité en Suisse en 2020 mais une sous mortalité. La grippe de 2015 passée totalement inaperçue à fait davantage de morts que la Covid : 2 500 décès pour la grippe contre 1 845 pour la Covid (au 20 octobre 2020). En 2015 la mort était encore naturel : "Ils s'agit de personnes plutôt âgées..." (il faut bien mourir un jour) mais il en va de même aujourd'hui pour les décès de la Covid. Pourquoi donc cet affolement et ces mesures disproportionnées ?
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Ce recours fait suite au règlement européen n°2020/1043 adopté en urgence le 15 juillet 2020 qui a supprimé toutes les procédures de protection, d’analyse du risque, de contrôle, de suivi, d’étiquetage et d’information du public concernant l’utilisation, le transport, la dissémination dans l’environnement, l’injection aux Être humains d’organismes et de microorganismes génétiquement modifiés dès qu’il s’agit de recherches ou essais cliniques sur un vaccin ou un médicament contre la Covid-19. Ainsi aucune mesure spécifique de contrôle du risque lié à la modification génétique du vivant n’est plus appliquée en cette matière. L’objectif affiché de cette suppression est de gagner quelques semaines dans l’éventuelle élaboration d’un vaccin. On supprime donc les analyses de risques et mesures de contrôle dans l’unique but d’aller plus vite. La Commission avant de déposer son projet n’a effectué aucune consultation scientifique pour en analyser le risque, notamment lié aux nouvelles techniques de modifications génétiques. Extrait de : Vaccin : recours en annulation contre le règlement européen 2020/1043, 19 octobre 2020, France Soir
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