Non rien de rien, non je ne comprend plus rien. Parodie d'Edith Piaf (17 septembre 2020)
À la fin, qu'est-ce qu'on va suggérer ? Que tout le monde reste enfermé toute sa vie parce qu'il y a des virus dehors ? Mais vous êtes tous fous. Vous êtes devenus tous cinglés. Pr. Didier Raoult
Suite à la protestation des libraires contre le fait que les grands surfaces puissent vendre des livres et pas eux, que fait le gouvernement ? Il autorise la vente en librairie ? Non il interdit la vente des livres en grande surface ! (C'est tout bénéfice pour Amazon).
Hier, vous avez annoncé un second chiffre : « 400 000 morts si l’on ne fait rien ». D’où sort cette estimation de 400 000 décès ? Serait-ce comme celle de mars, une estimation issue de l’analyse de Big Data au service de Big Pharma ? Ce chiffre fondé est fondé sur des calculs théoriques dont on ne connaît pas la source et qui n'ont pas l'objet d'un débat contradictoire. Devons-nous vous remettre notre liberté comme un blanc-seing sans explication ? Extrait de : Covid-19 : discours d'Emmanuel Macron. Un chiffre 400 000 !, 29 octobre 2020, France Soir
Alors que nous vivons le deuxième opus de ce confinement, et que le gouvernement semble avoir pris en compte l’importance du maintien de l’ouverture des écoles, nous, psychologues, spécialistes de l’enfance, nous interrogeons sur l’apparition de nouvelles mesures telles que l’obligation du port du masque à partir de six ans.Un enfant de six ans, rappelons-le, n’a pas atteint l’âge de raison, c’est-à-dire qu’il n’a pas encore atteint la maturité cérébrale nécessaire pour penser de manière abstraite. Il navigue encore entre un imaginaire puissant, et une réflexion capable de prendre en compte la réalité. Inhiber des comportements impulsifs reste encore complexe, bien que les règles sociales soient en voie d’acceptation. Les besoins d’expression d’un enfant de six ans, encore considéré comme jeune enfant, sont multiples : sur le plan affectif, langagier, émotionnel, corporel. Toute entrave à cette communication spontanée, naturelle et nécessaire, si elle n’est pas porteuse de sens, est susceptible de laisser des traces à long terme. (MAJ 02) Extrait de : Port du masque à 6 ans : avons-nous perdu (l’âge de) raison ? 1 novembre 2020, Libération
Pire que le bruit des bottes le silence des pantoufles (Max Frisch)
Cité par... Mauro Poggia pour le centième anniversaire de la mort de l'écrivain (15 mai 2011) ! Dix ans plus tard, l'actuel ministre genevois de la Santé compte sur le silence des pantoufles pour s'immiscer dans la sphère privée (12 octobre 2020). Heureusement des députés se sont insurgés.
Administrateur délégué de Swiss Medical Network, une structure regroupant 2500 médecins indépendants travaillant dans 21 établissements hospitaliers en Suisse, Antoine Hubert ne manie pas la langue de bois et dit ce qu’il pense de la manière dont la crise sanitaire est gérée actuellement.
Ni corona-sceptique, ni complotiste d’ailleurs. Juste pragmatique. Car si le covid existe bel et bien, il est désormais temps d’admettre qu’il ne circule plus intensément dans notre pays. Excepté pour les personnes à haut risque, il faut donc immédiatement arrêter les mesures de quarantaine, le masque, les zones rouges et les restrictions diverses, qui alimentent un climat anxiogène et tuent l’économie à petit feu. Si cette panoplie de mesures était justifiée jusqu’au début de l’été, elle relève de la démesure totale aujourd’hui.
Une partie importante du financement de la science chargée de santé publique provient de spéculateurs invétérés qui n’ont pas hésité à l’occasion à déposséder les Etats et les populations de leurs ressources. Ils s’en prennent actuellement au dernier pré carré qui appartenait à l’humanité: le droit de disposer de son corps, de son temps, et de sa vie.
Ami lecteur, les confinements et autre couvre-feu n’ont d’autres finalités que de casser toute résistance personnelle ou collective au monde qui va être mis en place. Et les tenants de ce monde lancent à l’heure actuelle une gigantesque OPA sur la vie humaine.
A partir du 30 juin, le principe actif antiviral remdésivir peut être utilisé plus largement et hors des essais cliniques dans les hôpitaux suisses pour le traitement des patients atteints de COVID-19. (...) La société suisse d’infectiologie a retiré ce traitement [Traitement avec l’Hydroxychloroquine] de ses recommandations et ne le recommande que dans le cadre d’essais cliniques.
Même scandale en Suisse on autorise un médicament onéreux, inefficace et dangereux (le Remdesivir) et on retire un traitement gratuit, efficace et sans danger (Hydroxychloroquine).
Dr. Louis Foucher, réanimateur, Confinement. Les risques l'emportent de beaucoup sur les bénéfices. (CNews, 28 octobre 2020)
(MAJ 01) Dr. Louis Foucher, récuse l'utilité du reconfinement (30 octobre 2020)
Les coulisses de la réa à Marseille avec Louis Foucher (Ema Krusi, 28 octobre 2020)
On reçoit des personnes en réanimation qui ont des leucémies et qui décèdent avec des traces de Covid. (...) On va les déclarer morts du Covid ! Des comme ça j’en ai des dizaines et des dizaines (...) En EHPAD des personnes décèdent de tout sauf du Covid et sont étiquetés Covid
Reportage sur Marseille par la TV hollandaise. Interview de Louis Fouché (26 octobre 2020)
Coronavirus : 5 mois de privations de libertés pour rien ! (Décoder l'éco, 14 octobre 2020)
De l'efficacité des tests PCR pour le Covid-19 (RTS, 26 octobre 2020)
Huma Khamis se penche sur la fiabilité des tests de dépistage du SARS-COV-2: les tests PCR. Certaines voix estiment quʹils seraient trop sensibles et enverraient trop de gens en quarantaine.
Regards croisés avec Astrid Stuckelberger, docteure en santé publique qui se montre critique envers ces tests, et Manuel Schibler, médecin et virologue qui s'assure du bon usage des tests aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Remarque :
Après plus de 6 mois la RTS nous gratifie enfin de 14 min. sur les tests PCR mais sans poser les bonnes questions. Les HUG confirment 1) que les PCR à Genève se font jusqu'à 40 Ct (!) et que 2) au delà de 35 Ct les positifs correspondent à des personnes en bonne santé qui ne sont pas susceptibles de transmettre une maladie qu'elles n'ont pas. (On joue sur les mots : si ce ne sont pas des faux-positifs relativement aux fragments du virus SARS-CoV-2 ce sont bien des faux positifs relativement à la maladie Covid-19. Or ce qui importe c'est bien de détecter la présence d'une maladie contagieuse et non la trace de virus morts). Pourquoi alors les détecter ? Pourquoi les inclure dans les chiffres statistiques des cas positifs ?
Et quel est le pourcentage de ces faux positifs (relatifs à la maladie) venant fausser les statistiques ? Pas de question non plus sur la fiabilité des amorces (voir l'article de France Soir ci-dessous).
Si les médecins des hôpitaux, dans lesquels sont effectués et développés les tests, peuvent savoir à quel Ct leur patient ont été détecté positifs il n'en va pas de même pour tous les autres médecins. Des personnes guéries peuvent donc être mise en quarantaine. (Pourquoi les médecins généralistes et leur patient n'ont pas accès à cette information de la part des laboratoires ?)
La France entière vit sous la menace dans un régime de loi d’urgence. Serait-ce un envahisseur, un risque de bombardement ? Que nenni, la menace vient d’un virus dont le bilan, hautement « survendu » par les médias et les politiques, fera sourire les épidémiologistes au regard des grandes épidémies qui ont frappé l’histoire : cette pandémie n’aura généré qu’une très faible surmortalité et ne sera probablement pas considérée comme une grande pandémie avec le temps. Heureusement d’ailleurs que cette épidémie générée par le Sars-Cov-2 est bien moins grave que ce que nos dirigeants politiques et nos médias évoquent, car avec des responsables politiques à l’incohérence flagrante depuis le début, cela aurait été une hécatombe avec une pandémie type grippe espagnole. (...)
L’ARN d’un virus est une molécule fragile. C’est d’ailleurs cela qui explique le nombre de mutations très important malgré la petitesse des fragments en question. Sans rentrer dans le détail, il suffit de comprendre que les modèles informatiques qui projettent un « lien » entre les amorces des tests PCR et l’ARN viral est purement hypothétique et que les conditions in vivo induisent que la variété des fragments ARN présents dans les muqueuses respiratoires qui pourraient effectivement correspondre aux amorces des tests est considérable : fragments d’ARN humain, fragments d’ARN de tous types de virus ou de bactéries mortes, fragments d’ARN de SARS-Cov-2 morts. (...)
D’après cette équipe de chercheurs et leur publication validée et soumise à un comité de lecture, le test RT-PCR le plus élaboré, le multiplex, qui s’appuie sur 3 amorces, pourrait générer des tests positifs Covid-19 alors qu’il s’agirait d’autres coronavirus, dont les souches sont très nombreuses. Mais il y a plus encore, les auteurs expliquent que deux des trois amorces ne sont que très peu spécifiques et que la troisième peut aussi induire des réactions croisées avec d’autre coronavirus. Or les laboratoires biologiques valident la positivité des tests Covid-19 même lorsqu’une seule des trois amorces est positive. Il est donc indéniable que les personnes testées positives sont probablement porteuses de nombreux coronavirus autres que le SARS-Cov-2, ainsi que comme on peut le penser d’autres virus saisonniers.
Remarque : Les tests PCR n'étant pas fiables (nombre de Ct trop élevés, amorces non spécifiques) et les critères des décès Covid non définis (confusion entre les décès PAR et AVEC la Covid) il convient alors de regarder les chiffres de la mortalité par rapport aux années précédentes. Une épidémie (et pas seulement une endémie) se remarque toujours par une surmortalité. Mais aussi des capacités hospitalières faisant défaut. Malheureusement ces chiffres parviennent avec une ou deux semaines de retard. La Suisse est actuellement en sous-mortalité depuis plusieurs semaines, 1082 décès en semaine 42 (12-18 octobre) contre plus de 1200 les cinq années précédentes. Source : OFS (Office Fédérale de la Statistique
Suisse. Courbe de la mortalité. (Cliquez sur le graphique) Source : Euromomo
Suisse. 128 lits sur 1500 sont occupés par des patients Covid-19 Source : Agefi
Administrateur délégué de Swiss Medical Network, une structure regroupant 2500 médecins indépendants travaillant dans 21 établissements hospitaliers en Suisse, Antoine Hubert ne manie pas la langue de bois et dit ce qu’il pense de la manière dont la crise sanitaire est gérée actuellement.
C’est à Zurich, où il a enchaîné les rendez-vous, qu’Antoine Hubert nous attendait. D’un naturel plutôt discret, le «serial entrepreneur» de 54 ans a spontanément accepté notre proposition d’interview. Et pour cause, l’ancien monteur électricien valaisan, qui a vendu des téléphones portables puis de l’immobilier avant de devenir un acteur incontournable du secteur de la santé, ne se lasse pas de combattre les décisions politiques liées à la crise du coronavirus. Le propriétaire du journal économique L’Agefi estime qu’après avoir géré de main de maître le pic de l’épidémie, sur le plan tant sanitaire qu’économique, la Suisse s’est complètement fourvoyée et est en train de marquer un dangereux autogoal. Parole à un convaincu du modèle suédois, qui estime que les décisions politiques actuelles font beaucoup plus mal au pays que le virus.
Antoine Hubert, n’êtes-vous pas simplement un corona-sceptique, comme il existe des climato-sceptiques ou des vaccino-sceptiques ?
Antoine Hubert: Non. Ni corona-sceptique, ni complotiste d’ailleurs. Juste pragmatique. Car si le covid existe bel et bien, il est désormais temps d’admettre qu’il ne circule plus intensément dans notre pays. Excepté pour les personnes à haut risque, il faut donc immédiatement arrêter les mesures de quarantaine, le masque, les zones rouges et les restrictions diverses, qui alimentent un climat anxiogène et tuent l’économie à petit feu. Si cette panoplie de mesures était justifiée jusqu’au début de l’été, elle relève de la démesure totale aujourd’hui.
C’est normal, puisqu’on pousse les tests PCR jusqu’à 40 cycles d’amplification pour trouver des traces d’ADN du virus. Avec comme conséquence qu’une grande majorité de ces 500 personnes sont de faux positifs et ne sont pas malades. Si on limitait le test à 30 cycles, cela réduirait déjà grandement le nombre de positifs. Dans la pratique, une amplification de 20 cycles suffit à détecter les charges virales importantes. A titre de comparaison, on dit qu’il y a de la cocaïne sur tous les billets de 1 dollar en circulation. Si vous poussez leur analyse de la même manière, celle-ci conclura qu’il y a en effet de la cocaïne sur tous les billets. Cela étant, en imaginant que vous ayez 20 millions de dollars en petites coupures, vous ne réussiriez pas à réunir une quantité de cocaïne suffisante pour vous droguer. Et ce n’est pas tout.
Allez-y…
Aujourd’hui, nous savons mieux soigner le covid et un virus ou une bactérie ne se révèle pas toujours aussi dangereux pour tous les individus; il faut avoir des approches différenciées selon les catégories de population. Moi, je suis porteur de l’Helicobacter pylori, comme une grande partie de la population qui ne développe pas forcément un ulcère ou le cancer du côlon par exemple. Ma femme est porteuse du papillomavirus et n’a pas le cancer de l’utérus non plus. Dans les îles, il y a aussi le chikungunya, le Zika, la dengue, et on ne ferme pas les destinations pour autant. Personnellement d’ailleurs, j’ai eu le virus de la dengue, qui est également mortel, et j’ai été soigné. Tout cela pour dire que nous surréagissons gravement au covid. Pour moi, les modèles à suivre sont ceux de la Suède, des Pays-Bas ou même de la majorité des cantons de Suisse alémanique, qui résistent bien mieux que les autres à la tentation d’édicter des mesures disproportionnées. Quand on fera les comptes, on s’apercevra que les pays et régions qui ont peut-être connu un pic de mortalité plus aigu que les autres en mars et avril s’en sortiront finalement aussi bien du point de vue sanitaire tout en s’étant beaucoup moins endettés.
Nous surréagissons gravement au covid
En clair, vous craignez plus les mesures que le virus lui-même ?
Absolument. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. A l’heure où on cause, il y a dans toute la Suisse une trentaine de personnes occupant les divisions de soins intensifs à cause du covid. Au CHUV, aujourd’hui (le jeudi 1er octobre, ndlr), il y en a cinq, dont deux ou trois sous assistance respiratoire. Et le nombre de décès est presque insignifiant, touchant quasi exclusivement des personnes en fin de vie. Imaginez même que le nombre de patients hospitalisés soit décuplé. On arriverait à 20% de taux d’occupation des soins intensifs avec des patients covid. Fort de ce constat, continuer à brimer les gens et à saigner l’économie n’a pas de sens même si cette situation en arrange quelques-uns.
C’est-à-dire ?
Une grosse machine sanitaire s’est mise en route et il est clair que le secteur des pharmas, dont on connaît la puissance de feu en matière de lobbyisme, en tire d’énormes profits. Cette situation arrange également les vendeurs de masques, de plexiglas et de tout autre matériel ou concept de protection. A ce sujet, j’ai assisté ce matin à un congrès réunissant plus de 150 professionnels de la santé. Trois ou quatre d’entre eux portaient un masque. C’est dire le crédit que ces gens accordent à l’efficacité des masques et à la capacité de nuisance du virus. La seule vraie mesure, efficace et simple, hors milieu hospitalier, est le lavage régulier des mains et la désinfection.
En gros, on exagère le risque sanitaire et cela profite à quelques-uns…
Exact. Et les hôpitaux n’échappent pas à cette spirale. A partir du moment où vous avez réservé 20 lits pour des patients covid, cela devient nécessaire de les remplir. Du coup, dès qu’une personne tousse un peu fort, vous la couchez dedans. Savez-vous qu’en Espagne, il y a des provinces autonomes qui reçoivent des subsides en fonction de leur nombre de malades du covid? Ou qu’en France, pour obtenir un certificat de décès le plus rapidement possible, il suffit de déclarer la personne morte du covid? Comment donner du crédit à tous les chiffres et informations qui circulent avec de pareils micmacs?
Tous les chiffres qui circulent sont à prendre avec des pincettes
Un chiffre n’est pas contestable cependant, celui du million de morts du covid recensés la semaine dernière…
Quarante-cinq millions de personnes sont décédées dans le monde depuis le début de l’année. On dit qu’il y en a eu des dizaines, voire des centaines de milliers dans les EMS et autres structures pour les personnes âgées. Mais a-t-on déjà vu quelqu’un ressortir vivant de ces établissements où la mortalité, je vous le rappelle, est de 100%? En Suisse, sur les 1800 personnes dont la mort a été attribuée au covid, 180 avaient moins de 70 ans. Les autres déclaraient toutes, en moyenne, un âge supérieur à leur espérance de vie. Alors, sont-elles décédées du virus ou de leur âge? Un ami médecin m’a raconté qu’un de ses patients, âgé de 50 ans et atteint d’un cancer de phase 4, mesurant 1 m 70 et pesant 47 kilos, était décédé avec le covid. Je le répète, tous les chiffres qui circulent sont à prendre avec des pincettes.
Admettons que vous ayez raison, comment a-t-on pu en arriver là selon vous ?
Je vais encore utiliser une métaphore pour bien me faire comprendre. En affaires, quand vous demandez un avis de droit, vous risquez de laisser tomber le projet que vous envisagiez car l’avocat vous mettra face à tous les risques et dangers, probables ou hypothétiques, que ladite affaire représente. Raison pour laquelle je ne demande que très rarement d’avis de droit. Sur le plan sanitaire, c’est pareil. Vous sollicitez les conseils d’une task force à laquelle appartiennent beaucoup de scientifiques qui ne sont plus actifs sur le terrain et sont loin des problèmes économiques. Ils vont naturellement envisager le pire et vous devez ensuite en tenir compte, ce qui vous expose à prendre des mesures excessives. Pour moi, compte tenu de la situation actuelle, il devient urgent de dissoudre cette task force et de prendre des décisions à la lumière et à la mesure de la situation.
Economiquement, le pire est devant nous
Au détour d’une interview, vous disiez que l’erreur a été de déléguer les pouvoirs aux cantons…
Tout à fait. Le Conseil fédéral a géré de main de maître la période du pic de l’épidémie, de février à mai, je dirais. La Suisse a d’ailleurs été citée en exemple pour sa gestion globale de la crise. Ensuite, et bien que cela parte probablement d’un bon sentiment, sa grande erreur a été, selon moi, de ne pas garder le contrôle pendant les vaguelettes et les répliques qui ont suivi. Ce faisant, elle aurait pu imposer une approche coordonnée et mesurée et peut-être suivre l’exemple de la Suède. Malheureusement, alors que le moral des Suisses remontait, que les gens se remettaient à dépenser et que l’économie repartait, les cantons, surtout en Suisse romande, dont les représentants sont à longueur d’année en campagne électorale et sous l’influence des médias, ont brisé cet élan en imposant toutes sortes de mesures incompréhensibles et souvent inutiles. On en est là. Au lieu d’une récession avec moins 10% de consommation, notre économie va subir un violent effet domino.
La crise économique semble pourtant moins sévère qu’on ne le craignait…
Attendez les mois à venir. Si, sur le plan sanitaire, l’orage est passé, économiquement, le pire est devant nous. Dans l’hôtellerie et le tourisme, si on ne nous maintenait pas les RHT, nous devrions probablement nous séparer de la moitié de notre personnel hôtelier, soit près de 600 personnes pour notre groupe. Si nous continuons avec les quarantaines, les zones rouges et autres restrictions, on peut fermer boutique. Personne ne réservera une semaine de ski dans nos stations s’il existe le risque que son pays vire au rouge. Les concurrents de Verbier ne sont plus Zermatt ou Crans-Montana, mais les îles Vierges ou autres régions tropicales. Entre skier avec un masque et se priver de l’après-ski ou profiter des bienfaits de l’air marin, les gens auront vite choisi.
Il y aura peut-être un vaccin ?
Peut-être, mais trop tardif. L’épidémie est passée. Même le vaccin contre la grippe saisonnière s’avérera probablement superflu. Avec les gestes barrières et le lavage des mains, s’il y a une année où le vaccin contre la grippe saisonnière n’est pas nécessaire, c’est bien celle que nous vivons.
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