jeudi 9 septembre 2021

Covid-19. Séisme helvétique. S'Mass isch voll.

 
Je vais continuer à marcher à contre courant, 
parce qu'à contre cœur, je n'y arrive pas.
 (Anonyme)
 

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21 avril 2021 : Promesse de retour à la normale (quel que soit le taux de vaccination)
13 septembre 2021 : Extension du Certificat Covid (pour inciter à la vaccination)

A l'exemple de son voisin français, par des promesses non tenues et des mensonges (aucune nécessité sanitaire), la Suisse bascule dans l'infamie d'un Passe intitulé Certificat Covid étendu à la restauration, aux pratiques sportives et à la culture à partir du 13 septembre 2021 (et pour les plus de
16 ans). L'apartheid se conjugue désormais aussi en Helvétie, dans les quatre langues officielles.
Lire aussi : Coronavirus : le Conseil fédéral étend l’obligation de présenter un certificat et lance une consultation sur de nouvelles règles pour entrer en Suisse (OFSP, 8 septembre 2021) / Le Conseil fédéral saute le pas et étend l'utilisation du certificat Covid, les réactions pleuvent (RTS, 8 septembre 2021) / (MAJ 19) Alain Berset, une toute-puissance qui interroge en démocratie (LHK, 19 septembre 2021) 

(MAJ 12) Oui, les non vaccinés sont bannis de la vie sociale tels des pestiférés. Et de plus s’il leur prend l’envie de passer les frontières, il est prévu de leur compliquer le plus possible et de renchérir drastiquement leur voyage (trois tests!). Quoique l’on pense du vaccin, comment ne pas voir dans quel engrenage liberticide nous sommes engagés ?
Extrait de : Jacques Pilet, L’exclusion des pestiférés (Bon pour la tête, 10 septembre 2021)
Lire aussi : C’est fait : le gouvernement suisse étend l’utilisation du passe sanitaire (Covidhub, 9 septembre 2021) / Amèle Debey, Certificat Covid: les dérives d’une fausse bonne idée (L'Impertinent Média, 6 septembre 2021)

 

Courbe des décès Covid. 
Une extension du Certificat Covid pour répondre à une quatrième vague inexistante.
(Difficile aussi de voir la troisième). 
Source : Worldometer / OFSP
 

Dès l'annonce officielle plusieurs milliers de manifestants ont défilés dans les rues de Berne pour finir sur la place fédérale (20 000 selon les organisateurs).  

Manifestation spontanée sur la place fédérale à Berne avec les "Sonneurs de cloches" (8 septembre 2021)
Autre vidéo : HELVETIATRYCHLER DEMO BERN 08.09.21
Voir aussi : Affiche de la manifestation
Avec les associations participantes (en vrac, non exhaustif) : Amis de la Constitution / Loi Covid NonRéinfo Santé Suisse InternationalCollectif Parents / CREE Collectif Romand Educateurs EnseignantsLe Virus des Libertés (Collectif Juridique) / Réseau Choix Vaccinal (antenne romande) / MSLC Mouvement Suisse pour la Liberté Citoyenne / CCN Collectif Citoyen NeuchâtelMass is Voll (La Coupe est Pleine) / Helvetia Trichler (Sonneur de cloches) / Aletheia (Vérité) / SOS Gesundheits Berufe (SOS Professionnels de Santé) / Netzwerk Impfentscheid (Réseau Choix Vaccinal) / Freie Linke (Gauche Libre) / Libertäre Partei (Parti de la Liberté) // Patriot (Patriote) / Stiller Protest (Protestation Silencieuse) / Aktionsbündnis (Alliance des Cantons d'Origine) / ABAZ (Alliance d'Action Argovie-Zurich) / Verband Freie KMU (Association des PME indépendante) / Petition Früling (Pétition Printemps 2020) / Back2(to)Life (Retour à la Liberté) / Widerstand2020 (Résistance 2020) / Stricker TV (Percutante TV) / GenitoriInformaTI (Information Parents Tessin) 
Voir aussi (autres liens francophones) : Antipresse (Slobodan Despot) / L'impertinent Média (Amèle Debey) / Bon pour la tête (Jacques Pilet) / Liliane Held-Khawam / Anthropo-logiques (Jean-Dominique Michel) / Covid-Hub / Ema Krusi / Chloé FrammeryRadio Libre (Charly Pache) / Tous / Sifflons / 1291 (François de Siebenthal) / Agora TV / KlaTV


Sam Mauser, S'Mass isch voll (La Coupe est Pleine) (juin 2021)
Site internet du principal organisateurs de la manifestation de Berne : Mass is Voll
 
Lire aussi : Le Conseil fédéral impose le certificat, plusieurs milliers d’opposants manifestent à Berne: les nouvelles du 8 septembre (Le Temps, 8 septembre 2021)
Un espoir subsiste : la votation du 28 novembre 2021 permettra peut-être de mettre fin à ce Certificat de la honte et à une loi d'exception donnant les pleins pouvoirs au Conseil Fédéral.
 


Ce certificat est une solution pour retrouver nos liberté (Alain Berset, 2021)

Donc selon notre ministre de la santé un document qui n'accorde aucune liberté supplémentaire à ceux qui le possède (aller au restaurant, au concert, ...) mais entrave les libertés de ceux qui ne le possède pas serait "une solution pour retrouver nos libertés" (sic). Ce sophisme repose sur le fait que Berset compare la situation avec Certificat étendu (après le 13 septembre) non pas à la situation actuelle mais à celle en période de confinement, comme si celui-ci était inévitable prochainement et relevait d'un phénomène naturel, et seulement pour ceux qui le possède. Ce qui est absurde, le confinement est une mesure politique et qui plus est sans justification sanitaire (comme l'a démontré notamment John Ioannidis) et la population suisse ne se réduit pas aux personnes vaccinées ou possédant un Certificat Covid.
En outre les vaccinés peuvent aussi être infectées et porteur d'une même charge virale que les non vaccinés positifs (selon la CDC). La discrimination opérée par le Certificat n'a donc pas de raison sanitaire relativement à la transmission et pas non plus comme incitation à une vaccination générale (le bénéfice risque étant défavorable aux personnes en bonne santé, davantage encore pour les plus jeunes, et l'immunité collective vaccinale un leurre).
Lire aussi : Martin Kulldorff, professeur d’épidémiologie à Harvard, parle du « fiasco de santé publique » du Covid (Anthropo-logiques, 9 septembre 2021) / « A-t-on encore le droit d’exercer son esprit critique ? » (Anthropo-logiques, 30 août 2021) / Vaccination: les raisons de la méfiance (L'Impertinent Média, 17 août 2021)

Prochaines manifestations à Genève : 
- Mercredi 29 septembre 2021 à 16h devant le Conseil d'Etat genevois (Promenade de la Treille)
- Samedi 9 octobre 2021, défilé partant de la Place Neuve (14h - 19h)
BOYCOTTONS TOUS LES ETABLISSEMENTS ET EVENEMENTS DEMANDANT LE CERTIFICAT COVID

Pétition : NON à la vaccination pour les enfants (RéinfoSanté) /
Consulter aussi : Animap.ch Le portail professionnel non-discriminatoire. 4810 prestataires respectent la dignité humaine et ne pratiquent donc aucune discrimination à l’encontre de quiconque

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Mesdames les Conseillères fédérales, Messieurs les Conseillers fédéraux,
 
Avec les mesures prises ce 8 septembre 2021, vous ne pouviez que très difficilement faire mieux pour saper le peu de moral qu’il restait encore à une grande partie de la population suisse. Vous devez être conseillés par de vrais stratèges en la matière !
Vu la stratégie utilisée, qui relève au mieux d’un manque de prise de conscience et de prise en considération des difficultés et des souffrances rencontrées par la population, et au pire d’intentions inavouables, j’aimerais vous rendre attentif à l’article 181 du Code pénal suisse qui réprime la contrainte et dont la teneur est la suivante :

Art. 181
Celui qui, en usant de violence envers une personne ou la menaçant d’un dommage sérieux, ou en l’entravant de quelque autre manière dans sa liberté d’action, l’aura obligé à faire, à ne pas faire ou à laisser faire un acte sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

La doctrine est unanime. Cette infraction est réalisée dès lors qu’une personne est entravée dans sa liberté d’action, ce qui est indubitablement le cas en l’espèce pour tous les non vaccinés. Personne n’est dupe : vos mesures, alliées à votre projet de rendre les tests payant, ne visent qu’à obliger les non vaccinés à se faire vacciner. C’est donc bel et bien une contrainte, même si elle est déguisée.

Extrait de : Me Jacques Schroeter, avocat, Me Stéphane Cappi, avocat, Lettre au Conseil, Fédéral, Campagne de vaccination Covid – vos mesures du 8 septembre 2021 (Sion, 9 septembre 2021)
Source (et suite) du texte : (MAJ 16) Lettre de Me Henri Gendre à Me Jean-Luc Addor (les virus de la liberté, 14 septembre 2021) / Lettre à télécharger (PDF)
Ecouter aussi : (MAJ 10) Lettre de Me Schroeter au Conseil Fédéral : La contrainte et la propagation de la maladie (Radio Libre, 10 septembre 2021)



Non au durcissement dangereux de la loi Covid
Soutce : Non à la Loi Covid

Absence de base juridique pour l'obligation générale de certificat. L'ordonnance du Conseil fédéral du 8 septembre 2021 (entrée en vigueur le lundi 13 septembre 2021) ne repose pas sur une base juridique suffisante.
Extrait de : Lettre de Me Philippe Kruse, avocat (Amis de la Constitution, 9 aeptembre 1021)
Ecouter aussi :  Absence de base juridique pour l'obligation générale de Certificat selon Me Kruse (Radio Libre, 10 septembre 2021)
Lire aussi (MAJ 16) : Pass sanitaire: les autorités suisses passibles de sanctions pénales ? (CovidHub, 14 septembre 2021)

Les réseaux sociaux influenceraient-ils les décisions médicales? Selon une source de la permanence Riviera-Chablais, qui traitait les patients Covid avec de l’ivermectine depuis janvier 2021 et jusqu’à la semaine dernière, les bons résultats du traitement vantés sur Facebook ont valu aux responsables de la Providence une convocation face au Comité Médical de l'HRC, composé de tous les médecins chef(fe)s de service, du directeur médical, et du doyen. Résultat: malgré un bilan de 350 à 400 patients guéris jusqu’ici, l’ivermectine est désormais interdite.
(MAJ 18) Extrait de : L'HRC fait marche arrière et interdit l'ivermectine malgré des centaines de bons résultats (L'Impertinent média, 14 septembre 2021) 
Lire aussi : Enfance Covid : le cercle vicieux de la maltraitance (L'Impertinent Média, 17 août 2021) / Le milieu de la santé et la loi du silence (L'Impertinent Média, 5 août 2021)


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Si l'on compare le nombre actuel de lits de soins intensifs («Lits en service») à l'état du printemps 2020 (icumonitoring.ch, graphique «Tendances nationales»), où il y avait temporairement une augmentation à plus de 1 500 lits de soins intensifs, la Suisse actuellement a un peu plus de la moitié des lits de soins intensifs à cette époque.
Compte tenu d'une réduction aussi massive du nombre de lits "en pleine pandémie", ne semble-t-il pas un peu douteux, injuste et non scientifique de susciter la peur avec une surcharge imminente et, sur cette base, de nous menacer de restrictions ou le certificat COVID pour tous « Séjour indoor » ?
Extrait de : Catherine Schepis, pharmacienne, Des personnes « non vaccinées » occupent-elles réellement les places de plus en plus rares ? (Inside Paradeplatz, 25 août 2021) 
 

Oskar Freysinger, ex homme politique valaisan, s'exprime sur le Covid-19 (5 septembre 2021) 
Au moment où la pandémie démarre, en janvier 2020, nous avions plus de 2 000 lits d'hôpitaux d'urgence en Suisse, nous en sommes actuellement à 1 000. Ils ont divisés par deux le nombre de lits en pleine soi-disant "pandémie". Qu'on m'explique ! Moi si je suis un dirigeant et qu'il y a une pandémie j'augmente les lits d'urgence : ben oui, il y a une menace, la logique c'est d'augmenter les lits ! Non on les a divisé par deux ! Et on vient nous dire "On est surchargés" ! Je ne voudrais pas être complotiste mais cela suscite un minimum de questions critiques. C'est quoi cette manière de faire ? De se taire par rapport à cela c'est pas possible, on se fout de nous là. 
  
Notre pays compte 728 lits de soins intensifs de moins que lors de la première vague de Covid-19. De quoi poser des questions.
«Nous n’avons jamais eu aussi peu de lits de soins intensifs. Il y a quelque chose qui ne va pas.» De tels messages circulent sur les réseaux sociaux. Ils pointent du doigt le fait que la Confédération et les cantons ont supprimé des places en soins intensifs au lieu de former du personnel supplémentaire afin d’augmenter les capacités d’accueil. Un regard sur les chiffres le montre. Le 11 avril 2020, en plein milieu de la première vague, 1556 lits en soins intensifs étaient disponibles, dont 776 étaient inoccupés. Puis en novembre de la même année, durant le pic de la deuxième vague, on dénombrait 1127 lits disponibles dont 279 inoccupés. Ce mardi, selon le site de l’OFSP, 155 des 828 lits de soins aigus étaient encore inoccupés.
Extrait de : La Suisse a-t-elle supprimé des places en soins intensifs ? (20 Minutes, 27 août 2021)

Parmi ces soi-disant non vaccinés ont comptabilise aussi : les vaccinés ayant reçu 1 dose et les vaccinés avec 2 doses de moins de 14 jours. Et parmi les non-vaccinés on inclut également les personnes hospitalisées pour une autre raison que la Covid mais ayant un test positif (sachant que les faux positifs augmentent avec le nombre de Ct qui n'est jamais communiqué). 
(MAJ 11) Source de l'info : Charly Pache, 90% des hospitalisés Covid sont non-vaccinés ? FAUX (Radio Libre, 10 septembre 2021)

Il est de plus en plus évident que l'incompétence seule ne suffit pas à expliquer toutes ces anomalies, nous sommes dans une propagande vaccinale sans vergogne, manipulant les données statistiques. Cela vaut pour la Suisse comme pour les autres pays. 

Avec l’introduction du certificat sanitaire et autre pass, il s’avère que les vaccinés ne sont pas testés au Covid lors de leur admission dans certains établissements de soins, contrairement aux non-vaccinés qui le sont systématiquement.
Extrait de : On a parlé de PCR avec le professeur Greub du CHUV. Constat d’un nouveau biais statistique (LHK, 24 août 2021)
Lire aussi : Serait-il imaginable que l’élite globale ait déclaré la guerre à l’humanité ? (LHK, 17 août 2021)Des informations affluent et sont défavorables au vaccin. (LHK, 28 août 2021)Le Pass sanitaire préfigure la marque de la bête, car le gouvernement prend le contrôle du corps humain. Monseigneur Schneider (LHK, 1 septembre 2021)La protéine spike met-elle nos jeunes adolescents en danger ? Le principe de précaution bafoué. (LHK, 9 septembre 2021) / Des scientifiques justifient le choix du refus du vaccin par les blouses blanches. La protéine spike est dangereuse. (LHK, 11 septembre 2021) /
 

(MAJ 10) Slobodan Despot, La Nouvelle Normalité fête ses 20 ans (Antipresse, 10 septembre 2021) 
Ce qui se produit est criminel. Et ceux qui décrètent ces mesures aussi criminelles ne peuvent pas ignorer qu'elles sont criminelles.



(MAJ 18) Slobodan Despot, Quand le bêtise tient le manche (Antipresse, 17 septembre 2021) 
"La tolérance atteindra un tel niveau qu'on interdira on gens intelligent de penser pour ne pas offenser les imbéciles"  Nicolas Berdiaev
 
Nous entrons dans une ère où se faire vacciner constitue un nouveau rite de passage dans lequel ceux qui ne se soumettent pas aux injonctions sanitaires décidées par les instances politiques risquent de devenir des citoyens de seconde zone, écrit Christian Ghasarian, professeur d’ethnologie à l'Université de Neuchâtel
(MAJ 18) Extrait de : De la pression vaccinale à la discrimination sociale débridée (Le Temps, 14 septembre 2021)

Depuis le début de la crise, personne n’a essayé de comprendre pourquoi une bonne partie de la population restait sceptique à l’égard des solutions proposées. Jamais la technocratie médicale, les responsables politiques et les médias n’ont fait cet effort, refusant toute remise en question aussi minime soit-elle, et écrasant de leur mépris celles et ceux qui avaient l’outrecuidance de poser des questions et d’exiger des réponses autres que les traditionnels arguments d’autorité, du genre «Taisez-vous, nous savons mieux que vous». 
(MAJ 18) Extrait de : Guy Mettant, journaliste, Pourquoi la gestion du Covid m’exaspère (Bon pour la tête, 17 septembre 2021) - lire aussi en bas de page 
 

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La Suisse défigurée
par Jean-Dominique Michel (Anthropo-logique, 9 septembre 2021)


Tell atterré 
(détournement de la pièce de CHF 5.-)

L’impensable s’est produit : dans une décision qu’absolument rien ne justifie (nous le verrons plus bas) en termes de santé publique, le Conseil fédéral vient à son tour d’imposer un pass sécuritaire (et en aucun cas sanitaire) violant la Constitution ainsi que les fondements de notre démocratie et de notre état de droit.

Instaurant un véritable apartheid sur la base de la soumission à une injonction vaccinale scientifiquement et éthiquement indéfendable, le gouvernement suisse, à la suite de nombreux autres, emporte avec lui sa population dans une fuite en avant vers un univers orwellien fait de contrôle social, de soumission à l’autorité, de stigmatisation et de discrimination massive des citoyens faisant usage de leur liberté de conscience et de leurs droits fondamentaux dès lors qu’ils osent s’opposer aux dogmes gouvernementaux.

Reprenons les choses dans le bon ordre : le pass dit sanitaire est en réalité inutile face à l’épidémie, comme le résume sans ambiguïté un des meilleurs épidémiologistes au monde, le Pr Martin Kulldorf de la Harvard Medical School, dans une formule lapidaire : « Les dernière données scientifiques démolissent les arguments en faveur des pass vaccinaux » (à lire ici).

Le pass sanitaire non seulement ne sert à rien pour juguler la circulation du Sars-CoV-2, mais il est en outre injuste, antisocial, discriminatoire et non-éthique.

Qualifiant la gestion de l’épidémie par nos pays de « fiasco de santé publique », le Pr Kulldorff rappelle que « la réponse à la pandémie a été vraiment horrible et est allée à l’encontre des principes de base de la santé publique que nous suivons depuis de nombreuses décennies. »

Les citoyens sont désormais pris dans une « double-contrainte » perverse faisant croire que nous aurions le choix entre la vaccination généralisée et les confinements à répétition. Cette doxa, assénée en continu depuis 18 mois par les gouvernements, des « autorités de santé » arrosées par les firmes pharmaceutiques et une presse subventionnée interdisant désormais tout débat digne de ce nom, est purement et simplement fausse.

Certes, il se trouve des sectateurs zélés pour l’affirmer en abusant de leur crédibilité institutionnelle. Seulement voilà : ce n’est pas juste que le Pr Kulldorff tiendrait des thèses bizarres dans son coin. Un nombre impressionnant d’épidémiologistes les plus renommés, travaillant au sein des meilleures facultés de médecine, essayent désespérément de faire entendre ce message depuis une année.

Le parti-pris de nos gouvernements d’imposer des confinements qui créent des dégâts majeurs sans permettre de se protéger de la circulation du virus, l’imposition de mesures absurdes et vexatoires comme le port du masque (inutile face aux virus), et maintenant la coercition (directe ou indirecte) exercée pour pousser la population à se faire vacciner sont rien de moins que des abominations en termes de santé publique. Des initiatives absurdes, contraires à toute la science accumulée au long des dernières décennies, et qui sapent (à juste titre) la confiance de la population.

Elles sont de surcroît profondément antisociales puisqu’elles privilégient les classes sociales qui peuvent travailler à domicile et jouissent de bons salaires alors qu’elles font s’abattre un vent de désolation sur les groupes précaires ou démunis de la population.

Elles maltraitent, abusent et traumatisent les groupes les plus vulnérables mais aussi la population dans son entier sans le moindre bénéfice sanitaire, si l’on s’en tient à ce que montre la science.

Alors ?

Alors il faudra bien que les naïfs et les crédules (notamment dans nos affligeants parlements) commencent à entendre que si nos gouvernements infligent cette maltraitance et ces dégâts à la population, c’est bien parce qu’ils poursuivent un autre agenda.

Le premier est évident : en exigeant par exemple que les personnes immunisées suite à une infection au Sars-CoV-2 reçoivent malgré tout une dose de « vaccin génique » pour avoir droit au pass dit sanitaire, les autorités prouvent si besoin était qu’elles servent bel et bien les intérêts des firmes pharmaco-vaccinales et non la protection de la santé de la population. Comme avec toutes les maladies infectieuses, l’immunité naturelle (rayée de ses définitions par l’OMS !) est de loin la plus puissante et la plus durable. Un vaccin supplémentaire n’apporte aucun bénéfice autre que pour le trésor des pharmas. L’exiger est une hérésie, certes pas perdue pour tout le monde.

Mais il y a sans doute beaucoup plus que cela. En conclusion des investigations de son comité d’enquête, l’avocat allemand Reiner Fuellmich rappelle que depuis le début, cette crise n’a rien de sanitaire. Elle est avant tout économique et probablement financière : les états (à l’exception frappante de la Suisse !) sont aujourd’hui endettés au-delà de leur capacité de remboursement et avec des fonds de pension en quasi-faillite. Le « Great Reset » abondamment invoqué (allant de pair avec l’imposition d’un système de surveillance numérique des individus « à la chinoise ») viserait à ponctionner l’épargne des particuliers, opération requérant un prétexte impérieux.

Ces questions sont trop éloignées de mon domaine d’expertise pour que j’ose m’y aventurer. A d’autres, qui en ont les compétences, de continuer à le faire. Par contre, je ne vois aucune raison au monde qui puisse expliquer rationnellement à partir de la situation sanitaire la décision honteuse du Conseil fédéral d’instaurer cet apartheid inutile, injuste et immoral, alors que la situation épidémique est actuellement calme et maîtrisées dans notre pays.

Sachant que si elle devait par malheur se péjorer, le pass sécuritaire n’aiderait de toute manière en rien.

Trahison

Nous sommes donc devant une véritable trahison. Trahison de notre identité nationale. Trahisons des intérêts du peuple – que nos Conseillers fédéraux ont fait le serment de servir,  de protéger et de défendre. Trahison de nos valeurs, de nos us et coutumes, de notre génie qui a permis au cours des siècles à des groupes diversifiés de cohabiter et de collaborer sans que les minorités se retrouvent écrasées sous le joug des majorités.

Ces temps sont désormais révolus. Pour puiser dans ce bel et grand imaginaire patriotique, notre pays est né de ce que des communautés rurales des vallées alpines ont refusé de se soumettre à la brutalité et à l’arbitraire de puissances étrangères. Elles se sont battues pour être maîtres chez elles, décider de leur destin en leur âme et conscience, élire leurs propres juges, cultiver leurs valeurs dans le respect envers la Création tout entière.

Je l’avais souligné lors d’une conférence de presse à Berne au printemps (censurée sur YouTube en dépit que tout ce que j’y avançais était documenté) : le mât dressé par un bailli étranger sur la place centrale d’Altdorf, au sommet duquel était placé le chapeau de l’Empereur et devant lequel tout citoyen était forcé à s’agenouiller est désormais celui dressé par notre propre gouvernement.

Guillaume Tell passant par-là refusa de se prosterner devant cette idole. Rudoyé par les gardes, il affirma fièrement qu’il ne s’agenouillait que devant Dieu.

On peut bien sûr faire de cette légende une question religieuse. Ou choisir une lecture symbolique, et donc universelle. « On ne peut servir en même temps Dieu et Mammon » dira Celui devant qui Tell acceptait de s’agenouiller selon ses convictions religieuses. Ce qui veut dire bien sûr : « vous ne pouvez servir en même temps l’intérêt commun, la cause de notre humanité, et les intérêts privilégiés de quelques-uns ».

Nos autorités politiques, tout comme les autorités scientifiques, médicales et médiatiques hélas, se révèlent brutalement prostituées à d’autres intérêts que celui souverain de la population. Elles se rendent coupables, je l’avais indiqué au printemps, ni plus ni moins que de haute trahison.

Dans une salutaire prise de conscience, le Conseiller fédéral Ueli Maurer partageait il y a quelques jours ses doutes sur le pass autoritaire, soulignant qu’il allait dans le sens d’une soumission des citoyens à l’état profondément contraire à nos us et coutumes ainsi qu’à nos valeurs.

Malgré le travail de propagande honteux des médias pour faire passer ceux qui se réfèrent encore à la science non-prostituée pour des « complotistes » des « antivaxx » ou des « imposteurs », il faut croire -parce que notre devenir en dépend- que le rude bon sens de nos aïeux, préservé sur la haute crête des cimes, saura voir la nature de ce nouvel ennemi, un ennemi de l’intérieur vendu à des intérêts extérieurs, et lui réserver le sort qu’il mérite.

Tout ce que j’avance ici est évidemment à nouveau documenté.

J’invite ainsi toute personne ayant des doutes ou voulant en avoir le cœur net à lire les deux articles -re-publiés ici- présentant les analyses du Pr Kulldorff. Une objection que j’entends souvent est en effet : « mais, si vous aviez raison, pourquoi nos professeurs des hôpitaux disent-ils le contraire ? »

Objection valide !

En lisant les propos de Martin Kulldorff, ils découvriront comment les meilleurs épidémiologistes au monde, travaillant dans les meilleures universités, se sont vus combattre, censurer et même calomnier parce qu’ils rappelaient simplement l’état de la science et la réalité des connaissances en santé publique.

Ce qui pose de vraies questions !

- Quand Kulldorff dit que la gestion mondiale du Covid est un fiasco horrible et sans précédent alors que Didier Pittet nous explique qu’on a à peu près tout bien fait, grâce à lui notamment, et qu’il a même trouvé plutôt réussie la gestion désastreuse du gouvernement français…

- Quand Samia Hurst, vice-présidente de la Task Force affirme que si on n’avait pas imposé de confinements, il y aurait eu des dizaines de milliers de morts en plus alors que John Ioannidis, l’épidémiologiste le plus cité au monde, conclut de ses recherches que les confinements n’ont pas montré d’utilité avérée…

- Quand le Pr Pollard (du Groupe vaccinal d’Oxford) explique à la mi-août qu’à la lumière des dernières données sur l’efficacité vaccinale, l’objectif d’une immunité vaccinale est un mirage, et que Didier Pittet et Mauro Poggia viennent sur le plateau de la RTS trois semaines plus tard affirmer avec arrogance le contraire…

- Quand Antoine Flahaut réclame le masquage et la vaccination forcée des enfants alors que le Pr Kulldorff montre que ces deux mesures sont injustifiées, inutiles et non-éthiques…

- Quand la Conférence des directeurs cantonaux de la santé ne cesse de demander des mesures de plus en plus coercitives et abusives alors que les meilleurs épidémiologistes réclament depuis des mois qu’on laisse vivre le plus normalement possible la société dans son ensemble tout en protégeant diligemment les groupes à risque, ce qui correspond à ce qu’on a toujours su devoir faire et qui était prévu dans TOUS les plans pandémie nationaux…

Eh bien oui, on a alors bel et bien un problème. Des points de vue aussi contradictoires ne peuvent être vrais simultanément.

Si les Suisses en avaient eu le courage, nous aurions créé une Commission d’enquête, honnête et indépendante, sur les mesures dites sanitaires depuis longtemps. Soit, nous en avons alors manqué.

Il est heureusement encore temps de nous souvenir de l’ouverture magistrale de notre Constitution et de mettre hors d’état de nuire (par tous les moyens légaux) ceux qui cherchent ni plus ni moins qu’à la détruire :

(…)

Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance
pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités
dans le respect de l’autre et l’équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
arrêtent la Constitution que voici : …

J’ai mal à ma Suisse aujourd’hui, comme tant d’autres de mes compatriotes. Une Suisse actuellement trahie, bafouée, violentée, défigurée par ses autorités et son gouvernement.

Tous ceux qui participent à cette dérive scandaleuse feraient bien s’y réfléchir à deux fois.

Nous leur ferons échec.

Rossini, Guillaume Tell avec Montserrat Caballé (1972)

* * * 

Pourquoi la gestion du Covid m’exaspère
Par Guy Mettan, journaliste - Bon pour la tête, 17 septembre 2021

Dans son éditorial de la semaine dernière, («Le Matin Dimanche») Ariane Dayer s’interrogeait sur le «mystère suisse» et les raisons qui faisaient que tant de Suisses hésitaient à se faire vacciner. Excellente question… à laquelle elle se gardait bien de répondre, se contentant de dire qu’il fallait «tenter de comprendre». Car c’est bien là où le bât blesse.

Depuis le début de la crise, personne n’a essayé de comprendre pourquoi une bonne partie de la population restait sceptique à l’égard des solutions proposées. Jamais la technocratie médicale, les responsables politiques et les médias n’ont fait cet effort, refusant toute remise en question aussi minime soit-elle, et écrasant de leur mépris celles et ceux qui avaient l’outrecuidance de poser des questions et d’exiger des réponses autres que les traditionnels arguments d’autorité, du genre «Taisez-vous, nous savons mieux que vous». 

Mais je sais gré à ma consœur Ariane d’avoir entrouvert la porte au moment où, cédant à la pression parce que je m’occupe d’une personne très âgée, j’ai décidé de me faire vacciner. Je vais donc tenter d’expliquer pourquoi j’ai été – et reste toujours – hostile non pas aux vaccins mais à l’obligation vaccinale et à la manière dont cette crise a été gérée. 

Me prend-on pour un imbécile?

Tout d’abord, je m’empresse de préciser que mes réticences ne relèvent pas d’une aversion aux risques technologiques et ne s’adressent pas à la médecine ni à la science en tant que telles, puisque sans elles je serais déjà mort deux ou trois fois et que je me suis fait volontairement opérer des yeux à Cuba en payant cent dollars à l’hôpital pour qu’il puisse alimenter la génératrice électrique en cas de panne de courant au milieu des opérations prévues ce jour-là. 

En résumé, les ressorts de mon exaspération tiennent à deux raisons principales: le sentiment qu’on me prend pour un imbécile et le refus d’admettre que les mesures prises portent gravement atteinte à la liberté et à la démocratie, la première blessant ma dignité personnelle et la seconde ma dignité de citoyen.

Dès le départ, j’ai été choqué par l’inertie, puis l’incompétence et enfin par la disproportion des mesures envisagées. Je me souviens encore de la ministre Agnès Buzyn et de Daniel Koch expliquant à la TV en janvier 2020 que le virus n’atteindrait pas nos pays et que nous n’avions rien à craindre. Deux mois se sont passés à ne rien faire, aux termes desquels on a découvert que nous n’avions ni le matériel ni l’infrastructure suffisants, qu’on nous racontait des bobards (sur le port du masque et les tests, déconseillés avant d’être rendus obligatoires) et qu’on cherchait à se défausser sur la Chine et l’OMS pour mieux dissimiler notre impéritie.

Ces fautes originelles auraient pu être pardonnées si l’on avait pris la peine de s’excuser, ce qui n’a jamais été fait. Pire, on a persévéré dans les outrances, en imposant des confinements généralisés et aveugles (alors que les plans pandémie ne le prévoyaient pas), en interdisant aux médecins de ville de soigner leurs patients (un comble!), en transformant les EMS en goulags interdits aux proches (un régime pire que la prison), et en prohibant tout essai de traitements empiriques, fussent-ils aussi inoffensifs et éprouvés que la chloroquine (recommandée par le directeur de Novartis au début de la crise) et l’ivermectine (couronnée par un prix Nobel). 

Encore aujourd’hui, je ne comprends pas pourquoi on s’acharne contre ces traitements, malgré le scandale du Lancet, obligé de se rétracter, du remdesivir (recommandé malgré sa nocivité et son inefficacité), la faillite de l’étude européenne Discovery (censée analyser leurs effets), et pourquoi on persiste à exiger pour eux des études randomisées longues et très coûteuses alors que les vaccins ont été autorisés avant que la phase finale ait été complètement achevée. A ce propos, je suis d’ailleurs très étonné que dans le cas du projet de vaccin contre le SIDA, dont on vient de présenter la découverte, on prévoie deux ans d’études détaillées avant une éventuelle exploitation alors qu’il n’a fallu que quelques mois pour autoriser les vaccins anti-covid.

Le doute inévitable

Cette manière d’agir a énormément contribué à semer le doute sur l’intégrité de la recherche médicale et de la technocratie hospitalière, qui semblent protéger le cartel pharmaceutique en exigeant des études randomisées que seuls les grands labos peuvent s’offrir. Ce sentiment est aggravé par le fait que les universités et les hôpitaux refusent de communiquer au grand public les liens d’intérêt des chercheurs et les montants qu’ils perçoivent des fondations privées et des grands labos pour leurs recherches, et qu’à aucun moment de la crise ils n’ont pris la peine d’expliquer au public comment il pouvait améliorer son immunité naturelle par l’hygiène de vie, la nourriture, l’apport de vitamines, etc.

L’opacité des contrats d’achat des vaccins, des procédures d’autorisation, de leur composition chimique et les bénéfices monstrueux engrangés par les fabricants sur le dos des contribuables ne militent pas non plus en leur faveur. Enfin, le doute est d’autant plus permis qu’on refuse obstinément de reconnaitre les vaccins chinois, russes ou cubains sous des prétextes qui semblent relever davantage de la politique et du protectionnisme que de la médecine.

Côté politique, la gestion a été encore pire. On a eu l’impression que les politiques n’ont cessé de rivaliser dans l’outrance carcérale pour savoir qui serait le premier à proposer la mesure la plus extrême afin de passer à la TV et faire oublier les incuries initiales. Puis on s’est livré au chantage anxiogène, avec le soutien de médias: taux d’occupation des lits, nombre de morts quotidiens, taux de reproduction du virus ont fait la une des journaux pendant des mois … avant d’être totalement oubliés! Aujourd’hui, alors qu’on impose le passe covid, plus aucun chiffre ne circule, si l’on excepte une hypothétique suroccupation des lits (dont on constate qu’elle est d’abord due à une suppression du nombre de lits disponibles!) On ne sait même plus en fonction de quels critères l’obligation vaccinale est imposée et pourrait être levée alors même que les effets de la vaccination s’estompent, comme c’est le cas en Israël, l’un des pays le plus vaccinés au monde mais dont les taux d’infection et de mortalité ne baissent pas (voir Le Figaro du 5 septembre).

On pourrait aussi citer le refus obstiné des élus à rendre des comptes, à dresser un bilan de la gestion de la crise, à s’acharner sur les malheureux cafetiers-restaurateurs et les théâtres qui ont pourtant transformé leurs salles en sas de désinfection, à reconnaitre les atteintes aux libertés, à imposer un chantage détourné sur les non-vaccinés alors que la loi interdit l’obligation vaccinale, à diviser les familles et la société en clans qui se haïssent (nombre de vaccinés, loin d’être apaisés et rassurés, redoublent de hargne contre les non-vaccinés), à sacrifier des générations d’élèves et d’étudiants en les privant de leur droit à accéder aux cours sans entrave.

Et le rôle des médias

Terminons enfin par les médias, dont le rôle a été décevant tout au long de la crise, tant ils ont manqué d’esprit critique face aux technocrates de la santé, ridiculisant les sceptiques, multipliant les leçons de morale péremptoires et les effets d’annonce sans lendemain, refusant de donner la parole aux voix critiques même quand elles provenaient de la science la plus établie, niant les effets délétères des mesures sur les libertés publiques et la santé mentale, et tournant en bourrique les modèles alternatifs comme celui de la Suède, dont on voit maintenant qu’elle a géré la crise avec succès, sans infantiliser ses citoyens ni mettre en péril ses libertés. 

Bref, on a toujours de solides raisons de douter. Dans un mois, si tout va bien, je serai vacciné et me retrouverai en liberté surveillée, à exhiber mon passe covid à chaque sortie. Mais je mettrai longtemps à pardonner les avanies subies. J’aurai toujours le réconfort de constater que, malgré toutes les catastrophes annoncées, la mortelle pandémie du Covid aura permis à la Suisse de gagner 61'000 nouveaux habitants et à la population mondiale de continuer à croitre de 70 millions d’âmes par an…

  

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