lundi 4 décembre 2023

"Education sexuelle " à l'école. De quoi parle-t-on ?



Alexandra Dovgan - L'Egyptienne van Rameau | Podium Witteman (16 septembre 2018)



Alexandra Dovgan, Verbier Church (Switzerland), 15 juillet 2023
Johann Sebastian Bach, Partita No. 6 in E Minor, BWV 830
Ludwig van Beethoven, Piano Sonata No. 26 in E-flat Major, Op. 81a, "Les Adieux"
Johannes Brahms, Variations on a theme by Haendel, Op. 24
Sergei Rachmaninov, Preludes, Op. 32
No. 12 in G-sharp Minor, Allegro
Johann Sebastian Bach, Cantata "Jesus bleibet meine Freude", BWV 147

Alexandra Dovgan est née en 2007 dans une famille de musiciens et a commencé à étudier le piano à l’âge de quatre ans et demi. À cinq ans, son talent exceptionnel l’a conduite à rejoindre l’École Centrale de Musique Académique du Conservatoire d’État de Moscou, où elle a étudié sous la direction du renommé professeur Mira Marchenko.
Source (et suite) du texte : Festival de Verbier
 


Alexandra Dovgan performs Mozart's Piano Sonata No. 8 in A Minor, K. 310 (Gstaad Menuhin Festival & Academym, 8 août 2023)
Voir aussi : l'intégalité du récital sur le site du Festival Yehudi Menuhin de Gstaad
 


Ilva Eigus & Alexandra Dovgan | Sergei Prokofiev: Violin Sonata No. 2 in D Major, Op. 94bis  (Gstaad Menuhin Festival & Academym, 7 septembre 2023)
Voir aussi : l'intégralité du concert sur le site du Festival

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"Education sexuelle " à l'école. De quoi parle-t-on ?

Ci-joint un PDF de 6 pages (env. 12 minutes de lecture) + Annexes.
En libre diffusion.

Texte écrit pour un collectif de parents (août 2023), avec l'aide de professionnels de santé mentale de l'enfance.
- Télécharger le PDF (490,5 ko) : "Éducation sexuelle" à l'école. De quoi parle-t-on ?

Depuis quelques années se met en place, en Suisse par Santé Sexuelle Suisse (SSS), <en France avec le programme EDSENS, en Belgique avec EVRAS> une nouvelle "éducation sexuelle" basée sur les "Standards de l'éducation sexuelle en Europe" de l'OMS et la "Déclaration des droits sexuels de l'IPPF". En quoi cette "éducation sexuelle holistique" ou "éducation à la santé sexuelle" (dénominations pour la Suisse romande) diffère-t-elle de la précédente "éducation sexuelle" ?
On la présente comme une éducation fondée sur des données scientifiques probantes, ayant une approche globale de la sexualité, présentée de manière positive et tolérante. Elle serait également adaptée à l'âge des enfants et des adolescents.
Est-ce le cas ? Est-ce tout ?

Ce PDF, est une synthèse, montrant les tenants et les aboutissants de cette nouvelle "éducation sexuelle".
- Télécharger le PDF (490,5 ko) : "Éducation sexuelle" à l'école. De quoi parle-t-on ?

Tout est sourcé.
Bonne lecture.

PDF en libre diffusion (non modifiable). N'hésitez pas à le partager si vous le pensez utile, pour protéger les enfants d'une "éducation sexuelle" transgressive et d'un risque de normalisation de la pédophilie ou pédocriminalite. Vous pouvez l'envoyer tous azimuts, parents, enseignants et responsables politiques, mais aussi auprès des membres de SSS, ou autres associations militantes pour cette "éducation sexuelle" selon l'OMS, car tous n'ont sans doute pas pris la mesure de ce à quoi ils participent. Une opposition de l'intérieur se joignant à une de l'extérieur aura plus d'efficacité. Merci pour nos enfants.

Source du texte : canal Telegram
https://t.me/+cr9Bx7f7J9diYWU0

Texte en HTML en bas de page.

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L'Education sexuelle chez les les enfants: Au service de la pédophilie ? avec Ariane Bilheran et Me Virginie de Araujo-Recchia (Lise Philippe, 3 décembre 2023)

Par suite, doit être privilégiée une approche globale et positive de la sexualité, le but de l'ES n'étant pas de faire peur aux élèves, de n’aborder la sexualité (quelle qu’elle soit) que de manière négative, mais aussi de valoriser une sexualité épanouie, visant à l’émancipation des jeunes et au renforcement de leurs capacités à mener une vie affective et sexuelle. Cela suppose des contenus inclusifs (prenant en compte la diversité des personnes, des corps, des capacités physiques, des orientations sexuelles et des identités de genre) mais aussi intersectionnels (en abordant les différents critères de discriminations possibles -sexisme, agisme, racisme, xénophobie, grossophobie, islamophobie, validisme, LGBTQIAphobie, etc. et en prenant en compte les différents schémas d'oppression, de leur imbrication et des situations complexes qu’elles génèrent).
Extrait du Livre blanc du planning familiale (PDF), p. 42 : Pour une véritable éducation à la sexualité Les recommandations de la société civile aux pouvoirs publics. Novembre 2023

L’âgisme apparaît lorsque l’âge est utilisé pour catégoriser et diviser les gens d’une façon qui entraîne des préjudices, des désavantages et des injustices. Il peut prendre de nombreuses formes, se traduisant par des attitudes empreintes de préjugés, des actes discriminatoires et des politiques et des pratiques  institutionnelles perpétuant des croyances stéréotypées.
Extrait de L’âgisme, un enjeu mondial, OMS (18 mars 2021)

Autrement dit ne pas discriminer par l'âge dans un contexte de sexualité (et plus précisément d'éducation sexuelle) est ni plus ni moins une permission à des actes pédocriminels et une normalisation.
Ce nouveau texte confirme les précédents (Déclaration des Droits sexuels de l'IPPF, Standards pour l'éducation sexuelles en Europe de l'OMS et Principe du 8 mars). Voir le PDF :  "Éducation sexuelle" à l'école. De quoi parle-t-on



 
« Ils veulent légaliser la pédophilie ! » — Jean-Dominique Michel (NTD, 29 novembre 223)

Remarque :
Jean-Dominique Michel semble défendre une sexualité de l'enfant différente de celle de l'adulte (comme le rapport du Conseil Fédéral), cela ne suffit pas. Si les mots ont un sens la sexualité est adulte par définition, le passage par la puberté étant une condition nécessaire pour son exercice (comme pour sa fonction reproductive). Le plaisir sensoriel de l'enfant découvrant son sexe n'est pas de la sexualité, ni des comportements sexualisés suite à une effraction psychique (abus sexuels, expositions à de la pornographie ou à une éducation sexuelle inappropriée).




Une psy décrypte les dangers de la sexualité à l'école chez les enfants avec Sonia Delahaigue (Exuvie, 16 novembre 2023)
Voir aussi : Sonia Delahaigue, psychologue : "Les enfants sont traités comme des objets en permanence !" (Sud Radio, 15 novembre 2023)
 



Éducation sexuelle des 8-10 ans : les Mamans Louves sortent les crocs ! (Sud Radio, 19 octobre 2023)




Préparer vos enfants à l'effondrement de la société - Marie Estelle Dupont (Tocsin, 4 décembre 2023)
Voir aussi : Conférence SOS Éducation avec Marie-Estelle Dupont : Être parents en temps de crise (27 octobre 2023) / Marie-Estelle Dupont : plaidoyer pour nos libertés (Contribuables Associés, 1 décembre 2023)


Ceux qui savent le moins
obéissent le plus.
 


«Éducation sexuelle» à l’école.
De quoi parle-t-on ?
 


Six pages (temps de lecture env. 12 mn.)  

+ Annexes.

 
C'est ainsi que l'Empereur marchait devant la procession sous le magnifique dais,  et tous ceux qui se trouvaient dans la rue ou à leur fenêtre disaient : 
« Les habits neufs de l'empereur sont admirables ! Quel manteau avec traîne de toute beauté,  comme elle s'étale avec splendeur ! 
« Mais il n'a pas d'habit du tout ! », cria le petit enfant dans la foule
.
Hans Christian Andersen, Les habits neufs de l’empereur, 1837  


Texte écrit pour un collectif de parents.


 Remerciements :
à ceux qui ont corrigés nos coquilles et
aux professionnels de santé mentale de l’enfance
qui nous ont aidé à rédiger ce texte.


PDF en libre diffusion

N’hésitez pas à le partager largement, si vous le pensez utile, 
auprès des parents, enseignants et responsables politiques,
pour revenir sur une imposture de l’IPPF et de l’OMS, 
et prévenir le risque d’une dérive idéologique pédophile.


 « Osez la vérité». Valais, août 2023.

 
 * * *

Introduction

Questionnement


Petite synthèse pour discerner les tenants et les aboutissants de «l’éducation sexuelle» afin de ne pas commettre d’impairs, car des informations inadaptées à l’âge seront une effraction  conséquente du psychisme de l’enfant (dont le dommage se compare, selon les professionnels de  santé mentale de l’enfance, à celui d’un abus sexuel).  

«La Confédération soutient une diffusion d’informations sur la sexualité, qui soient adaptées à l’âge des enfants et des adolescents.» (OFSP, Éducation sexuelle) 1

Mais que signifie «qui soient adaptées à l’âge des enfants et des adolescents» ?


Deux conceptions d’«éducation sexuelle» radicalement différentes s’affrontent selon la  manière dont on conçoit l’enfance, l’adolescence et la sexualité.  

A. Peut-on parler d’une sexualité de l’enfant ?
B. L’enfant a-t-il la capacité d’exercer un consentement en matière de sexualité ? 
C. L’enfant a-t-il la maturité de choisir son «identité sexuelle» ?  
La nature des réponses (positives ou négatives) déterminera ce que l’on veut ou non transmettre à l’enfant et la manière de prévenir les abus sexuels.2

Après une brève description de ce que nous nommerons «éducation sexuelle 1.0» et «éducation  sexuelle 2.0» («éducation sexuelle holistique» ou «éducation à la santé sexuelle»3) en montrant la spécificité de chacune et son origine, nous présenterons les différentes réponses possibles.  Nous convoquerons le savoir des experts de la santé de l’enfant, médecins pédiatres,  pédopsychiatres et psychologues spécialisés pour faire le bon choix en clarifiant les notions en  jeu et en montrant une série de confusions pouvant expliquer les mauvaises réponses.  Pour conclure, nous rappellerons ce que signifie l’«Intérêt supérieur de l’enfant» (selon la  Convention des droits de l’enfant) et sa primauté par rapport à toute forme d’idéologie.

Une première annexe présente toutes les sources et références bibliographiques.  Une seconde anticipe le renvoi au rapport du Conseil fédéral (2018) en réponse au postulat  Ragazzi en montrant un biais méthodologique évident et un conflit d’intérêt majeur.4


1 https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/gesund-leben/gesundheitsfoerderung-und-praevention/praevention fuer-kinder-und-jugendliche/sexualaufklaerung.html  
2 Pour répondre correctement - respectivement à A, B et C - nous discriminerons entre (a) enfant prépubère et (b)  pubère, (c) mineur et (d) majeur sexuel (16 ans en Suisse), (e) mineur et (f) majeur citoyen (18 ans en Suisse).  Ainsi une même question pourra recevoir des réponses différenciées, par exemple A(a) NON, A(b) OUI, B(c)  NON, B(d) OUI, C(e) NON, C(f) OUI.  
Ce que ne font pas les textes que nous critiquons, pour qui l’enfant est une personne de moins de 18 ans, en  présupposant une continuité de développement sexuel du nouveau-né au jeune de 17 ans. Cette non discrimination par l’âge, censée d’ordinaire protéger le statut de mineur, est, nous le verrons, la source  de toutes les confusions et de toutes les erreurs.  
3 Ce sont les deux dénominations usuelles en Suisse romande. Nous montrerons ce qu’est le programme de cette  éducation intitulé «la Matrice», étant entendu que sa mise en application est aujourd’hui partielle et qu’elle se  fera progressivement. Lorsqu’on monte dans un train il est important de savoir où il va.  
4 Les seules motivations de cet article sont la protection des enfants - elles sont apolitiques, non religieuses et non  idéologiques. Toute affirmation est sourcée. Notre boussole est le simple bon sens. 



Deux conceptions de l’«éducation sexuelle».

«Éducation sexuelle 1.0» ou Information sur la sexualité et prévention.  

La première forme d’«éducation sexuelle» s’adresse aux adolescents prépubères pour les préparer aux prochains changements de leur corps et de leur psychisme et à une sexualité sans risque.  Pour l’essentiel, il s’agit d’une information sur l’anatomie, sur les infections sexuellement  transmissibles (IST) et les moyens de contraception. A quoi s’ajoute une prévention des abus  sexuels adaptées à l’âge de l’enfant (notion d’intime, de pudeur, d’appartenance de son corps,  d’interdit, etc.) et de l’adolescent (avec l’ajout de la notion de consentement libre et éclairé).  L’«éducation sexuelle» conventionnelle n’est pas une «éducation à la sexualité» à proprement  parler mais une préparation au passage par la puberté qui va permettre une vie sexuelle, laquelle  relève du domaine privé. Son origine provient des professionnels de l’enfance, médecins  pédiatres, pédopsychiatres et psychologues spécialisés, elle est dispensée par des professionnels  de santé (infirmières, médecins) et des enseignants pour les cours de biologie.  

«Éducation sexuelle 2.0»
«Éducation sexuelle holistique» ou «Éducation à la santé sexuelle».5

La seconde se veut plus ambitieuse en donnant non seulement une «Information» mais aussi en  développant des «Compétences» et des «Attitudes» chez l’enfant «dès la naissance».  Une «Matrice» déroule le programme à suivre. Ainsi, on enseignera aux enfants de 0 à 4 ans «le  plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce»,  «la découverte de son propre corps et de ses parties génitales» ou à «exprimer ses propres  besoins, désirs et limites par exemple «en jouant au docteur» (sic)».  

La «santé sexuelle» n’est plus seulement une absence d’infections ou de dysfonctionnements  mais un état de bien-être sexuel. Le rôle de l’«éducation à la santé sexuelle » est de permettre à  l’enfant d’atteindre «le niveau de santé sexuelle le plus élevé possible» en développant ses  «capacités <sexuelles> évolutives» et en parcourant l’ensemble de ses «droits sexuels». L’origine de l’«éducation sexuelle holistique» provient d’une publication de l’OMS,  «Standards pour l’éducation sexuelle en Europe. Un cadre de référence pour les décideurs politiques,  les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes» (2010), dont la  version française à été publiée par Santé Sexuelle Suisse (anciennement PLANes), en 2013.6 C’est un prolongement et une mise en application de la «Déclaration des droits sexuels de l’IPPF»  (2008)7 qui est elle-même un développement de celle de la WAS (1999).8 Toute personne peut  suivre une formation spécifique pour enseigner cette «éducation sexuelle» participative,  interactive, continue et multisectorielle, dans le cadre scolaire ou en dehors. Une «éducation  sexuelle» où éducateurs et enfants sont des «partenaires», les uns pour les autres. «Les enseignants/éducateurs doivent abandonner leur position hiérarchiquement supérieure».9


5 https://www.sante-sexuelle.ch/nos-activites/qualite/standards
6 https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf («Matrice» pp. 37 à 51)  Ces textes ont été rédigés par des sexologues uniquement - aucun spécialiste indépendant, médecin pédiatre,  pédopsychiatre ou psychologue spécialisé dans le développement psychique de l’enfant n’aura été consulté.  SIECUS (fondé par l’Institut Kinsey) et SENSOA sont des références «scientifiques» de cette « éducation  sexuelle » qui s’origine dans les «Rapports sur la sexualité» d’Alfred Kinsey (1948 et 1953) et les études afférentes au développement «psychosexuel» de l’enfant.  
7 https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf
8 https://www.sfsc.fr/was/droits-sexuels.htm - «World Association for Sexology» devenu «for Sexual Health» L’«éducation sexuelle» de l’OMS qui est un des «droits sexuels de l’IPPF» enseigne aux enfants dès 9 ans les  «droits sexuels de l’IPPF». Idem, les auto-références «scientifiques» des publications sont légion. 
9 OMS, op.cit. p. 29. - le terme de «partenaire» fait penser aux rapports Kinsey.


 
Trois questions essentielles.
 
A. L’enfant a-t-il une sexualité ?  
 
OUI mais (réponse de la Confédération)
 3. Le rapport d’expert précise aussi que la sexualité de l’enfant doit être clairement différenciée de la  sexualité de l’adulte : celle de l’enfant est autocentrée et non axée sur un partenaire.10
 
OUI (réponse idéologique)11
Pour les tenants de l’«éducation sexuelle holistique» la réponse est clairement affirmative - le  rapport du Conseil fédéral ne reflète donc pas la position de Santé Sexuelle Suisse (SSS). On reconnaît bien une différence avec la sexualité adulte, mais une différence de degrés non de  nature (dans un déni du rôle essentiel de la puberté). L’article 5 de l’IPPF est sans appel.  L’enfant a non seulement une sexualité dès la naissance, mais possède aussi des droits sexuels  comme l’adulte. Le «Droits à l’autonomie et à la reconnaissance devant la loi» en fait un  «partenaire sexuel» pour autant que l’on tienne compte de ses seules «capacités évolutives».12

Toute personne a le droit d’être reconnue devant la loi et à la liberté sexuelle. Cela implique pour  chacun l’opportunité d’exercer le contrôle sur ce qui touche à sa sexualité, de décider librement de ce  qui touche à sa sexualité, de choisir ses partenaires sexuels, de rechercher à atteindre son plein  potentiel et plaisir sexuels, ce dans un contexte non discriminatoire et en tenant pleinement compte  des droits d’autrui et des capacités évolutives de l’enfant.13

Selon les sexologues de Kinsey, l’enfant a un développement «psychosexuel» qui commence dès  la naissance, et que l’«éducation sexuelle» interactive et participative devra accompagner.  On pose ainsi les jalons d’une évolution débutant par des érections dans le ventre maternel, puis  des comportements masturbatoires dès la petite enfance, des jeux sexuels avec ses camarades,  etc., jusqu’aux relations sexuelles consensuelles avec un autre enfant ou un adulte.
 
NON pour l’enfant prépubère (réponse scientifique).
La psychologie du développement indique bien que l’enfant n’a pas de sexualité, et encore moins, de  sexualité à la manière des adultes.14

Selon les vrais experts indépendants, médecins pédiatres, pédopsychiatres et psychologues  spécialisés, le développement de la sexualité est un processus naturel (comme ceux de la marche  et du langage), qui demande par conséquent du temps et des prérequis. La maturité biologique  fait partie de ces prérequis - sans cela le traumatisme est certain. Par conséquent, l’enfant ne  peut pas avoir de sexualité avant la puberté. CQFD.
L’enfant prépubère n’ayant pas de sexualité n’a pas non plus de développement «psychosexuel».  


10 https://www.bag.admin.ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/p-und-p/diverses/examen-des-bases-de-l-education sexuelle.pdf.download.pdf/examen-des-bases-de-l-education-sexuelle.pdf
11 Le qualificatif concerne un courant de la sexologie, remontant en droite ligne aux travaux de Kinsey (par  l’Institut Kinsey et SIECUS) en donnant une sexualité à l’enfant, et non l’ensemble de la discipline.  Cette «sexologie de Kinsey» transpire dans les Droits sexuels de l’IPPF et les Standards de l’OMS.  
12 Le concept juridique «mineur sexuel» a été substitué par celui des «capacités évolutives de l’enfant» (concept  flou, sans définition ni critère d’évaluation).  
13 https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf (pp. vi et 18) https://www.sante-sexuelle.ch/themes/droits-sexuels/autodetermination (page dédiée sur le site de SSS) 14 Ariane Bilheran, normalienne, philosophe, psychologue clinicienne et Dr. en psychopathologie, Peut-il y avoir un  consentement de l’enfant à un acte sexuel avec un autre enfant ? Causeur, 3 août 2023 https://www.causeur.fr/peut-il-y-avoir-un-consentement-de-lenfant-a-un-acte-sexuel-avec-un-autre-enfant-262959  



L’erreur des sexologues qui soutiennent l’existence d’une sexualité chez l’enfant  provient d’une série de confusions.  


1. Confusion entre l’organe et la fonction.  
Une érection enfantine ne provient pas d’une excitation sexuelle, l’adulte lui-même fait  l’expérience d’érection de cette nature (vessie pleine, érection matinale, etc.)

2. Confusion entre sensorialité et sexualité  
L’enfant découvre son corps par le toucher, cela concerne toutes les parties du corps y compris  génitales. Le garçon qui tripote son sexe n’a jamais de mouvement de va-et-vient comme l’adulte. Ce n’est pas de la masturbation. Le plaisir est sensoriel non sexuel comme lorsqu’il explore les  trous de son nez ou de ses oreilles.  

3. Confusion entre besoin de tendresse et désir sexuel.  
Cette confusion provient d’une projection du désir de l’adulte sur l’enfant relevant de la  pédophilie. (Cf. Ferenczi, Confusion de langue entre les adultes et les enfants).  

4. Confusion entre comportement sexualisé et sexualité.  
Un enfant peut effectivement avoir un comportement sexuel. Cela ne résulte pas d’une  exceptionnelle «capacité <sexuelle> évolutive de l’enfant» mais d’une sexualisation consécutive à  une agression sexuelle ou à une exposition, à de la pornographie par exemple. L’enfant reproduit  alors (et parfois sur les autres) ce qu’il a vu ou subi, par mimétisme ou comme un appel à l’aide.  Une «éducation sexuelle» transgressive pourra provoquer les mêmes effets (cf. note 19).


B. L’enfant a-t-il la maturité de consentir à un acte sexuel ?  
 
OUI (réponse idéologique).  
La capacité de consentir fait partie des «capacités évolutives de l’enfant» - puisqu’on ne  mentionne pas d’autre condition que celles-ci pour en faire son «partenaire sexuel».15 Pour prévenir les abus sexuels en raison de son immaturité il suffira de bien développer les  «capacités évolutives» de l’enfant par une «éducation sexuelle participative» qui lui donnera  toutes les «informations» et «compétences» lui permettant d’exercer un consentement libre et  éclairé.16 Plus tôt on le fera, plus tôt on protégera l’enfant des abus sexuels - en lui apportant les  moyens d’accepter ou de refuser (selon son «ressenti», plaisant ou non plaisant).17
 
NON pour le mineur sexuel (réponse scientifique et juridique)18
On ne peut pas consentir à ce qui dépasse l’entendement ou la sensibilité. Un enfant, par  définition, immature, ne pouvant pas avoir de relation sexuelle, ni en avoir une représentation  suffisamment explicite, sans traumatisme, ne peut donc pas exercer un consentement. CQFD. La maturité biologique (puberté) et psychique est nécessaire pour une relation sexuelle  consensuelle. Celle-ci ne saurait être anticipée par une «éducation sexuelle» aussi précoce et  «participative» soit-elle - le résultat ne pourra être qu’un sérieux traumatisme.19 Vouloir enseigner comment exercer une capacité de consentir inexistante est un pur non sens.


15 Cf. «Droit à l’autonomie», ou article 5, que nous avons lu à la page précédente.  
Au même stade de développement de ses «capacités évolutives», tout laisse à penser que l’enfant a lui aussi la  «liberté sexuelle» de choisir son «partenaire sexuel» parmi certains enfants et parmi les adultes. 
16 Cela n’est pas dit de manière aussi explicite mais l’implicite saute au visage.  
17 Le consentement est au programme de la «Matrice» de manière récurrente. A partir de 0 à 4 ans.  Ligne «Sexualité et droits», colonne «Compétence. Permettre à l’enfant de»«dire oui et non». Ligne «Sexualité,  santé, bien être», colonne «Informer l’enfant sur»«le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas  plaisant». Corrélativement, l’enfant aura le droit d’accepter si le ressenti <sexuel> est plaisant. L’ajout du  qualificatif «sexuel> est permis puisque nous sommes dans la rubrique «Sexualité, santé et bien-être».  
18 Le concept juridique et protecteur de mineur sexuel repose originellement sur cette incapacité. 
19 Aux antipodes d’une «santé sexuelle», le comportement sexualisé par la transgression est vécu sous un mode  pathologique dissociatif, accompagné de divers troubles (addiction, violence, dépression, etc.)



C. L’enfant a-t-il la maturité de choisir son «identité sexuelle» ?
 
OUI (réponse idéologique).  
L’enfant a droit à son autonomie (selon la Convention des droits de l’enfant) et personne ne peut  le contraindre à rester dans un sexe qui ne lui convient pas. Il doit donc être accompagné au plus  vite dans son processus de transition sous peine d’un risque de suicide.  
 
NON pour le mineur selon la loi (réponse scientifique).  
La multiplication actuelle des dysphories de genre provient d’un effet de mode. Nombreux sont  ceux qui regrettent leur décision et détransitionnent, avec des séquelles à vie.20 L’adolescence est une période de questionnement y compris sur sa sexualité et ses identités  d’appartenance, c’est une chose normale qui se passe dans l’immense majorité des cas. Le mineur n’a pas la maturité et le discernement21 pour prendre une décision aussi conséquente sur sa santé physique et psychique. Attendre la majorité citoyenne permettra de confirmer la décision.22 Quant au petit enfant, le perturber avec la théorie du genre alors que son psychisme est en  construction pour précisément stabiliser son identité sexuée est totalement inapproprié.  

La non-discrimination s’apprend en développant le respect et l’empathie de l’enfant, par  l’exemple d’un monde adulte respectueux, et non pas en le rendant confus par des erreurs de  syntaxe ou de sémantique.23
Car on ne peut pas à proprement parler changer de sexe, mais seulement d’apparence sexuelle  (par vaginoplastie ou phalloplastie) ou de genre. Aucune chirurgie ne modifie les chromosomes  (XX en XY ou vice-versa) ni la fonction reproductive des gonades (un homme trans ne pourra  jamais féconder ni une femme trans être enceinte).  
Désigner une personne selon son sexe apparent et non biologique, ou selon son genre, ne pose  généralement pas de problème, sauf lorsqu’il s’agit de reproduction. On peut dire, pour le même  homme trans, «cet homme fume la pipe» mais non «cet homme est enceint». Cette dernière  expression est mal formée, car on mélange les types de désignation (selon l’apparence pour  «homme» et selon la biologie pour «enceint»).

Il ne faut pas confondre identité sexuelle biologique (non modifiable) et des identifications  personnelles qui évoluent selon le psychisme de l’individu (modifiable).24

Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde.  
Albert Camus («Sur une philosophie de l'expression», 1944),

Les enfants sont innocents du désir des adultes !
Dr. Régis Brunot (Préserver l’innocence des enfants, 2022)


20 https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/13693535-detransition-ils-ont-change-de-sexe-et-ils-regrettent-02- 03-2023.html#timeline-anchor-integral-13693536
21 On ne peut pas, de manière cohérente, lui refuser de fumer, boire ou voter et lui accorder de prendre des  bloqueurs de puberté et de subir de lourdes opérations chirurgicales (ablation de la poitrine, castration, etc.) 22 Le risque de suicide est bien plus réel suite à un mauvais choix qu’à un report de quelques années.  23 Ou en faisant venir des acteurs de cabaret pour adultes («drag queens») pour leur faire la lecture. On ne doit pas prendre le risque de sexualiser un enfant sous un quelconque prétexte. Une association LGBT milite contre cela.  https://lemediaen442.fr/une-association-lgbt-dit-stop-et-avertit-nous-sommes-sur-une-route-sombre-menant-a la-pedophilie-legale/
24 La «Matrice» veut enseigner aux enfant dès 9 ans «la différence entre identité sexuelle et sexe biologique»  permettant de dire «cet homme est enceint».  
On est dans une parfaite inversion : le nouveau né sexué (biologiquement) et non sexuel (sans sexualité) devient  non sexué (selon son identité sexuelle) et sexuel (avec une sexualité).  



Conclusion
 
L’éducation sexuelle et la diffusion d’informations sur la sexualité auprès des enfants et des jeunes  relèvent de la responsabilité de l’école et sont inscrites dans le plan d’étude. Cette dernière prépare  des informations scientifiquement correctes, (…) (OFSP, Éducation sexuelle)25  

A la lecture attentive des textes de référence de l’«éducation sexuelle holistique» ou «éducation à la santé sexuelle» («Standards pour l’éducation sexuelle» de l’OMS et «Déclaration des droits  sexuels de l’IPPF» pour qui l’enfant est une personne de 0 à 18 ans), il est indubitable que celle-ci  repose sur des présupposés idéologiques pédophiles et non scientifiques.

L’enfant n’est pas un mini-adulte avec une sexualité dès la naissance et une capacité de  consentement. Il n’existe pas quelque chose comme «une capacité évolutive de l’enfant» en  matière de sexualité chez l’enfant prépubère, qui puisse lui permettre d’avoir des relations  sexuelles consensuelles avec un adulte (ou un autre enfant), et qu’une «éducation sexuelle»  participative puisse développer. La sexualité dépend d’un processus naturel, d’un passage par la  puberté et d’une maturation (sur quoi repose essentiellement la notion juridique de majorité  sexuelle) et concerne la sphère privée. Le concept de «citoyen sexuel»26 est mal formé et  dangereux, seuls les régimes totalitaires s’immiscent ainsi dans l’intimité des foyers.  

L’intérêt supérieur de l’enfant (selon la Convention des droits de l’enfant) consiste à la fois dans  un droit de protection et d’autonomie. La protection vient avant l’autonomie, en particulier pour  les jeunes enfants en protégeant d’abord leur imaginaire et leur innocence.

- L’exposition de l’enfant à la sexualité adulte, y compris dans le cadre d’une «éducation  sexuelle» inadaptée, relève de la «Pornographie» et du Code pénal.27
- L’initiation de l’enfant à la sexualité adulte, y compris dans le cadre d’une «éducation sexuelle»  inadaptée, relève de l’«Effraction à l’intégrité physique» et du Code pénal.28

Santé Sexuelle Suisse, partenaire de l’OFSP, membre de l’IPPF et ayant publié la version française des «Standards de l’éducation sexuelle en Europe» de l’OMS, défend et promeut ces textes  remplis de mensonges et de contre-vérités sur l’enfance sans aucune réserve.  Textes idéologiques dont la mise en pratique tombe sous le coup du Code pénal suisse.29 Le danger d’une grave dérive pour les enfants est donc bien présent en Suisse, dans chaque  canton, comme dans le reste de l’Europe.  

L’intérêt supérieur de l’enfant, son besoin de protection avant tout,  doit avoir la primauté sur toute forme d’idéologie


25 https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/gesund-leben/gesundheitsfoerderung-und-praevention/praevention fuer-kinder-und-jugendliche/sexualaufklaerung.html
26 «Citoyen» concerne une personne majeur selon la loi et le domaine de la cité, «sexuel» concerne la majorité  sexuel et le domaine privé. Envisager d’un enfant (de 0 à 18 ans) qu’il soit «citoyen sexuel» est proprement  délirant. OMS, op. cit. p. 19. «Digressions sur la citoyenneté sexuelle».  
27 https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/54/757_781_799/fr#a197
28 https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/54/757_781_799/fr#a187
29 Suivre la «Matrice» des «Standards de l’éducation sexuelle en Europe» de l’OMS, c’est exposer et initier l’enfant  à la sexualité adulte, par exemple en lui enseignant la «masturbation enfantine précoce» qui n’est qu’une simple  projection de la sexualité adulte (la masturbation) sur l’enfant.  
Les droits sexuels de l’IPPF ne sont aucunement des droits de l’homme comme ils le prétendent (dès l’avant-propos)  pour les situer au-dessus des lois des pays. Mais ils sont au programme de la «Matrice», dès 9 ans.  Le «Droit sexuel à l’autonomie et à la reconnaissance devant la loi» est une revendication pédophile satisfaite,  attestant la possibilité de relations consensuelles entre l’adulte et l’enfant de 0 à 18 ans.  



ANNEXE
Bibliographie.  

I. Textes officiels.


1. Convention relative aux droits de l’enfant. Conclue à New York le 20 novembre 1989
https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/1998/2055_2055_2055/fr

Extrait. Préambule
ayant présent à l’esprit que, comme indiqué dans la Déclaration des droits de l’enfant, «l’enfant, en  raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de  soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance» Extrait. Article 3.
1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions  publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des  organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

2. Code pénal suisse du 21 décembre 1937 (état le 1er août 2023)
Infractions contre l’intégrité sexuelle
1. Mise en danger du développement de mineurs
Actes d’ordre sexuel avec des enfants. Art. 187
1. Celui qui aura commis un acte d’ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, celui qui aura entraîné un enfant de cet âge à commettre un acte d’ordre sexuel, celui qui aura mêlé un enfant de cet âge à un acte d’ordre sexuel,
sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/54/757_781_799/fr#a187


3. Pornographie Art. 197285
1 Quiconque offre, montre, rend accessibles à une personne de moins de 16 ans ou met à sa  disposition des écrits, enregistrements sonores ou visuels, images ou autres objets pornographiques  ou des représentations pornographiques, ou les diffuse à la radio ou à la télévision, est puni d’une  peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
3 Quiconque recrute un mineur pour qu’il participe à une représentation pornographique ou favorise  sa participation à une telle représentation est puni d’une peine privative de liberté de trois ans au  plus ou d’une peine pécuniaire.
https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/54/757_781_799/fr#a197

4. Confédération suisse. OFSP, Éducation sexuelle, 2018.
(…) La Confédération soutient une diffusion d’informations sur la sexualité, qui soient adaptées à  l’âge des enfants et des adolescents. Les modalités de mise en œuvre sont définies par les cantons. Le  personnel spécialisé est formé à cet effet dans les hautes écoles. Les associations professionnelles  quant à elles, garantissent la qualité des prestations proposées. L’éducation sexuelle et la diffusion  d’informations sur la sexualité auprès des enfants et des jeunes relèvent de la responsabilité de  l’école et sont inscrites dans le plan d’étude. Cette dernière prépare des informations scientifiquement correctes, dans une optique pédagogique et didactique, et dote les enfants et les  jeunes des compétences nécessaires pour agir.
https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/gesund-leben/gesundheitsfoerderung-und-praevention/ praevention-fuer-kinder-und-jugendliche/sexualaufklaerung.html

5. Déclaration Universelle des droits de l’Homme, 1948.
Article 26. 3
Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.
https://www.ohchr.org/sites/default/files/UDHR/Documents/UDHR_Translations/frn.pdf


II. Textes idéologiques. Références pour l’«Éducation sexuelle 2.0» ou «Éducation  sexuelle holistique» ou «Éducation à la santé sexuelle»

1. Alfred Kinsey, entomologiste, Sexual Behavior in the Human Male (1948) et  Sexual Behavior in the Human Female (1953)
https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.187552

Démonstration «scientifique» de la sexualité des enfants par leurs «orgasmes» Tableau 34 détaillant les «orgasmes» multiples des petits enfants. Ainsi un bébé de 11 mois aurait eu 14 orgasmes en 38 minutes, un enfant de 4 ans, 26 orgasmes en 24 heures.  Ces «orgasmes» provoqués par le «partenaire» de l’enfant, en le masturbant, sont décrits ainsi :  «une tension extrême avec des convulsions violentes, … gémissement, sanglots, cris violents, ... souffrent d’atroces douleurs, … se battent pour s’éloigner de leur partenaire et peuvent faire de  violentes tentatives pour éviter l’orgasme, bien qu’ils qu’ils tirent un plaisir certain de la situation ».30 Sexual Behavior in the Human Male, 1948. p. 161 (lien direct) 



2. SIECUS
SIECUS est une référence «scientifique» majeur des «Standards pour l’éducation sexuelle en  Europe» de l’OMS, 2010 (dix occurrences dans la bibliographie – lien en page 10).  Fondé par l’«Institut Kinsey» en 1964 pour appliquer la sexologie de Kinsey («enfant sexuel»)  dans l’«éducation sexuelle», SIECUS a été qualifié de «lobby pro-inceste» par le Times magazine. Times magazine, Attacking the Last Taboo, 14 avril 1980.  
https://content.time.com/time/subscriber/article/0,33009,923966,00.html


3. WAS, Déclaration des droits sexuels, 1999
WAS pour «World Association for Sexual Health», anciennement «for Sexology» Reconnaissant que les droits sexuels sont fondamentaux pour atteindre le niveau de santé sexuelle le  plus élevé possible. 31 (…)  
https://worldsexualhealth.net/wp-content/uploads/2013/08/DSR-French.pdf

30 L’Institut Kinsey a finalement reconnu l’imposture. Les observations ultérieures du comportement de l’enfant  par les sexologues seront entachées par un «biais de confirmation», il faut sauver la thèse pédophile. Ce qui se  rapportait à la fonction (reproduction, orgasme) se rapporte maintenant aussi à l’organe, par ce tour de passe passe l’enfant sexué (re)devient sexuel. Suite à une sorte de contamination sémantique tout devient sexuel. 
31 On ne nous dit pas combien il y aurait de «niveaux de santé sexuelle», ni comment les mesurer. 



Santé Sexuelle Suisse promeut ce droit à la «liberté sexuelle» sans aucune réserve.  Nous avions demandé à SSS, partenaire de l’OFSP,32 de nous expliquer ce passage normalisant33la pédophilie, sans obtenir de réponse (toute personne a le droit «à la liberté sexuelle» en tenant  compte «des capacités évolutives de l’enfant» - ce dernier concept est flou).34

Les relations sexuelles «consensuelles» entre un enfant et un adulte ont été récemment  défendues par un autre texte international signé à Genève, «Les principes du 8 mars» qui  militent également pour une dépénalisation, en fait sinon en droit.35

5. International Commission of Jurist (ICJ), Les principes du 8 mars pour une approche du  droit pénal fondée sur les droits de l'homme proscrivant les comportements associés au sexe, à la  reproduction. Genève, 8 mars 2013.  
http://dpnsee.org/wp-content/uploads/2023/03/8-March-Principles-for-a-Human-Rights-Based Approach-to-Criminal-Law.pdf

Les comportements sexuels impliquant des personnes n'ayant pas atteint l'âge minimum de  consentement aux relations sexuelles prescrit au niveau national peuvent être consensuel en fait,  sinon en droit. (…) Dans ce contexte, l'application du droit pénal devrait refléter les droits et la  capacité des personnes de moins de 18 ans de prendre des décisions concernant l'engagement dans  des relations sexuelles consensuelles (…) Compte tenu de leurs capacités évolutives (…)
Principe 16. «Comportement sexuel consensuel», p. 22.  


32 Nous sommes partenaire de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et membre accrédité de l’International  Planned Parenthood Federation (IPPF).
https://www.sante-sexuelle.ch/qui-sommes-nous
33 On parle bien de droit à l’autonomie «et à la reconnaissance devant la loi».  
34 A noter que le terme «pédophile» (ou équivalent) ne possède aucune occurrence dans la «Déclaration des droits  sexuels de l’IPPF» pour les en exclure. Idem, l’expression juridique «mineur sexuel» a simplement disparu.  35 Établir la distinction entre une pédophilie acceptable respectant le «consentement» de l’enfant et une autre,  condamnable, ne le respectant pas, est un fantasme et une revendication pédophile de longue date.  Il n’y a pas de «pédophilie douce», la violence psychique est toujours présente pour l’enfant victime.  Le «gentil pédophile» aura beau jeu de se persuader du consentement de l’enfant, en état de sidération mentale  puis de dissociation, (incapable de réaction puis faisant tout ce qu’on lui dit), tout en évaluant les «capacités  évolutives de l’enfant» comme étant largement suffisantes pour en faire son partenaire sexuel.  


5. OMS. Standards pour l’éducation sexuelle en Europe, 2010 (version française publiée  par Santé Sexuelle Suisse, Lausanne 2013).
https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf
https://www.bzga-whocc.de/publikationen/standards-fuer-sexualaufklaerung
Nous avons à dessein opté pour une approche holistique de l’éducation sexuelle, qui commence à la naissance. (p.13)

 

«La Matrice» détaille le contenu de l’«éducation sexuelle» holistique (information, compétences  attitudes). 0-4 ans, 4-6 ans, 6-9 ans, 9-12 ans, 12-15 ans, 15 ans et plus (pp. 37 à 51).  

Comment l’OMS veut-elle éduquer sexuellement un nouveau né ?  
Le simple fait d’envisager une «éducation sexuelle» «dès la naissance» montre que les auteurs  ont quitté le port de la rationalité pour prendre le large vers un délire océanique.36 Il est difficile  de penser que l’OMS puisse publier de telles inepties pédophiles, mais il faut se souvenir que  depuis plusieurs années, l’institution est financée en très grande majorité par des fonds privés.37 «Qui paie l’orchestre choisit la musique» comme le sous-entendait déjà un reportage de la RTS  en 2017.  
80% du budget provient de dons. Alors que les cotisations des pays membres représentaient 80% du  budget dans les années 1970, le rapport s'est aujourd'hui complètement inversé. En 2016, près de 80%  du budget total de l'OMS provient des dons, soit 1,7 milliards de francs.38


36 Les Droits sexuels et les Standards de l’OMS satisfont à toutes les revendications pédophiles.
1) Reconnaissance de la sexualité de l’enfant dès 0 ans (satisfait par l’IPPF et l’OMS).
2) «éducation sexuelle»  participative dès 0 ans, notamment pour développer un consentement libre et éclairé (satisfait par la «Matrice»),  et, consécutivement
3) Droit à la liberté sexuelle d’avoir une relation sexuelle consensuelle entre adulte et enfant  (satisfait par le «Droit sexuel à l’autonomie»).
Tout ceci nourrira bien sûr les projections et le passage à l’acte du  pédocriminel, tout en lui donnant un échappatoire en cas de procès.  
https://fr.wikipedia.org/wiki/Apologie_de_la_p%C3%A9dophilie
37 Il faut aussi se pencher sur les références «scientifiques». Que ce soit l’Institut Kinsey, SIECUS, l’IPPF, etc., tous  ont parmi leurs membres fondateurs des défenseurs de la pédophilie ou pédocriminalité. En atteste un article du  Times Magazine (Attacking the Last Taboo, 14 avril 1980) qualifiant SIECUS de «lobby pro-inceste» (cf. p. 8). 38 Les généreux donateurs de l'OMS orientent-ils sa politique ? 30 mai 2017
https://www.rts.ch/info/economie/8660012-les-genereux-donateurs-de-loms-oriententils-sa-politique.html  



III. Textes des experts, médecins pédiatres, pédopsychiatres et psychologues. Référence pour l’«Éducation sexuelle 1.0» (Extraits choisis).  

Ouvrages.  
- Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, Dr en psychopathologie, L'imposture des droits  sexuels : Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial, 2017, 5e rééd. 2022
- Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, Dr en psychopathologie, et Amandine Lafargue,  psychologue clinicienne, Psychopathologie de la pédophilie, éd. Dunot, rééd. 2021
- Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, Dr en psychopathologie, Psychopathologie du  totalitarisme, éd. Guy Trédaniel, 15 septembre 2023
- Dr. Régis Brunod, pédiatre et pédopsychiatre, Préserver l'innocence des enfants, éd. Du Bien  commun, 11 juin 2020
- Maître Virginie de Araujo-Recchia, avocat, Protéger les mineurs de l’idéologie totalitaire.  «Éducation sexuelle» et changement de mœurs, éd. Bookelis, 2023
- Sandor Ferenczi, neurologue et psychanalyste, Confusion de langue entre les adultes et les  enfants, coll. Petite Bibliothèque Payot, n0 521, éd. 1933, rééd. 2016
- Céline Masson, psychanalyste, Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, La fabrique de l’enfant  transgenre, éd. L’Observatoire, 2022
- Judith Reisman, universitaire, Kinsey, Sex and Fraud, 1990 - En libre téléchargement (PDF)
- Judith Reisman, universitaire, Crime and Consequences, 1998 - En libre téléchargement (PDF)
- Judith Reisman, universitaire, Kinsey, la face obscure de la révolution sexuelle, éd. 2016 
- Marion Sigaut, historienne, Les droits sexuels, éd. Sigest, 2017
- Dangers de l'éducation à la sexualité pour les enfants et les adolescents, collectif de médecins et psychologues spécialisés, Eugénie Izard, Maurice Berger, Hélène Romano, Alexandra Rhodes  Gilles Catoire, Brigitte Robilliard, Cécile Mette, éd. 2018


Articles en ligne (en libre accès).
Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, Dr. en psychopathologie, Peut-il y avoir un  consentement de l’enfant à un acte sexuel avec un autre enfant ? 3 août 2023 https://www.causeur.fr/peut-il-y-avoir-un-consentement-de-lenfant-a-un-acte-sexuel-avec-un autre-enfant-262959
Collectif, Histoire de l’imposture des droits sexuels et de l’éducation à la sexualité, 2017
https://proscontreeducsex.wordpress.com/histoire-de-limposture-des-droits-sexuels-et-de leducation-a-la-sexualite/
Dana S. Scanlon, Alfred Kinsey et l’agenda pédophile, EIR vol. 21, n o 46, 18 Novembre 1994
http://dondevamos.canalblog.com/archives/2017/09/05/35650078.html
Céri, journaliste, A l'origine des concepts de "droits sexuels" et d' "éducation sexuelle", 2017. 
http://dondevamos.canalblog.com/archives/2017/05/11/35271408.html
Chloé Frammery, mathématicienne, L’éducation sexuelle selon l’OMS, 31 mars 2023 - PDF
https://chloeframmery.ch/les-standards-de-loms-pour-leducation-sexuelle-en-europe-2010/
Senta Depuydt, journaliste, La pseudo-sexualité des enfants, Alfred Kinsey, 18 juin 2023 
https://sentadepuydt.substack.com/p/1-la-pseudo-sexualite-des-enfants
- 10 Actions urgentes contre l'éducation sexuelle précoce (EVRAS, Belgique). 6 août 2023
https://sentadepuydt.substack.com/p/10-actions-urgentes-contre-leducation


Vidéos en ligne (en libre accès).
- Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, L'imposture des droits sexuels – 30 mars 2017
https://www.youtube.com/watch?v=4D2CJP_ecNw
- Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, Standards pour l'éducation sexuelle - 26 avril 2017
https://www.youtube.com/watch?v=NjAunurjtvw
- Éducation à la sexualité dans les écoles : l'alerte de SOS Éducation avec Régis Brunot, pédiatre 
https://www.youtube.com/watch?v=AAtXxs2EJk0 – 11 avril 2023
- Colloque du 13 mai 2023, avec Ariane Bilheran, Dr. en psychopathologie, Maître Virginie de  Araujo-Recchia, avocat, Dr. Régis Brunod, pédiatre et pédopsychiatre, Nicole Delépine, pédiatre,  les psychologues cliniciennes Amandine Lafargue, Karine Baillieu et Karina Terki, (...) Présentation par Céri, journaliste, incluant les quatre vidéos du Colloque (env. 8 heures) : 
http://dondevamos.canalblog.com/archives/2023/06/12/39930039.html
- Tim Tate, Secret History: Kinsey's Paedophiles (Yorkshire Television Documentary), 10 août 1998
https://timtate.co.uk/films /
https://vimeo.com/91599264 – documentaire primé, 51 mn.


IV. Une question de vocabulaire.  

Faut-il encore garder les expressions «Éducation sexuelle» et «Éducation à la sexualité»,  ne devrait-on pas simplement parler d’une «Information sur la sexualité» ?  

Le terme même «Éducation» appliqué à la sexualité, orientent naturellement vers une  «Éducation sexuelle 2.0», «Éducation sexuelle holistique» ou «Éducation à la santé sexuelle».  

Une éducation, par exemple musicale, consiste dans un enseignement théorique et pratique39, on  ne se contente pas d’informer l’enfant mais on le forme. On lui donne une formation musicale. 
1. L’objet d’une éducation musicale consiste à développer une aptitude, d’abord par l’écoute de la musique, pour l’enrichir ensuite, par la lecture d’une partition et la pratique d’un instrument. 
2. La pratique musicale ne relève pas de l’intime, elle peut se faire en privé comme en public. 
3. Elle est un bénéfice indéniable pour la concentration de l’enfant et pour sa gestion  émotionnelle.

Idem, une «éducation sexuelle holistique» consiste dans un enseignement théorique et pratique,  on ne se contente pas d’informer l’enfant mais on le forme (par des «Compétences», et des  «Attitudes»). On lui donne une formation sexuelle pour exprimer son «potentiel sexuel»40 
1. Sauf que, la sexualité est d’abord une pulsion inconsciente avec de devenir une aptitude.  Mais on n’éduque pas à une pulsion (on apprends à ne pas la satisfaire n’importe quand et  n’importe comment) et la fonction sexuelle de l’enfant est inexistante, puisqu’elle concerne la  reproduction et le plaisir sexuel, qui dépendent de l’achèvement de la puberté. 
2. Sauf que, la pratique sexuelle relève de l’intime, totalement en dehors du champs scolaire. 
3. Sauf qu’une information sexuelle inadaptée, et une pratique sexuelle, sont une effraction grave du psychisme de l’enfant, relevant chacune du Code pénal.

Dans ces conditions vouloir «éduquer sexuellement des enfants» relève d’un irrationnel  idéologique - et dangereux.  

Le risque d’une sexualisation, et d’un traumatisme, sera écarté en se contentant de donner des  «Informations sur la sexualité» réellement adaptées à l’age de l’enfant et de l’adolescent.  L’expression «Éducation sexuelle», elle-même, est donc impropre ou aberrante.41 (Le bénéfice serait incomparable si, en lieu et place d’une «éducation sexuelle», on donnait à  l’enfant une éducation musicale, permettant à chacun de chanter ou de jouer d’un instrument).  


39 Un enseignement comporte toujours des exercices pour faciliter l’assimilation des connaissances, ou des règles  apprises, exercices de lecture, d’écriture, de calcul, etc.  
40 Ou tout le monde est «partenaire» de tout le monde, «partenaire direct ou indirect». Donc des enfants  partenaires d’adultes dans la matière « sexualité » pour acquérir des « habilités » avec des mises en pratique. Ibid, Standards pour l’éducation sexuelle en Europe, pp. 28-31 «Groupe cible et partenaires» etc.  
41 Elle doit beaucoup à SIECUS, fondé pour propager les idées de Kinsey (pour qui les bébés ont des orgasmes,  démontrant ainsi une sexualité et un besoin d’«éducation sexuelle» dès la naissance).  



Avertissement

Pour prévenir une objection mentionnant un rapport du Conseil fédéral, suite à quoi la  Confédération à renouvelé sa confiance et son partenariat avec Santé Sexuelle Suisse, nous  affirmons que ce rapport n’a aucune pertinence.  

Le rapport du Conseil fédéral42 intitulé «Examen des bases de l’éducation sexuelle» en réponse au postulat 14.4115 du 10 décembre 2014 déposé par le conseiller national Fabio Regazzi et  demandant de « Faire vérifier par une commission indépendante les thèses défendues par la  fondation SANTE SEXUELLE Suisse (SSS) quant au développement sexuel de l’enfant et de  l’adolescent » est biaisé.  

Le «Mandat» pour son écriture «renvoie en particulier au Bureau régional pour l’Europe de l’OMS  et au Centre fédéral allemand pour l’éducation à la santé (Bundeszentrale für gesundheitliche  Aufklärung, BZgA) qui ont publié, en 2010, des « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ».43
Or les «Standards pour l’éducation sexuelle en Europe» (Standards) est précisément le texte de référence de Santé Sexuelle Suisse (SSS) qui a collaboré à sa rédaction comme expert et a publié  la version française officielle (en 2013) que l’on télécharge sur son site internet.44

Cela constitue un biais méthodologique évident qui disqualifie ce rapport
C'est comme si pour vérifier la longueur d'un rail de chemin de fer (qui se dilate sous l'effet de la  chaleur et se rétracte avec le froid) on prenait non pas un mètre étalon mais un autre rail de chemin de fer. Dans tous les cas on conclura à une absence de changement.

Un des sept experts45 dont le rôle est d’évaluer les thèses de Santé Sexuelle Suisse est alors la  présidente de l’association romande et tessinoise en Santé Sexuelle, ARTANES, qui est  membre46de l’association ALECSS dont le but premier est : «Faire reconnaître les professions de  spécialistes en santé sexuelle reconnues par SANTE SEXUELLE SUISSE». 47 ARTANES a aussi publié avec Santé Sexuelle Suisse48 le «Cadre de référence pour l’éducation  sexuelle en Suisse romande» en 2014 (qui renvoie lui aussi aux Standards de l’OMS).49

C’est un conflit d’intérêt majeur.
C’est comme si pour évaluer la dangerosité des cigarettes on faisait un comité d’expert avec  Philip Morris.  


42 https://www.bag.admin.ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/p-und-p/diverses/examen-des-bases-de-l-education sexuelle.pdf.download.pdf/examen-des-bases-de-l-education-sexuelle.pdf– Rapport du Conseil fédéral
https://www.bag.admin.ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/p-und-p/diverses/rapport-d-experts-education
sexuelle.pdf.download.pdf/rapport-d-experts-education-sexuelle.pdf – Rapport d’experts 
43 Ibid 8/18 L’OFSP a aussi chargé Public Health Services (PHS) de l’analyse des «textes sur l’éducation sexuelle»,  lequel a collaboré avec l’Institut tropical de santé publique (Swiss TPH) qui possède l’OMS parmi ses clients. 
44 https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf (cf. Remerciements, p. 7)
45 En réalité six car un expert s’est retiré de sa propre initiative (on ne mentionne pas ses raisons). 
46 ARTANES (Association romande et tessinoise des éducatrices/teurs, des formatrices/teurs, en santé sexuelle et  reproductive) fait partie de ALECSS (Spécialiste en Santé Sexuelle)
47 https://alecss.ch/association/buts-de-lassociation
48 https://www.educationsexuelle-ecole.ch/ck/ckfinder/userfiles/files/Cadre%20de%20reference%20romands.pdf
49
2010 - publication des Standards de l’OMS qui remercie SSS pour son expertise et sa collaboration
2013 – publication par SSS de la version française officielle des Standards de l’OMS
2014 – publication par SSS et ARTANES du «Cadre de référence pour l’éducation sexuelle en Suisse romande»  dont la référence principale est les Standards de l’OMS
2014 – déposition du postulat Ragazzi demandant un examen indépendant des thèses de SSS
2015 – mandat du Conseil fédéral qui renvoie aux Standards de l’OMS
2015 – début de l’analyse des «bases de l’éducation sexuelle» par Swiss TPH, dont l’OMS est un des clients
2015 – constitution du groupe d’experts «indépendants» avec la présidente de ARTANES 
2018 – publication du rapport du Conseil fédéral en réponse au postulat Ragazzi renouvelant sa confiance en SSS

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