lundi 22 novembre 2010

Kyabjé Dudjom Rinpoche






Dudjom Rinpoché (tibétain : བདུད་འཇོམས་; Wylie : Bdud-'joms) est le titre d'une ligne éminente de tulkus de l'école Nyingmapa du bouddhisme tibétain. Le 2e Dudjom Rinpoché fut le chef spirituel de la lignée Nyingmapa. Il est né au Tibet en 1904, et mort le 17 janvier 1987. C'était un tertön réputé, considéré comme la réincarnation de Dudjom Lingpa. Il a écrit une partie importante des enseignements de la lignée Nyingmapa disponible en traduction anglaise. Deux garçons ont été reconnus comme le 3e Dudjom Rinpoché.
Source : Wikipedia


Bibliographie (en français) : 
- Petites instructions essentielles. Ed. Padmakara
- La voie de l'éveil. L'enseignement de Dudjom Rinpoche. Ed. Accarias l'Originel
- Chant spontané de l'immuable. Ed. Padmakara
- Extraire la quintessence de a réalisation. Ed. Padmakara
- La Quintessence des saints. Ed. Padmakara


La nature de l'esprit est la nature de la réalité absolue. Débarrassée de toutes les caractéristiques conditionnelles et artificielles fabriquées par l'intellect, cette nature est établie avec certitude dans la conscience. La conscience apparaît nue en tant que sagesse primordiale auto-générée. Cette conscience ne peut pas être exprimée par des mots, ni montrée par des exemples. Elle n'est ni corrompue par le samsara, pas améliorée dans le nirvana, ni née, pas plus qu'elle ne cesse d'être, ni libérée, ni confuse, ni existante, ni non existante, ni délimitée, ne penchant d'aucun coté. En bref, depuis le début, la conscience n'a jamais existé comme une entité substantielle ayant des caractéristiques élaborées : sa nature est primordialement pure, vide, vaste et omniprésente. 
Puisque le rayonnement de la vacuité est non entravé, l'océan des phénomènes du Samsara et du Nirvana apparaît spontanément, comme le soleil et ses rayons, la conscience n'est pas non plus un néant sans rien, complètement vide, parce que son expression naturelle est la sagesse primordiale dont les qualités sont vastes et accomplies spontanément. Donc, la conscience, dans laquelle les apparitions et la vacuité sont inséparablement unis, est le souverain naturel des Trois Kayas, et la voie naturelle de l'état primordial. 
Reconnaître exactement ce que c'est constitue la Vue de la Grande Perfection.
Comme le Grand Maître, Gourou Padmasambhava l'a dit : « Le Darmakaya, au-delà de l'intellect, est la nature même ».
Quelle merveille donc d'avoir entre les mains l'Esprit de Kuntuzangpo ! C'est le coeur même des six million quatre cent mille Tantras de la Grande Perfection qui sont eux-mêmes le summum des quatre-vingt quatre mille sections de l'ensemble des enseignements du Seigneur Bouddha. Il n'y a pas même un pouce à rajouter à ceci.
Vu sur Eveil et philosophie 
Texte entier (Shanga Forum) en PDF : Extraction de la Quintessence de l'Accomplissement


En ce qui concerne l'aspect absolu de chang-chub-sem, le Bouddha Shakyamouni dit à son disciple Rabjor, "Tous les phénomènes sont comme une illusion et un rêve". La raison pour laquelle le Bouddha dit cela c'est que quoi qu'il se manifeste, c'est sujet au changement et à la dissolution; rien n'est de façon inhérente solide, permanente, continu, ou défini. Si vous voyez le monde comme étant solide, vous vous attachez avec une corde à noeud coulant et forcez et tirez compulsivement comme votre laisse. Vous êtes attirés dans les activités qui ne peuvent jamais s'arrêter, c'est la raison pour laquelle le samsara est apparemment sans fin. Vous pourriez penser que puisque le samsara est comme un rêve, peut être l'illumination est solide et permanente. Mais Bouddha Shakyamouni a dit que le nirvana lui même était comme un rêve - une illusion. Il n'y a rien qui puisse être nommé qui soit le nirvana; rien qui s'appelle nirvana qui soit tangible. Bouddha Shakyamouni l'a dit directement : "La forme est la vacuité". Pour l'instant, la lune se reflète dans l'eau, mais il n'y a pas de lune dans l'eau; il n'y en a jamais eu ! Il n'y a là aucune forme qui puisse être attrapée ! C'est vide ! Ensuite Bouddha Shakyamouni poursuivit : "La vacuité elle-même est la forme". La vacuité elle-même est apparue de la manière d'une forme. Vous ne pouvez trouver la vacuité en dehors de la forme. Vous ne pouvez séparer les deux. Vous ne pouvez les attraper comme des entités séparées. La lune se reflète dans l'eau, mais l'eau n'est pas la lune. La lune n'est pas l'eau, pourtant vous ne pouvez séparer l'eau de la lune. (...)

Simplement parler sèchement de la vacuité n'est pas suffisant ! Vous devez l'actualiser et ensuite voir pour vous même. Si votre esprit est véritablement vide de la manipulation d'un référentiel, alors il n'y a pas d'espoir, pas de peur, pas de négativité - votre esprit est libre de cela ! c'est comme bouger votre main dans le ciel ! quoi qu'il apparaisse est complètement non obstrué. 
L'objet de la méditation est de rester dans cet état naturel. Dans cet état tous les phénomènes sont réalisés directement dans leur vacuité essentielle. C'est la raison pour laquelle nous pratiquons la méditation. La méditation purifie tout dans sa nature vide. D'abord il nous faut réaliser que l'absolu, état naturel des choses est vide. Puis, quoi qu'il se manifeste est le jeu du dharmakaya. De la nature vide de l'existence apparaît toutes les manifestations relatives à partir des quelles nous fabriquons le samsara. Il vous faut comprendre très clairement comme les choses sont en réalité, et comment elles apparaissent en terme de dualité. C'est très important d'avoir cette Vue, parce que sans Vue votre méditation devient monotone. Simplement être assis et dire : "Tout est vide" c'est comme mettre une petite tasse la tête en bas ! Le petit espace vide dans la tasse reste un vide très petit et limité. Vous ne pouvez même pas boire le thé avec ! Il est essentiel de véritablement connaître le coeur de la question telle qu'elle est. Dans le sens absolu il n'y a pas d'êtres sensibles qui expérimentent de l'insatisfaction. L'insatisfaction est aussi vide qu'un ciel clair, mais à cause de l'attachement à l'image de la forme de la vacuité, la sphère relative des choses devient un piège illusoire dans laquelle il y a des êtres sensibles qui expérimentent de l'insatisfaction. C'est le sens du samsara. En exprimant la qualité essentielle de la Grande Mère, la vacuité, il est dit : "Vous pensez qu'il n'est pas possible de mettre des mots pour exprimer la nature du Soutra du Coeur". C'est totalement au delà de ce qui est énoncé, au delà la pensée, au delà le concept. Cela n'a jamais été né. Cela n'est jamais mort. Si vous demandez à quoi cela ressemble, c'est comme le ciel. Vous ne pouvez jamais trouver les limites du soleil. Ainsi cette nature identique au ciel est symbolique de la vacuité : c'est spacieux, sans limite, et libre, avec une infinie profondeur et expune infinie étendue.
Extrait de : La Vue Dzogchen de Ngöndro Tantriques. 
Source du texte : Sangha Forum
Texte entier en PDF : La Vue Dzogchen des Ngondro Tantrique


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