Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
mercredi 27 juin 2012
Je prends mon envol vers le Ciel
LIVRE DES MORTS DES ANCIENS EGYPTIENS
Chapitre LXXVII
Métamorphose du Défunt en Faucon d'Or
A l'égal d'un grand Faucon d'Or
Qui sort de son Oeuf,
Je prends mon envol vers le Ciel.
Je plane dans le Ciel, pareil à un grand Faucon
Dont le dos mesure quatre coudées
Et dont les ailes reluisent comme des émeraudes du Sud...
Je prends mon envol du Cercueil placé dans la Barque "Sektet"
Et je porte mon Coeur vers les Montagnes de l'Est.
Puis je descends, planant, vers la Barque "Mandjit"...
Les Hiérarchies divines se présentent devant moi.
Elles s'inclinent profondément
En me saluant par des cris de joie.
Alors, pareil à un grand Faucon d'Or à la tête de Phénix,
Je prends mon envol vers le Ciel...
En vérité, Râ est présent devant moi tous les jours
Écoutant mes paroles...
Vous, dieux anciens, ô Premiers-nés de Nut !
Regardez ! J'ai pris place parmi vous !
Stable et ferme je suis !
Les Champs des Bienheureux
S'étendent à perte de vue devant mes yeux,
Ils me nourriront.
Esprit sanctifié au milieu de l'abondance de ces Champs,
Je vis au gré de mon coeur.
L'Usage de mon larynx m'a été rendu par le dieu Nepra
Et je garde la maîtrise de toutes les forces de ma tête...
Extrait du : Livre des Morts des Anciens Égyptiens, trad. Grégoire Kolpaktchy (1979), Ed. J'ai Lu, Aventure secrète, 2002.
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