mercredi 21 janvier 2015

Jacques le complotiste

(Attention humour !)

Après Jacques le Fataliste (Tous ruiné dans 10 ans ?, 2010) voici Jacques le Complotiste ou presque. Puisqu'il se sera rattrapé juste à temps après avoir buter sur... mais sur quel mot ?



L'invité politique de Laurence Ferrari, Jacques Attali (ITélé, 19.01.2015)

Jacques a dit :
"Le président est porté par le fait qu'il a très bien géré cette... ... la mise en scène de la pour... de la suite de cette tragédie, de la gestion de cette histoire, et que, il incarne cette évidence national." (Après 1'10'')

Pour paraphraser Chomsky (1)
"Le président est porté par le fait qu'il a très bien géré cette [...] - remplissez le blanc".
Autrement dit quel est le nom que Jacques a ravalé dans sa gorge avant de nous offrir une si jolie phrase.
Au choix :
1) mise en scène
2) tragédie
Ce qui donnerait dans le premier cas :
"Le président est porté par le fait qu'il a très bien géré cette mise en scène (sic)"
Jacques Attali est passé à deux doigts de désigner un false-flag (attentat sous faux drapeau) du président Hollande, en qualifiant l'attentat de mise en scène. Ce qui, par les temps actuels (2), pourrait lui valoir une "apologie du terrorisme" (puisque dans la même interview il fait l'éloge de ce metteur en scène).
Dans l'autre cas, la langue permet de dire "gérer cette tragédie" pour "gérer les conséquences de cette tragédie".

La lecture de Itélé (raccourci des propos et mélange des deux solutions) semble faire basculer Jacques du côté obscur de la force :


Pas forcément. Ici aussi "la mise en scène de cette tragédie" peut valoir pour "la mise en scène des conséquences de cette tragédie". 
Car en effet il y a bien eu mise en scène - pour les médias. 

Jacques a dit (également) :
"Faire venir 40 chefs d'Etat dans une foule de deux millions de personnes est une chose extrêmement complexe." (Après 1'40'')


Sauf que les 40 chefs d'Etats étaient mis en scène dans une autre rue, vide et sécurisée, loin de la foule des deux millions de personnes.


Toujours le mots pour rire Frère Jacques (Devenir soi, 2014) !
 
(1) Voir Nous sommes tous [...] - remplissez le blanc) (Noam Chomsky)
(2) Voir Première dérive sécuritaire ? Ou liberté d'expression sélective ?

 

2 commentaires:

  1. Oui, toujours les mots pour rire, et une réflexion proche du néant.

    Et oh comme j'ai horreur de ce néologisme qu'est "complotiste", adjectif qui laisse d'ailleurs présager que les complots n'existent pas, ou que seuls les complots officiels ont de la valeur.

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  2. Juste l'accusation de théoricien du complot sert parfois à masquer une absence totale d'argumentation.

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