mercredi 8 mai 2019

Hildegarde de Bingen, du Moyen-Age au New Age

MAJ de la page : Hildegarde de Bingen



Hildegarde de Bingen, du Moyen-Age au New Age
avec Pascale Fautrier, auteur de Hildegarde de Bingen, Ed. Albin Michel, 2018
et Laurence Moulinier, historienne de son oeuvre scientifique,
auteur entre autre de : Conception et corps féminin selon Hildegarde de Bingen (article PDF)



Marie-Anne Vannier : Pourquoi Hildegarde de Bingen a-t-elle été nommée Docteur de l´Eglise ? (KTO, 2017)
Triptyque visionnaire de Hildegarde :
Scivias (Connais le Seigneur), Le livre des mérites de la vie, Le livre des Oeuvres divines


Hildegarde de Bingen
“J’avais beau voir et entendre cela, néanmoins, comme je doutais et me méfiais de moi-même, et comme je voyais l’hostilité des paroles des hommes, j’ai longtemps refusé d’écrire non par entêtement, mais par pratique de l’humilité, jusqu’au jour où (…) je me suis mise à écrire. Et, pendant que je le faisais, j’ai pris conscience, comme je l’ai dit, de l’extrême profondeur de ces livres.” Scivias. 
Source : Narthex

« C’est moi l’énergie suprême, l’énergie ignée. C’est moi qui ai enflammé chaque étincelle de vie. Rien de mortel en moi ne fuse. De toute réalité je décide. Mes ailes supérieures enrobent le cercle terrestre, dans la sagesse je suis l'ordonnatrice universelle. Vie ignée de l'essentialité puisque Dieu est intelligence, comment pouvait-il ne pas œuvrer ? » (...)
« Par moi en effet, toute vie s'enflamme. Sans origine, sans terme, je suis cette vie qui, identique, persiste, éternelle. Cette vie, c'est Dieu. Elle est perpétuel mouvement, perpétuelle opération, et son unité se montre en une triple énergie. L'éternité, c'est le Père. Le Verbe, c'est le Fils, le souffle qui relie les deux, c'est l'Esprit saint. Dieu l'a représenté dans l'homme : l'homme en effet a un corps, une âme et une intelligence. » Livre des Œuvres divines, 1e vision
Source : Narthex

Sophia (Sagesse)
« Si la charité revêt différentes parures, c’est que les parures sont aussi nombreuses que les vertus qui oeuvrent dans l’homme : l’amour est la source de tout bien. Le visage a l’éclat du soleil, pour indiquer que l’homme doit diriger vers le vrai soleil toutes les bonnes actions de son coeur (…). La tablette qui étincelle comme le cristal montre que personne ne peut pleinement saisir la divinité. » (...)

« Je vis ensuite, près de la montagne située au centre de la partie orientale, comme une roue d'une surprenante amplitude, qui ressemblait à un nuage blanc et qui était tournée vers l'orient. Cette roue était coupée en deux par une ligne transversale, qui se déployait de gauche à droite, comme la respiration d'un homme. Dans la moitié supérieure de la roue, du sommet jusqu'au milieu de ladite ligne, on voyait descendre un rayon, comme une aurore rougeoyante. La partie supérieure de la roue, du côté gauche jusqu'en son milieu, émettait une couleur verte, et, du côté droit jusqu'au milieu, une couleur rouge : les deux espaces qu'occupaient ces deux zones colorées étaient identiques. La moitié de la roue située au-dessous de la ligne transversale était d'un blanc mêlé de noir. Or voici qu'au milieu de la roue et sur la ligne dont je viens de parler apparut, trônant, une figure qui m'avait été auparavant présentée comme étant l'amour. (Sophia, Sagesse) » Livre des Œuvres divines, 10e vision
Source : Narthex




Une Vie, une Œuvre, par Claude Mettra (France culture, 23 février 1989)
Hildegarde de Bingen (1098-1179)



Hildegarde von Bingen, Hortus deliciarum



Hildegard von Bingen, Cantiques de l'extase



Hildegarde von Bingen
  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...