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Daniel Maurin est né au Puy en Velay en 1948. Depuis son plus jeune âge, il est marqué en profondeur par la question centrale du Sens et est taraudé par des questions existentielles. Poussé par un besoin de mieux comprendre l'homme, il étudie la philosophie dans un premier temps. Après des études de médecine, il étudie la naturopathie à l'Institut de Médecines Naturelles de Genève et devient conseiller hygiéniste-diététicien-iridiologue. Séduit par la vision de l'Homme Total - corps, esprit et âme -, il écrit plusieurs livres sur Sainte Hildegarde de Bingen. Il est formé à la spiritualité orientale par des grands maîtres orientaux. Préoccupé par sa mission de transmettre son enseignement, Daniel Maurin a organisé de nombreuses retraites sur l'Oraison du Coeur et des sessions sur la guérison des blessures intérieures. Son but était d'aider les gens à avancer de manière très concrète. Pour cela, il les guide par la " voie de l'oiseau " à mettre leur ego en sourdine pour favoriser la rencontre avec la Source. Il quitte son corps physique le 12 octobre 2004.
Source du texte : Ed. Mols
Site officiel : Daniel Maurin
Bibliographie :
- Déjouer les pièges de l'égo, la voie de l'oiseau. Ed. Jouvence, 2003.
- Sept leçons sur l'Oraison du coeur. Ed. Mediaspaul, 1990
- L'oraison du coeur, un chemin vers Dieu. Ed. S. Paul, 1993.
- Les recettes de la joine avec Sainte Hildegarde, 1993.
- Les remèdes. Sainte Hildegarde une médecine tombée du ciel. Ed. Mame.1994.
- Rencontre avec Dieu. Ed. Mame, 1995.
- A la lumière de l'Evangile, 2000.
- Sainte Hildegarde, La santé entre ciel et terre. Ed. Jouvence, 2001.
- Guérir ses blessures intérieurs. Ed. Jouvence, 2003.
- Mayana et le gôut de la vie avec Annie Joly. Ed. Marguerite Papillon, 2004.
- Quand le maitre parle à notre coeur
- Lettres de sagesse et d'amour. Ed. Mols, 2010.
Aujourd'hui, dans tous les domaines, l'homme est à la recherche de rapidité, d'efficacité. Si elle gère notre quotidien au plan matériel, parfois avec de bons résultats, cette dynamique de progrès peut-elle s'appliquer au plan spirituel ? Celui-ci n'est-il pas considéré comme une voie lente, laborieuse et difficilement accessible, se déroulant sur des années et pour certains, sur des vies ! Est-il possible de survoler "l'océan de l'ignorance" en avion plutôt que de tenter de le traverser à la nage ?
Certains grandes maîtres l'ont cru et ont enseigné "la voie de l'oiseau" pour la distinguer de "la voie de la fourmi", réservée aux méthodes basées sur la méditation, sur la lente transformation des pulsions désordonnées, l'apaisement des agitations mentales, des désirs et des passions.
Contrairement aux autres approches, la "voie de l'oiseau" n'essaie pas de transformer quoi que soit ! Elle s'interroge plutôt sur la nature de ce que l'on cherche à transformer : quelle est sa consistance, sa solidité, sa réalité ?
En cernant attentivement la nature d'un serpent endormi, on pourrait être soulagé en constatant qu'il ne s'agissait que d'une simple corde négligemment déposée dans un endroit obscur! Dès lors, à quoi bon chercher à apprivoiser ou à neutraliser le reptile, à s'interroger sur son pedigree, son espèce, sa toxicité ? Ne vaut-il pas mieux découvrir le pot aux roses ? Cette révélation de "ce qui est" nous mène droit au but en nous plongeant d'emblée au cœur de la Vérité ultime.
« Jugée parfois difficile, cette approche est cependant un merveilleux raccourci vers le but. (...) elle est d'une étonnante simplicité (...). Ne requérant a priori ni foi, ni credo particulier, ni engagement dans aucune institution ou groupe spirituel, elle s'adresse indistinctement à tous, croyants ou non-croyants, et tout spécialement à ceux qui souhaitent cheminer sur leur propre voie, sans dépendance vis-à-vis de quoi que ce soit ou de quiconque. Elle ne nécessite même pas la guidance autorisée d'un Maître extérieur et s'en remet à la compétence du Maître intérieur, le seul vrai Maître.
Par ailleurs, elle ne demande pas de quitter le monde, d'entrer dans le silence, ni même de devenir adepte de la méditation pendant de longues années. Cette dernière pratique est d'ailleurs appelée parfois "voie de la fourmi", tandis que la voie de la compréhension se nomme "voie de l'oiseau" : elle est donc un précieux raccourci vers le but. Loin de nécessiter un retrait du monde, irréaliste pour beaucoup, elle se pratique au cœur de la vie active et même, paradoxalement, c'est là qu'elle excelle et produit les meilleurs résultats !
Contrairement aux autres chemins spirituels qui nécessitent silence, recueillement et concentration - conditions si difficiles à réaliser aujourd'hui - elle s'accommode fort bien de l'agitation, du bruit et même des turbulences du monde moderne. Ne nécessitant pas de se protéger du stress, ni de se mettre à l'écart - ce qui n'est pas non plus sans intérêt - elle se pratique au sein même de l'action et de la "pâte humaine", en plein vent et même dans la violence des cyclones.
Le lecteur se sentira sans doute intrigué par une proposition qui semble si contraire aux enseignements classiques basés sur l'ascèse, le renoncement, la quête du silence. Qu'il se tranquillise en sachant que cette voie n'est pas une création nouvelle, mais un chemin traditionnel, mal connu certes, souvent éclipsé par d'autres approches plus ésotériques ou confiné à une élite intellectuelle. Mais, que l'on se rassure, il est véritablement à la portée de tous.
Il ne nécessite aucune qualité intellectuelle spéciale, sinon une attention et une vigilance qui s'acquièrent avec la pratique.
Extraits de : Déjouer les pièges de l'ego.
bonjour
RépondreSupprimerJ'aimerais,si c'est possible,publier qqs photos
de mes peintures sur votre blog (études sur l'eau)
voir les peintures sur wizzz.fr pseudo needa
Suite à la réclamation relative aux droits d'auteur pour le contenu que j’ai mis en ligne concernant Daniel Maurin, déposée par la SONUMA (SOciété de NUMérisation et de commercialisation des Archives audiovisuelles) chargée de préserver, de numériser, de valoriser et commercialiser les archives audiovisuelles de la RTBF, je dois retirer toutes les vidéos.
RépondreSupprimerRoch Gelmi
En effet, dommage.
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