mardi 19 octobre 2010

Denis Marie

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Denis Marie est né en 1959 à Lorient. Il est l'auteur de “L'éveil ordinaire, le don du cœur” paru en novembre 2007 aux éditions l'Originel - Charles Antoni. Il y expose sa réalisation suite à une expérience d'éveil survenue à l’hôpital au lendemain d'une greffe en 1996.
Malgré de nombreuses années de recherche et de pratique, à la fois dans les traditions chrétienne et bouddhiste, c'est finalement hors de tout contexte religieux et spirituel qu'un changement radical s'est accompli. C'est seulement au bout d’une dizaine d'années d'observation et d'appropriation de son expérience qu'il décide d'exposer plus ouvertement sa compréhension. 

Source du texte, et site officiel : Denis Marie


Bibliographie : 

- Eveil ordinaire, le don du coeur, Ed. Accarias l'Originel, 2007. 


C’est arrivé l’un des jours qui ont suivi ma transplantation, alors que j’étais encore hospitalisé. Tandis qu’avec intensité j’exprimais toute ma gratitude, que je remerciais le ciel et tous ceux qui avaient contribué à ma guérison, à ma grande surprise et de façon croissante, à tout se donnait.


A cet instant, j’ai ressenti comme un relâchement profond accompagné d’une ouverture intense et débordante du cœur. Assis dans mon lit, branché à tout un tas de tuyaux et de machines, je me retrouvais pleinement heureux, épris d’un amour inconditionnel. Je vivais les plus belles heures et ce qui fut par la suite les plus beaux jours de ma vie sans comprendre ce qui m’arrivait. J’étais comblé. Je percevais comme une abondance, un don infini. à travers tout, une générosité universelle se déployait et j’en faisais partie. Chaque matin à mon réveil, incrédule, je regardais en moi et c’était encore là, comme à m’attendre. Qu’elle était merveilleuse cette bonté naturelle et jaillissante que je recevais ! à présent tout était si simple et plein d’humour à la lumière généreuse du cœur, à travers cet amour nourrissant qui m’abreuvait. Tout s’éclaircissait et prenait place à propos de ma vie, de la vie et bien sûr de la démarche spirituelle dans laquelle je m’étais investi depuis tant d’années.


Je vivais les plus belles heures et ce qui fut par la suite les plus beaux jours de ma vie sans comprendre ce qui m’arrivait. J’étais comblé. Je percevais comme une abondance, un don infini. à travers tout, une générosité universelle se déployait et j’en faisais partie. 

Source du texte : Denis Marie


Derrière notre distraction, ce regard de bébé, le “regard premier”, demeure… “reste…”.
C’est en cela qu’il ne s’agit pas d’un maintien, mais d’une “vacance”, d’une disponibilité, d’un rafraîchissement naturel, qu’il nous revient d’autoriser, ou plus simplement de ne pas occulter.

Malgré notre illusionnement, nous demeurons dans la vérité. Seulement, nous ne la connaissons pas (ou plus). Ne pas se distraire, c’est ne pas se détourner de cet éclat spontané. On pourrait dire, c’est “apprivoiser”, ou s’en “remettre” à “l’Ouverture” que nous nous employons à restreindre vainement depuis si longtemps. Lorsque nous refusons d’alimenter notre distraction, il ne reste plus de condition, ni d’atermoiement pour vivre la Présence. Ainsi, spontanément, c’est son flux qui nous emplit et qui nous nourrit.

Source du texte : Denis Marie















 

Source des vidéos : Denis-M

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