jeudi 24 mai 2012

Patrick Rivière


Jule Violle = Fulcanelli pour P. Rivière


Patrick Rivière est historien, spécialiste des religions et philosophe-herméneute. Ecrivain, il est l'auteur de nombreux ouvrages et fondateur de l'Institut d'Etudes et de Recherches Alchimiques et Spagyriques - "Spagy-Nature".
Source du texte (site officiel) : Alchymie


Qui est Fulcanelli ?
Après les hypothèses Pierre Dujols, Julien Champagne, René Schwaller de Lubicz,  Eugène Canseliet, ou un collectif parmi les  précédents, Patrick Rivière avance celle du physicien Jules Violle.


Bibliographie :
- Alchimie - de l'or "fait maison", est-ce possible ? Ed. Michel Cugnet, 2010.
- Pratique de l'Oeuvre Alchimique végétale et métallique, Ed. Arcadis,
- Alchimie et archimie : l'art des Particuliers, des teintures aurique, Ed. du Cosmogone, 2004.
- L'Alchimie, science et mystique, Ed. De Vecchi, 2001.  - Fulcanelli : sa véritable identité enfin révélée, la lumière sur son oeuvre, Ed. De Vecchi, 2000.
- "Qui suis-je ?" Fulcanelli, Ed. Pardès, 2004.

- "Qui suis-je ?" Comte de Saint-Germain, Ed. Pardès, 
- Saint Germain et Cagliostro, Ed. De Vecchi, 
- Alchimie et Spagyrie, du Grand oeuvre à la médecine de Paracelse, Ed. de Neustrie, 
- La Médecine spagyrique, végétale et minérale, Ed.
- Paracelse ou la lumière de la Nature, Ed. Philos, 2008.
- Paracelse : Médecin-alchimiste, "philosophe par le feu", Ed. De Vecchi, 2008.
- La Médecine de Paracelse, Ed. Traditionnelles, 2004.
- B.A.-BA de la médecine spagyrique, Ed. Pardès, 2003.
- B.A.-BA du Graal, Ed. Pardès, 2003.
- Les secrets du Graal, Ed. De Vecchi, 1997.
- Sur les sentiers du Graal, Ed. Robert Laffont, 1992.
- Le Graal, histoire et symbole, Ed. Du Rocher, 1990.
- Les templiers et leurs mystères, Ed. De Vecchi, 2009.
- Histoire des religions, Ed. Trajectoires, 2007.
- Le livre des religions monothéistes, Ed. De Vecchi, 2005.
- Le grand livre des Civilisations antiques : A la découverte de la Mésopotamie, l'Egypte et la Grèce, Ed. De Vecchi, 2003.
- La religion des Celtes, Ed. De Vecchi,
- Histoire comparative des religions et des mythes, Ed. Ramuel,
Site officiel : Alchymie


"Le Feu du Soleil" et la radiation solaire
Voilà comment, très habilement, Eugène Canseliet nous avait menés de la violette en passant par Violet-le-Duc (dux : "je conduis") à un certain J. "Viol", scientifique de renom !
Or, un tel personnage existait bien en effet. Il s'agissait du physicien Jules Violle, né en 1841 à Langres, en Champagne, et dont la célébrité avait été acquise par ses travaux sur le rayonnement solaire et l'établissement de l'étalon de densité lumineuse qui portait précisément son nom : l'unité Violle. Ses recherches sur la "constante solaire" et l'absorption atmosphérique l’amenèrent à considérer que la température du soleil était beaucoup moins élevée qu'on l'imaginait à l'époque, arguant du fait que plus on s'élève en altitude, moins l'atmosphère est dense et plus la température diminue. Et ceci constitue précisément ce que Fulcanelli écrivait en ces termes, dans Les Demeures philosophales :

Les hautes montagnes restent couronnées de neige malgré les ardeurs de l'été. Dans les régions élevées de l'atmosphère, quand l'astre passe au zénith, le couple des aérostats se couvre de givre et leurs passagers souffrent d'un froid très vif. Ainsi, l'expérience démontre que la température s'abaisse à mesure qu'augmente l'altitude. La lumière même ne nous est rendue sensible qu'autant que nous nous trouvons placés dans le champ de son rayonnement. (...)

Et pour réaliser ses études actinométriques sur les radiations solaires, Jules Violle décida tout de bon d'effectuer une expédition au sommet du Mont-Blanc. (...)

Le soleil se levait quand nous atteignimes le dôme du Gouter. Nous eumes alors le bohneur de contemper un des plus beaux et des plus rares phénomènes dont on puisse être témoin dans ces hautes régions. Sur l'atmosphère, à l'opposé du soleil, se projetait l'ombre gigantesque du Mont-Blanc, assez diaphane pour laisser apercevoir derrière elle les montagnes de la Tarentaise, elle était surmontée d'une sorte de gloire à rayons violets, dont l'un, aux dimensions colossales, s'inclinait en forme de panache du côté de l'Italie. (...)
Extrait de : Fulcanelli, sa véritable identité, p.73-75

(...) Et pour clore ce chapitre où le fantastique fait loi, sachons que dans le Feu du soleil Eugène Canseliet prétendit que lorsqu'il revit Fulcanelli à Séville celui-ci n'avait pas moins de ... cent treize ans ! Le lecteur comprendra alors, eu égard aux chapitres précédents et à la preuve découverte par Gérard Heym dans le passeport d'Eugène Canseliet, attestant que ce dernier s'était rendu en Espagne en 1954, que Fulcanelli pouvait être né qu'un 1841... comme un certain savant de notre connaissance !
Extrait de : Fulcanelli, sa véritable identité, p. 108.
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