vendredi 17 janvier 2020

Sylviane Agacinski

MAJ de la page : Théorie du genre /  Le pourtoussisme



LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
Sylviane Agacinski, philosophe des sexes, 11/10/2019


Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné. Du corps charnel au corps fabriqué, éd. Gallimard, 2019
Notre corps charnel nous est propre, mais il ne nous appartient pas comme un bien, autrement dit une propriété aliénable, que l’on peut donner ou vendre, comme un vélo ou une maison. La confusion fatale entre les deux est délibérément entretenue par l’idéologie ultralibérale qui veut nous persuader que, puisque notre corps "nous appartient", nous sommes libres de l’aliéner. Admirons le paradoxe.
L’homme moderne veut dominer la nature, changer sa nature, et s’affranchir de la chair, de la mort et de la génération sexuée. Grâce à la puissance scientifique et technique, certains rêvent de changer de corps et de produire leur descendance en laboratoire. L’homme futur sera-t-il sexuellement indifférencié ? Naîtra-t-il sans père ni mère ? Aux dépens de qui ?
À la veille du débat au Parlement, et alors que la «bioéthique» semble perdre tout repère, ce Tract nous alerte sur les dangers d’un ultralibéralisme dont le modèle, en ce domaine, est la Californie.
Quatrième de couverture
Lire aussi : Sylviane Agacinski : La pensée Queer est en rupture avec le féminisme, mars 2019, Human Vox

Sylviane Agacinski est une philosophe française, née le 4 mai 1945 à Nades, dans l'Allier. D'abord proche de Jacques Derrida, elle participe à ses côtés à la création en 1975 du Groupe de recherches sur l'enseignement philosophique (Greph), qui milite pour une réforme de l'enseignement de la philosophie au lycée, puis à la direction du Collège international de philosophie. Elle enseigne à l'École des hautes études en sciences sociales de 1991 à 2010.
Source (et suite) du texte, bibliographie : wikipedia



RÉPLIQUES par Alain Finkielkraut
Les enjeux de la bioéthique 26/10/2019
avec Sylviane Agacinski, philosophe, a enseigné au lycée Carnot à Paris et à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Frédéric Worms, Professeur de philosophie contemporaine à l’ENS, directeur adjoint du département des Lettres et membre du Comité consultatif national d’éthique, et producteur de l'émission "Matières à penser" sur France Culture



LE TEMPS DU DÉBAT par Emmanuel Laurentin
Loi Bioéthique : peut-on s'entendre sur les termes du débat ? 25/09/2019



LA GRANDE TABLE IDÉES par Olivia Gesbert
Le Corps : un champ de bataille ? 26/06/2019



MATIÈRES À PENSER AVEC RENÉ FRYDMAN par René Frydman
Les ambivalences du don d’organes 24/04/2018



LA GRANDE TABLE (2ÈME PARTIE) par Olivia Gesbert
Sylviane Agacinski et le don de soi 09/03/2018
pour son livre, Le Tiers-Corps, Réflexion sur le don d'organes, éd. du Seuil, 2018



RÉPLIQUES par Alain Finkielkraut
Les enjeux du genre 16/03/2013
avec Sylviane Agacinski, philosophe, a enseigné au lycée Carnot à Paris et à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Eric Fassin, sociologue, Professeur à l’Université Paris-8 Vincennes-Saint Denis (Département de science politique et Département d’études de genre), Chercheur au LEGS (Laboratoire d'études de genre et de sexualité, CNRS / Paris-8 / Paris-Nanterre)

Sylviane Agacinski, Femmes entre sexe et genre, éd. du Seuil, 2012
Vous croyez savoir de qui il s’agit quand on parle des femmes. Erreur : le doute s’est installé depuis que Monique Wittig déclara que « les lesbiennes ne sont pas des femmes ». Avec Judith Butler, la Queer theory regarde la distinction entre homme et femme comme l’expression d’une « binarité artificielle », construite par une « culture hétérosexuelle dominante ». Il n’y a plus de sexes, rien qu’une prolifération de genres (gays, lesbiennes, transsexuels…), flottant au dessus de sexes disparus – à moins qu’ils ne deviennent les produits de techniques biomédicales.
Ce livre montre les impasses d’un tel discours.
Sylviane Agacinski rappelle la dissymétrie des corps sexués, c’est à dire vivants, mais enrôlés dans des institutions, une culture et une histoire. Elle décrit les formes spécifiques de la servitude des femmes, qu’elles soient anciennes (la famille), modernes (le marché biologique des cellules et des organes), ou les deux à la fois (la prostitution).
Pour Sylviane Agacinski, « femme » et « homme » en tant que genres sont des catégories impersonnelles. En tant que personne, « je » ne suis ni un sexe ni un genre. Le sexe est moins un facteur d’identité que d’altérité.
 


LE JOURNAL DE LA PHILOSOPHIE par François Noudelmann
Entre sexe et genre 10/05/2012

Sylviane Agacinski, Femmes entre sexe et genre, éd. du Seuil, 2012
Vous croyez savoir de qui il s’agit quand on parle des femmes. Erreur : le doute s’est installé depuis que Monique Wittig déclara que « les lesbiennes ne sont pas des femmes ». Avec Judith Butler, la Queer theory regarde la distinction entre homme et femme comme l’expression d’une « binarité artificielle », construite par une « culture hétérosexuelle dominante ». Il n’y a plus de sexes, rien qu’une prolifération de genres (gays, lesbiennes, transsexuels…), flottant au dessus de sexes disparus – à moins qu’ils ne deviennent les produits de techniques biomédicales.
Ce livre montre les impasses d’un tel discours.
Sylviane Agacinski rappelle la dissymétrie des corps sexués, c’est à dire vivants, mais enrôlés dans des institutions, une culture et une histoire. Elle décrit les formes spécifiques de la servitude des femmes, qu’elles soient anciennes (la famille), modernes (le marché biologique des cellules et des organes), ou les deux à la fois (la prostitution).
Pour Sylviane Agacinski, « femme » et « homme » en tant que genres sont des catégories impersonnelles. En tant que personne, « je » ne suis ni un sexe ni un genre. Le sexe est moins un facteur d’identité que d’altérité.
Quatrième de couverture



HORS-CHAMPS par Laure Adler
Sylviane Agacinski 20/01/2011




Claudio Arrau Beethoven "Appassionata"
   

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