samedi 23 mai 2020

Covid-19, Bill-o'-lanterns

MAJ de la page : Coronavirus / Bill Gates


Bang, Bang from Kill Bill (2003) 


Nancy Sinatra, Bang, Bang (1966) 

* * *

Qui Bill a-t-il représenté sur le dessin
(avec les yeux rouges et la petite antenne dans une petite niche) :
1) lui-même, 2) son chien ou 3) nous ?

1) lui-même  :


Au vu de la taille de la maison celle de la niche ne doit pas non plus correspondre. 
2) son chien

Mais Bill reste un homme simple (il suffit de pas grand chose pour le mettre en joie) : 

  


Deuxième plus grande fortune de la planète. Désormais premier financier de l'OMS, premier financier de l'Impérial College London (ex-directeur Neil Ferguson), premier financier de GAVI (...) possédant la plus grande Fondation au monde, pour promouvoir la vaccination, Bill Gates donne le La. 

Fondation Bill Gates. Il y a sept milliards de gens sur la planète et nous devrons vacciner pratiquement tout le monde, mais nous n'avons pas les capacités de production

Jacques Attali. Je pense pour ma part que cette épidémie ne se terminera qu'avec un vaccin, d'ici demain ou d'ici deux ans ou jamais. 

Emmanuel Macron. Ce vaccin, le jour où il sera mis au point sera un bien publique mondial (sic). C'est-à-dire qu'il n'appartiendra à personne mais qu'il appartiendra à tous (sic). 



Chloé F, Vaccin et OMS (22 mai 2020)

Un juriste explique que la loi [suisse] prévoit bien l’obligation de se faire vacciner, mais sans pouvoir faire usage de contrainte.

Bill Gates a beaucoup investi dans le développement de vaccins contre le coronavirus. Il a aussi investi dans un grand exercice pour faire des recommandations mondiales en cas de pandémie de covid, et est impliqué dans le développement d’une identité numérique pour chaque individu sur la planète. Retour sur deux projets, Event 201 et ID2020, qui permettent de mieux comprendre où ces gens veulent en venir.

Face à l'urgence, les scientifiques appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les animaux. Une stratégie louable mais qui pourrait s'avérer au mieux contre-productive, au pire causer des morts.


L'alternative est-elle vraiment celle-là ? 

Pour rendre l'alternative plausible on produit de nouvelles études annonçant une succession de vagues avec un possible tsunami pour l'automne. Neil Ferguson étant hors course (non en raison de la fantaisie récurrente de ses prédictions alarmistes mais parce que Monsieur Confinement n'a pas respecté... le confinement), d'autres prennent le relais. Comme Michael Osterholm, directeur du CIDRAP, (ayant lui aussi parler de centaines de millions de morts à propos de la grippe aviaire). 

Voici donc les 3 scénarios selon nos Coronanistes : 

Le Covid-19 fait de nouvelles vagues (chez les modélisateurs)




Patamilka, La marmotte 20 ans plus tard (2019) 


La Fondation Rockefeller a présenté le “Plan d’action national pour le contrôle du Covid-19”, en indiquant les “pas pragmatiques pour ré-ouvrir nos lieux de travail et nos communautés”.
Mais il ne s’agit pas, comme il apparaît dans le titre, simplement de mesures sanitaires. Le Plan -auquel ont contribué certaines des plus prestigieuses universités (Harvard, Yale, Johns Hopkins et autres)— préfigure un véritable modèle social hiérarchisé et militarisé. Au sommet : le “Conseil de contrôle de la pandémie, analogue au Conseil de production de guerre que les États-Unis créèrent dans la Seconde Guerre Mondiale”.
Il serait composé de “leaders du monde des affaires, du gouvernement et du monde universitaire” (ainsi listé par ordre d’importance, avec au premier rang non pas les représentants gouvernementaux mais ceux de la finance et de l’économie). Ce Conseil suprême aurait le pouvoir de décider productions et services, avec une autorité analogue à celle conférée au président des États-Unis en temps de guerre par la Loi pour la production de la Défense. 

   
  
Les banques centrales ont créé des milliardaires divinisés par les médias.
Les GAFAM sont représentés par des figures divinisées par les médias qu’ils sponsorisent, quand ils ne les détiennent pas (Bezos a par exemple racheté en 2013 le Washington Post pour 250 millions $). Ces gens voient leur fortune non pas croître, mais se multiplier. Comment ? Par la multiplication de la capitalisation boursière de leur entreprise grâce à l’argent pléthorique mis à disposition par les banques centrales. (...)
Au top de ses participations, la BNS [Banque Nationale Suisse] détenait 31 mars 2020 des actions de Apple, Microsoft, Amazon, Facebook et Google. Nous assistons à une montée en puissance de la présence de Microsoft dans son portefeuille. La BNS a augmenté sa participation dans l’entreprise cofondée par Bill Gates de plus de 5 millions d’actions. 

* * *


Robert F. Kennedy Jr, Le programme de vaccination globaliste et dictatorial de Bill Gates (KlaTV, 16 mai 2020)
Site de Robert F. Kennedy Jr. : Children Health Defense 


Vandana Shiva : « Avec le coronavirus, Bill Gates met en place son agenda sur la santé », 
22 mai 2020 - Reporterre

L’écologiste indienne, figure de la lutte contre les OGM et Monsanto, est très critique du « philanthrocapitalisme », incarné notamment par Bill Gates et sa fondation. Pour elle, cette générosité désintéressée cacherait une stratégie de domination bien rodée. Entretien.

« Le philanthrocapitalisme (…) ne relève guère de la charité ou du don, mais plutôt du profit, du contrôle et de l’accaparement. Il s’agit d’un modèle économique d’investissement et d’un modèle politique de contrôle qui étouffent la diversité, la démocratie et les solutions alternatives et qui, en attribuant des aides financières, exercent une domination et valent de nouveaux marchés et monopoles au milliardaire  ».

C’est ainsi que Vandana Shiva définit le « philanthrocapitalisme », dans son dernier ouvrage paru à l’automne dernier, 1%, reprendre le pouvoir face à la toute-puissance des riches (éd. Rue de l’échiquier, 2019). Ce « philanthrocapitalisme » est symbolisé par Bill Gates, 2ème fortune mondiale. Sa Fondation Bill et Melinda Gates, son principal instrument pour les donations, est très active en Inde. Sa visibilité médiatique face à la crise actuelle, et les millions qu’il investit dans la recherche d’un vaccin, en fait une cible privilégiée des théories du complot. Il est cependant utile de s’interroger, et de critiquer, ce nouveau pouvoir que le fondateur de Microsoft a acquis, aux côtés d’autres milliardaires comme Jeff Bezos (Amazon, 1ère fortune mondiale), Mark Zuckerberg (Facebook, 7ème fortune mondiale) ou, en France, Bernard Arnault (LVMH, 3ème fortune mondiale). Un nouveau pouvoir loin de relever d’une générosité désintéressée.

Réalisé avant l’émergence de cette pandémie, cet entretien a été volontairement actualisé de deux questions au début, auxquelles Vandana Shiva a répondu par mail le 7 mai.

Basta ! : Comment analysez-vous la crise du Covid-19 ? Peut-on parler de crise écologique ?
Vandana Shiva : Nous ne sommes pas face à une seule crise. Il y en a trois qui interviennent simultanément : celle du Covid-19, celle des moyens de subsistance et, par ricochet, celle de la faim. Elles sont les conséquences d’un modèle économique néolibéral, basé sur le profit, l’avidité et une mondialisation menée par des multinationales. Il y a un fondement écologique à cette situation : par exemple, la destruction des forêts et de leurs écosystèmes favorise l’émergence de nouvelles maladies. Ces trois crises amènent à la création d’une nouvelle classe. Ceux que j’appelle “les laissés pour compte”, exploités par le néolibéralisme et l’émergence de dictatures numériques. Il faut une prise de conscience : l’économie dominée par les 1% n’est pas au service du peuple et de la nature.

La crise du coronavirus peut-elle justement renforcer le pouvoir de ces « 1% » et des « philanthrocapitalistes » comme Bill Gates, figure centrale de votre livre ?

Cette crise confirme ma thèse. Bill Gates met en place son agenda pour la santé, l’agriculture, l’éducation et même la surveillance. Pendant 25 ans de néolibéralisme, l’État s’était mué en État-entreprise. On observe désormais une transformation en un État de surveillance soutenu par le philanthrocapitalisme. Ces 1% considèrent les 99% comme inutiles : leur futur, c’est une agriculture numérique sans paysans, des usines totalement automatisées sans travailleurs. En ces temps de crise du coronavirus, il faut nous opposer et imaginer de nouvelles économies et démocraties basées sur la protection de la terre et de l’humanité.
    

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