Jain, Come (2015)
Jain, Alright (2018)
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Quelques centaines de personnes se sont réunies à Bruxelles, au pied de la tour des Finances pour protester contre les mesures anti-Covid-19. Ce rassemblement fait suite au durcissement des règles concernant le port du masque dans la région.
Source (et suite) du texte : «Corona Circus» : à Bruxelles, des manifestants dénoncent des «mesures liberticides» contre le Covid, 16 août 2020, RTFrance
Pour l'instant pas de manifestation prévue en France (à notre connaissance).
(MAJ) Manifestation le 29 août à Paris : Facebook
(MAJ) Manifestation le 29 août à Paris : Facebook
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Extrait : Plus on teste, plus on trouve de cas. Mais ce n'est plus la même maladie qu'en février ou mars. Les formes sont très bénigne : plus de trouble de coagulation, beaucoup moins d'hospitalisation, aucun mort sur 1 000 personnes (testées positives et traitées).
Pr. Didier Raoult reprend la parole (CNews, L'heure des pros, 19 août 2020) - excellente interview de 60 min. (suivi d'un débrefing nul)
Pr. Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses et professeur de microbiologie. Ce que nous apprennent les données de mortalité (IHU, 18 août 2020)
Son dernier livre : Epidémies : vrais dangers et fausses alertes, éd. Robert Lafon, mars 2020
Site internet : IHU Méditerranée infection / Chaîne Youtube : IHU
On a traité plus de 4 000 patients et on a eu 18 décès, ce qui fait un taux de mortalité de 0,45 %. Et il n'y a pas eu d'effets secondaires graves. (...)
Il y a un peu plus de jeunes testés positifs actuellement mais pas seulement. Cela touche toutes les tranches d'âge. Ce qui est très intéressant, c'est que depuis début juin nous avons eu 1 000 cas et une seule personne morte (qui était en fin de vie et pour qui le Covid a eu un rôle marginal) ! Au pire nous avons donc une mortalité de 0,1 %. (...)
Le traitement de référence, jusqu'à preuve du contraire, est celui-là [HCO +Azithromycine + Zinc] et on ne pourra pas démontrer qu'un traitement lui est supérieur.
Le traitement de référence, jusqu'à preuve du contraire, est celui-là [HCO +Azithromycine + Zinc] et on ne pourra pas démontrer qu'un traitement lui est supérieur.
Proportion des patients nouvellement testés par classe d'âge et par mois
(août en orange)
Nous venons de terminé un travail pas encore publié dans les hopitaux de jour des Ehpad de Marseille (...) avec 226 résidents testés positifs [moyenne d'âge de 83 ans] dont une partie, à peu près la moitié ont été traités. La mortalité chez les gens qui ont été traités est de 14,4 % et celles de ceux qui n'ont pas été traités de 27,8%. Ce nombre est à peu près le même que celui de la mortalité française (sans traitement) au 2 juin dans les Ehpad. Si le traitement donné à Marseille aurait donné les mêmes résultats, parmi les 10 000 personnes mortes dans les Ehpad on aurait donc pu en sauver 5 000. [Il faut donc] un moratoire, une réflexion sur l'utilisation de ce traitement, en particulier sur les personnes à risque (...) afin de proposer, pour de nouveaux cas, s'il y en a, un traitement efficace. (...)
La mortalité est maintenant la même que pour les autres coronavirus ou pour les infections respiratoires habituelles, entre 0,8 et 1% et pour les personnes à risque il existe une stratégie thérapeutiques
Il faut faire attention au test PCR dont les résultats dépendent à la fois de la qualité du test et de son interprétation. Sur les gens testés positif à l'extérieur [de l'IHU de Marseille] on a trouvé 21% de faux-positifs en refaisant le test [!]
Les pays qui ont utilisé les antipaludéens [chloroquine, hydroxychloroquine] comme traitement initial des malades symptomatiques obtiennent les plus faibles indices mondiaux de mortalité.
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Depuis le début de l’été, le nombre de tests PCR hebdomadaire ne cesse d’augmenter afin d’avoir davantage de données sur l’épidémie actuelle de la Covid-19 en France.
Que sont ces tests ?
Sur 41 tests analysés par le Centre National de Référence Covid (CNR Institut Pasteur et CNR laboratoire associé des Hospices Civils de Lyon), 8 ont été validés, puis 27 ont été homologués fin avril dans l’urgence par l’ANSM (Agence Nationale de la Sécurité du Médicament) et le Ministère de la Santé, alors que nombre de laboratoires étaient prêts dès le mois de mars et que certains ont même beaucoup aidés les hôpitaux dans le diagnostic, ne comprenant pas l’absence de réponse de l’ANSM pendant que le virus tuait 500 personnes par jour. (...)
Ces tests ciblent tous 2 séquences du génome du virus, correspondant à 2 gènes distincts.
Ils sont reconnus par une amorce (séquence nucléotidique spécifique), puis amplifiés par RT-PCR (Reverse Transcriptase Polymerase Chain Reaction). Elle permet la transcription de l’ARN du virus en ADN, puis son amplification. En fonction du stade de l’infection, on détecte d’abord le gène 1, puis les 2 gènes, puis le gène 2.
Parce qu’ils ont été validés dans l’urgence, il n’existe pas de consensus sur la longueur de l’amorce utilisée, mais uniquement sur une séquence commune. Ceci implique que certains tests (kits) ont été développés avec une amorce « à minima » et d’autres ont été davantage élaborés pour être plus spécifiques.
Ceci implique également qu’il ne peut pas y avoir de consensus sur le nombre de cycles d’amplification nécessaire dans le thermocycleur (machine qui permet de réaliser en laboratoire les réactions PCR) pour détecter le virus par RT-PCR (or, plus le nombre de cycles est élevé, plus il y a de probabilité d’amplification), car cela dépend de l’amorce utilisée (si elle est trop courte, il est possible de « taper » à côté et d’avoir des faux négatifs, si elle est trop longue, il est à l’inverse possible d’avoir des faux positifs), mais aussi du type des protocoles d’extraction de l’ARN (selon le type de prélèvement : PNP, expectoration, LBA…) et de la PCR elle-même.
A priori, les tests homologués sont tous fiables et le risque de faux positifs est très faible.
Néanmoins, en toute rigueur, on ne peut négliger que le défaut d’homogénéité entre les tests pourrait impliquer une variabilité laboratoire-dépendante. [*]
Source (et suite) du texte : Qu’est-ce qu’un test PCR ? Comment interpréter un test PCR ?, 18 août 2020, France Soir
[*] Cf. l'intervention du Pr. Raoult ci-dessus, montrant 21 % de faux positifs de tests (les laboratoires externes ayant fait un nombre de cycle trop élevés). Incompétence ou volonté de majorer le nombre de cas ?
Un collectif de citoyens (médecin, personnel soignant, etc.) tient une rubrique Santé abondamment consacrée au Covid-19. Articles d'information mais aussi d'investigation de grande qualité en libre accès : France Soir
Les courbes d'hospitalisations et de réanimations ne cessent de décroître depuis mi-avril. Les chiffres de décès, y compris dans les Ephad, sont stables depuis plus de quatre semaines et à 1% du maximum le 6 avril. (...)
Nous sommes actuellement dans une utilisation des indicateurs, une instrumentalisation qui fait que nous allons avoir pour les semaines à venir des changements de comportements, des orientations qui sont décidés par un conseil scientifique qui ne regarde plus la réalité du risque mais qui souhaite probablement imposé d'autres schémas de pensée. (...)
Lorsque le conseil scientifique nous annonce la N ième deuxième vague la semaine dernière, un certain nombre de leur membre sont sur le site de leur vacance, (...) quand un membre nous annonce une catastrophe sanitaire pour la France il est sur son site de villégiature. Nous sommes dans une situation identique à celle du mois de mars lorsque celui qui avait annoncé la catastrophe avec plus de 500 000 morts annoncé pour la Grande Bretagne et autant pour la France ne respectait pas lui-même le confinement qu'il y réussi à imposer à la moitié de l'humanité. Nous sommes dans des situations dans lesquelles nous nous trouvons face à des gens qui ne croient pas aux recommandations qu'ils transmettent. Il faut regarder de quoi le risque est porteur et il n'est plus du tout celui du printemps. (...)
Pour l'instant il n'existe pas de deuxième vague, or on nous l'a affirmé pour le relâchement en avril, pour le déconfinement en mai, pour la fête de la musique en juin et pour les cluster en juillet. Il n'y a aucune deuxième vague dans aucun pays d'Europe. Il est possible qu'il y ait une saisonnalité en automne (...) mais ce ne sera pas une deuxième vague qui viendra du comportement des français. Ce sera simplement une phase sur laquelle un virus est en train de s'adapter dans un contexte environnemental totalement différent.
Pr. Christian Perronne, médecin, professeur des universités et ancien président de la commission du Haut Conseil de la santé publique. La corruption des lobbies pharmaceutiques (17 août 2020)
Son dernier livre : Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise ?, éd. Albin Michel, juin 2020
Alexandra Henrion-Caude, généticienne, sur le Covid-19 (5 août 2020)
Dr. Joyeux, médecin, ancien professeur des universités, 'En attendant les vaccins' face au Covid-19 (5 août 2020)
Site internet : Professeur joyeux / Chaine Youtube
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La nouvelle doit encore être confirmée mais fait irrésistiblement du bien dans le contexte actuel. Le New York Times rapporte que des scientifiques ont observé des signes encourageants d'une immunité forte et durable au Covid-19, et cela même après des infections légères au coronavirus.
Dans une série d'études publiées en fin de semaine dernière et expliquées dans un long article du quotidien américain publié dimanche 16 août, il apparaît ainsi que les anticorps des personnes contaminées, associés à leurs lymphocytes B et T, produiraient une réponse immunitaire globale capable de reconnaître et de maintenir à distance le SARS-CoV-2 pendant au moins plusieurs mois, voire plusieurs années.
«Les choses fonctionnent exactement comme nous l'espérions», a d'ailleurs déclaré, visiblement soulagé, Deepta Bhattacharya, immunologiste à l'université d'Arizona et auteur de l'une des études qui doit cependant être encore analysée par ses pairs, autrement dit par des experts du domaine. «Tous les indices en faveur d'une réponse immunitaire totalement protectrice sont là», abonde le docteur Marion Pepper, immunologiste à l'université de Washington et auteur d'une autre étude en cours d'analyse dans la prestigieuse revue scientifique Nature.
Extrait de : Coronavirus, des scientifique voient des signes d'une immunité durable, 18 août 2020, CNews
Silvano Trotta, entrepreneur, Immunité collective bientôt atteinte ? (18 août 2020)
(Vidéo censurée mise en ligne par un internaute l'ayant enregistrée)
Chaîne Youtube : Silvano Trotta
Lire aussi : Immunité collective bientôt atteinte ? Vidéo censurée sur Youtube en 20 minutes, 19 août 2020, France Soir
Voir aussi sa dernière vidéo : Arrêtez le virus de la peur (19 août 2020)
La recherche, publiée le 4 août 2020 dans Science, peut expliquer pourquoi certaines personnes ont des cas de COVID-19 plus bénins que d'autres - bien que les chercheurs soulignent qu'il s'agit de spéculation et que beaucoup plus de données sont nécessaires.
À mesure que le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) se propage, la sous-population sensible est épuisée, ce qui entraîne une baisse de l'incidence des nouveaux cas. La variation de la sensibilité individuelle ou de l'exposition à l'infection exacerbe cet effet. Les individus plus sensibles ou plus exposés ont tendance à être infectés plus tôt, ce qui épuise la sous-population sensible de ceux qui sont plus à risque d'infection. Cet épuisement sélectif des susceptibles intensifie la décélération de l'incidence. Finalement, les nombres sensibles deviennent suffisamment faibles pour empêcher la croissance épidémique ou, en d'autres termes, le seuil d'immunité du troupeau (HIT) est atteint. Bien que les estimations varient, des calculs simples suggèrent que l'immunité collective contre le SRAS-CoV-2 nécessite que 60 à 70% de la population soit immunisée. En adaptant des modèles épidémiologiques qui tiennent compte de l'hétérogénéité des flambées de SRAS-CoV-2 à travers le monde, nous montrons que la variation de la sensibilité ou de l'exposition à l'infection réduit ces estimations. Des mesures précises de l'hétérogénéité sont donc d'une importance capitale dans le contrôle de la pandémie de COVID-19.
Abstract de (trad. google) : La variation individuelle de la sensibilité ou de l'exposition au SRAS-CoV-2 abaisse le seuil d'immunité collective, medRxiv, 21 mai 2020
Lire aussi : Le niveau d'immunité de troupeau induit par la maladie pour Covid-19 est nettement inférieur au niveau d'immunité de troupeau classique, medRxiv, 14 mai 2020 / Seuils d'immunité collective pour le SRAS-CoV-2 estimés à partir des épidémies en cours, medRxiv, 24 juillet 2020 /
Remarque :
Selon cette hypothèse le plus grand nombre de cas chez les jeunes, ou encore "la décélération de l'incidence" (chute de la létalité), ne proviendrait pas tant d'un relâchement des mesures barrières parmi cette population (et de leur respect par les personnes à risque) que d'un "épuisement sélectif", signe d'une immunité collective en cours.
Hypothèse (suite). Cette hypothèse quantitative peut se compléter par la qualitative que nous avions formulée (adaptation mutuelle du virus et du système immunitaire). En effet la quantitative seule ne permet pas d'expliquer comment à partir d'un certain seuil de personnes immunisées (60 à 70% ou tout autre nombre) on atteint une immunité de troupeau (100%). Car 60 = 60, 70 = 70 et 100 = 100. Comment penser ce saut d'un nombre à l'autre (de 60 ou 70 à 100) ? (De même, dans les fait, l'épuisement sélectif des sensibles ne sera jamais atteint). En l'envisageant comme un saut qualitatif (et non quantitatif) entre une immunité faisant suite à une agression du système immunitaire (une maladie ou un vaccin) puis un rétablissement, et une immunité "collective". La première est une reconnaissance à posteriori (après les symptômes), la seconde est à priori. Celle-ci se construit par la rencontre avec des systèmes immunitaires capables d'adaptation (suite à l'épuisement relatif des sensibles). Une fois acquise l'information va circuler avec le virus lui-même (puisque l'adaptation est mutuelle), et donc la reconnaissance du virus par le système immunitaire (en quoi consiste l'immunité) se fera immédiatement. Un peu comme s'il présentait une pièce d'identité (le système immunitaire reconnait alors le virus par ce document et non par la mémoire d'une visite antérieure). Cette reconnaissance par une information faisant partie du virus serait donc ce que l'on nomme immunité collective.
L'info en questions no9 (6 août 2020) avec notamment (pour les belge et français) :
Sophie Meulemans, Belgique
Chaîne Youtube : Initiative citoyenne
Thierry Casasnovas, vidéaste, France
Salim Laibi, France
Chaîne Youtube : Salim Laibi
Léo des déQodeurs, partisan de QAnon, France, avec JJ Crèvecoeur, Quebec et Chloé F., Suisse (Les décodeurs, 13 août 2020)
Chaine Youtube : Les déQodeurs
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